Patrouille en ce monde [pv Ryohei Kyoko]

Et un, et deux! Et un, et deux!!! Ce jour-là, je faisais, comme à mon habitude, mon footing de début-d'après-midi, avant mon entraînement quotidien de boxe. C'était un rituel, je courais pendant au moins une heure avant chacun de mes entraînements. Ainsi, je produisais plus de sueurs, que je cristallisais ensuite avec mon reïatsu pour endurcir ma peau et améliorer ma défense. Mais, jamais je n'utilisais cette technique lors d'un match cotnre un humain: j'étais déja assez fort comme ça, sans me vanter. Mais, contre un Hollow, cette technique, enseignée par Lussuria-san, était bien pratique. Puis, je décidais de courir jusqu'au Zoo, et d'aller dire bonjour à Kangaryuu, la Voie de mon Honneur!!! Kangaryuu était un kangourou, vous vous en serez doutés vu son nom, mais bon...

C'était un kangourou, disais-je, l'un de ces mâles chef de bande. Il était couvert de cicatrices à force de remettre son titre de chef en jeu, et la flamme de la volonté brûlait en lui! En tant que fan de la boxe, nous nous comprenions mutuellement. Je demandais souvent aux gardiens de le laisser sortir pour que nous nous battions, mais ils refusaient tout le temps. Alors, je n'avais plus qu'a rentrer dans la cage!! Bonne idée, voila ce qui allait remplacer mon entraînement!! Rien de tel qu'un un bon petit combat pour occuper son temps!! Je fouillais mon sac de sport en bandoulière, et en extirpais mes Sereno Gloves. Ils étaient magnifiques, noir et gris, décorés de jolis motifs. Je les enfilais, et levais le poing droit en hurlant:

Ryohei: A L'EXTRÊME!!!!!!!

Les passants me regardaient bizarrement. Ces gens n'avaient pas en eux l'énergie de l'Extrême, ils ne pouvaient donc pas comprendre la signification de mes paroles. Je suppose que vous non plus vous n'avez pas le langage de l'Extrême, donc je vais vous offrir une traduction: "Et maintenant, à nous deux, Kangaryuu!"

Je repris ma course, plus rapidement, soufflant régulièrement. A première vue, j'avais l'air d'un cadre sérieux: je portais mon habituel costume-cravate noir. Mais, mes cheveux argentés relevés et le pansement au sommet de mon nez, ainsi que ma cicatrice et mes chaussures, des Converse noires, retiraient toute ma crédibilité. En plus, je n'étais pas un cadre sérieux mais UN BOXEUR DE L'EXTRÊME!!!!!!! Des flammes brûlaient dans mes yeux tellement j'étais impatient de défier mon ami le marsupial, c'est dire. Au détour d'une rue, je croisais ma très chère soeur, en promenade avec l'une de ses amis. Elle me sourit et je lui fis un signe de la main, tout en courrant. Devant l'air interrogatif de son ami, elle expliqua que je faisais mon jogging. Enfin, ça je ne l'entendis pas: j'étais déja loin.

Tout allait pour le mieux: il faisait beau, un vent frais soufflait, les oiseaux chantaient, les grand-mère sur les bancs jetaient des miettes de pain aux pigeons... J'étais tellement excité, surtout à l'approche du zoo, que je donnais des coups de poings dans le vide. Enfin, je passais la grille du zoo, ignorant la dame dans le caisson qui me disait qu'il fallait que je paye! C'est aux spectateurs de payer, pas aux boxeurs, non mais!! Puis, je me précipitais dans la section australienne, passais les Koalas, et arrivais devant les Kangourous. En entendant mon "A L 'EXTRÊME!!!", Kangaryuu se retourna et nous nous fixâmes, observant si la flamme de la Volonté brillait toujours dans l'oeil de l'autre. Puis, sous le regard étonné des passants, je retirais ma veste de costume, que je pliais soigneusement et rangeais dans mon sac de sport. Je hélais un gardien et lui hurlais de m'ouvrir la porte, sous le regard déterminé de Kangaryuu. Lui aussi avait compris que l'affrontement était inévitable.

Hélas, le gardien, ce bourreau, brisa nos vélléités d'affrontement: il me jeta dehors, usant d'un prétexte de lâche: je n'avais pas payé. J'eus beau lui prouver par a+b que seuls les spectateurs payaient, le traitant d'inculte de la boxe, il voulait bel et bien me jeter dehors. Je vois, il ne voulait pas que j'abîme Kangaryuu. Avant de partir, j'adressais un regard de l'Extrême à Kangaryuu, lui signifiant qu'un jour, le combat aurait bel et bien lieu. Le marsupial me rendit mon regard, et je consentis enfin à me laisser chasser.

Soudain, hors du zoo, je sentis une étrange pression spirituelle: mi Hollow-mi Shinigami... Un Arrantruc!! Euh.... Arranbus (Lol le jeu de mots qui tue)! Euh Arrancar! Oui, c'était bien ça!! Je voulais mesurer ma force à cet Arrancar.. Et aussi, Hana était dehors! Il ne fallait pas qu'elle soit blessée! La flamme de la Volonté carrément visible dans mes yeux, je me mis à courir à toute vitesse. Me fiant au reïatsu de l'Arrancar, il était près de l'Hôpital, et Kyoko se dirigeait vers le centre commercial à l'opposé... Je connaissais la ville comme ma poche, j'avais fait la tournée des dojo quelques années plus tôt. Oui, c'était bien ça, il était adossé au mur de l'Hôpital. Il portait un manteau rouge, avec une large épée dans le dos. Il avait des cheveux blancs.. Le Père Noël!!! Ah non, il lui manquait la barbe. Je ne pouvais lui refuser un certain charisme.. Il semblait plongé dans ses pensées, mais il n'avait pourtant ni masque ni tuba (^^)

Comme d'habitude à l'approche d'un combat, je devins tout à fait sérieux. Je m'approchais de lui, solidement campé sur mes jambes, et je me mis en garde. Je le fixais, et dis d'un ton déterminé:

Ryohei: Je n'ai rien contre toi, Arrancar. Mais, je dois protéger ma ville de toi et tes amis. Moi, Ryohei Kyoko, te défie dans un match à l'EXTRÊME!!

En garde solide, j'attendis sa réponse. Je lui laissais le premier assaut, pour tester sa force...

[Terminé. J'espère qu'un combat ne te dérange pas^^]

[HRP] Moi, non^^...mon perso, plus...mais faut pas faire attention à lui! XD[HRP]


Bon, en même temps, il s'en doutait un peu. Ca ne pouvait pas durer éternellement, une paix royale pareille. Il fallait donc bien que quelque chose vienne lui gâcher la journée. Un jour, il irait se renseigner, histoire de voir si il était pas né sous une mauvaise étoile. Cela expliquerait bien des choses!

En tout cas, l'heure n'était plus à se désoler, mais à s'occuper du jeune homme qui venait de l'interpeller. Bien que perdu dans ses pensées, Dante l'avait bien sûr remarqué bien avant. Il faut dire que ce type, d'humeur sacrement combative, libérait son reïastsu par tout les pores de sa peau. Difficile à manquer. Ce qui, après réflexion, devait être aussi le cas de Dante. Ce qui expliquerait pourquoi ce type surgissait de nulle part pour l'affronter. Franchement, il savait bien que camoufler son reïatsu était impossible, mais il aurait pû au moins se faire plus discret. Ca lui apprendra, en fin de compte, il n'avait que ce qu'il méritait!

Sans cependant se presser ni s'alarmer le moindre du monde, Dante se redressa tranquillement sur ses pieds. Il contempla alors en face son adversaire. Son regard semblait las et désabusé. Pourquoi ce combat inutile? Tout ça parce que quelqu'un voulait faire du zèle pour défendre les siens contre un type dont le seul crime était de se reposer à l'ombre d'un hôpital....ah, et peut être d'être sensé être un monstre dévoreur d'âmes, aussi. Vraiment problématique, cette condition, au final. EN tout cas, c'était à présent à lui de jouer si il voulait éviter ce combat sans intérêt.

Il vint ainsi se placer devant le jeune homme, mais de façon bien moins martiale, plutôt détendue, au contraire. Ne faisant même pas mine de se saisir de ses armes dans son dos, il écarta plutôt les bras dans un signe d'impuissance et de passivité. Un faible sourire s'afficha sur son visage maussade, comme une excuse. Il prit alors la parole d'un ton à la fois fatigué et conciliant.

Ecoute, gamin*, je ne suis vraiment pas venu pour ça, tu vois? Je te promet que je ne suis pas venu pour m'en prendre à quiconque de cette ville ou d'ailleurs, alors on se calme, et on se quitte bons amis, ok?

Dans l''esprit de Dante, ces simples mots suffisaient. Après tout, il se montrait amical, non-agressif et arrangent. Pour peu que la personne en face le comprenne un peu, tout se passerait peut être bien. He oui, Dante est par moments follement optimiste et peu conscient de la perception de la réalité des autres. Ce qui explique pourquoi même en tant qu'humain, on le considérait comme peu sociable!



*(oui, pour lui, Ryohei est un gamin, vu les années depuis lequel Dante est un arrancar, et en plus, il n'a jamais eu aucun sens diplomatique!^^)

Sous mon regard méfiant, mon adversaire se redressa. Son regard ne brillait pas, il semblait fatigué d'exister, fatigué d'exécuter toujours la même routine, fatigué de vivre seul dans l'obscurité du Hueco Mundo. Il était presque touchant, presque... Lentement, par petit pas mesurés, il s'approcha de moi, comme s'il marchait tranquillement. Il écarta les bras, signe d'impuissance, et eût une ombre de sourire. Puis, il prit la parole, d'un ton qui confirmait ce que je pensais, à savoir qu'il était fatigué:

Ecoute, gamin*, je ne suis vraiment pas venu pour ça, tu vois? Je te promet que je ne suis pas venu pour m'en prendre à quiconque de cette ville ou d'ailleurs, alors on se calme, et on se quitte bons amis, ok?

J'aurais pu le pardonner, en vérité c'est ce que j'avais pensé faire en voyant son air las. Mais, dès lors qu'il me nomma "gamin", mon honneur me conseilla aussitôt de laver cet affront. Je frappais mes poings l'un dans l'autre, et dis d'une voix forte:

Ryohei: Tu as prononcé le mot de trop, Arrancar!! L'affront que tu m'as fait ne peut être lavé que par un combat!!!

Je le pointais de mon index droit, et lui disais que puisqu'il refusait d'attaquer, alors j'allais commencer le premier. Cependant, si je voyais qu'il ne contre-attaquait pas, alors je cesserais le combat. Non pas que je prenne peur, mais ma Voie de l'Honneur m'interdit de combattre un homme sans volonté combative. Dès le début, mon code de l'Honneur me l'aurait fait laisser tranquille, mais le fait qu'il m'ait insulté était un affront, et la Voie de mon Honneur conseillait de ne jamais laisser un affront impuni. Je fermais le poing gauche, puis le poing droit, et passais rapidement d'un pied sur l'autre, échauffant mes jambes. Puis, je commençais à bouger. Par moment, je semblais disparaître, tellement j'étais rapide. Mais, d'après Lussuria-san, les Arrancars ainsi que les Shinigamis pouvaient tout deux bouger d'une manière similaire.

Soudain, une pensée jaillit dans mon esprit: les êtres humains normaux ne pouvaient pas voir les Arrancar. J'aurais donc l'air d'un fou, à combattre tout seul contre le vide. Peu m'importait!! La Voie de mon Honneur passe par le combat!!! Je m'immobilisais alors, tendant l'oreille, écoutant le souffle léger du vent. Je sentais comme des chatouillements dans mon poing droit. Puis, je bondis à l'attaque: courant vers mon adversaire, je lui envoyais un violent coup du droit en direction de l'estomac, pour lui couper le souffle. Je n'avais pas fini, je plaçais un crochet du gauche en direction du visage de mon adversaire, visant à le sonner quelque peu. Puis, je lui envoyais un violent uppercut du droit en direction du menton, un coup qui, bien placé, pouvait se révéler fatal. Enfin, j'achevais ce petit enchaînement, par un Screw Punch* du gauche en direction du sternum de mon adversaire.

Puis, je reculais. Je pensais alors que j'étais prêt d'un hôpital, où des malades attendaient la guérison. Je fixais l'Arrancar, cherchant à voir si mes coups avaient portés leurs fruits, puis je lui dis:

Ryohei: Continuons ailleurs, Arrancar. Je ne puis tolérer qu'on dérange des personnes malades.

[*Technique de combat où l'on frappe en faisant tournoyer son poing, pour augmenter la pissance et infliger de plus gros dégâts à l'adversaire.
Terminé]

J'étais décidé à cesser le combat: mon adversaire ne répliquait pas à mes assauts, se contentant d'encaisser passivement. Mais, quand mon poing fusa vers son sternum, il plaça ses mains dans la trajectoire de mon coup. Je sentis une douleur aux phalanges, à travers mes gants: il avait concentré du Reïatsu dans ses mains!! Puis, je lui demandais que nous continuions plus loin, pour ne pas gêner les malades. Mon adversaire se redressa, et son air auparavant las laissa place à un sourire. On dirait que lui aussi avait décidé de combattre à l'extrême, bonne chose que ça. Je le vis cogner son poing contre sa paume, comme un boxeur testant ses gants. Je me mis en garde, prêt à tout et.... je ne le fus pas.

L'Arrancar fonça vers moi et m'envoya un uppercut vers le torse. Je le parais en croisant mes bras, puis mon adversaire sembla reculer. Je voulus en profiter pour placer un coup, mais à peine j'avais serré le poing qu'un coup de ses bottes au niveau de la poitrine m'envoya voler. C'est de la triche, on n'a pas le droit aux peids à la boxe!!!! Avec une technique ressemblant au pas spécial de Lussuria-san, l'Arrancar se déplaça au-dessus de moi, et saisit mon poignet. Humpf, il avait de la poigne! Puis, il me fit tourner à la manière d'un marteau dans les bras d'un lanceur de poids aux Jeux Olympiques, et me balança en avant. Je virevoltai jusqu'à un terrain vague, où je m'écrasai sur l'herbe clairsemée. Puis, je vis l'Arrancar me fondre dessus, pieds et poings en avant. Je croisais mes bras, et je parvins à limiter l'impact, mais j'eus tout de même le souffle court. Ce type était plus lourd qu'il ne le paraissait. Puis, il recula d'un bond, et me demanda, alors que je me relevais, saignant à la tempe gauche, l'air visiblement heureux:

Alors, on est assez loin à présent?
Ryohei: Je vois que tu respectes les gens, tu dois être un combattant Honorable, Arrancar. Aussi, je te demande ton nom, Arrancar. Moi, Ryohei Kyoko, vais te battre A L'EXTRÊME DE MES FORCES!!!!!

Une fois qu'il m'eût répondu, je passais à l'attaque. Avançant d'un pas rapide vers l'Arrancar, je décidais d'utiliser mes rudiments de Taekwondo, puisque lui avait utilisé ses pieds. Je lui envoyais un coup de pied montant, destiné à le projeter légèrement en l'air et à ralentir ses réflexes. Puis, je fis un petit bond, et abattis violemment mon poing vers son crâne, pour l'envoyer au sol après l'attaque qu'il avait subie. Je sentais une douleur dans mes phalanges. Son épiderme était extrêmement dur, malgré ma protection de sueur. D'ailleurs, on aurait dit que sa peau était parcourue de reïatsu, avec le même genre de système que ma protection à moi. Oubliant mes pensées, je me baissais et lui envoyais un violent coup de poing montant vers le menton, l'un des fameux uppercut qui accordent souvent la victoire. Puis, je reculais. A ce train-là, je n'y arriverais pas. Il était temps de sortir ma botte secrète.

Je m'éloignais de mon adversaire, et tendais mon poing droit. J'y amassais une grande quantité de Reïatsu doré, sollicitant au maximum mes muscles. Selon Lussuria, mes cellules étaient extrêmement souples et me permettaient une fusion optimale du reïatsu et de mon poing. Je sentis le sang battre mes veines dans mon poing. Si j'utilisais cette attaque, je ne pourrais plus le faire que deux fois. Cependant, l'Arrancar, à moins d'esquiver, ne s'en tirerait pas sans dommage. Puis, je tendais mon bras en arrière cette fois, plié, poing serré. Je m'écriais:

Ryohei: Subis, Arrancar!! MAXIMUM....

Je fonçais devant lui avec mon pas spécial, et envoyais mon poing droit vers son estomac, en hurlant "...CANNON!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!" Une explosion dorée se fit, illuminant l'atmosphère. Haletant, le front en sueur, je reculais, cherchant à voir l'état de mon opposant.

[Terminé!]

La réponse du dénommé Ryohei à ses propos confirma à Dante ce qu'il pensait. Ce jeune garçon était décidément d'un tempérament bouillant, prêt à s'engager à fond dans un combat, quel qu'en soit la nature. Il s'était ainsi aperçu que Dante désirait aussi s'écarter de tout ce monde pour combattre sans causer de dommages collatéraux à personne. Mais cela ne l'avait en rien arrêté dans on envie de l'affronter. Ahlala, franchement, c'était bien un gamin. Il ne pouvait pas laisser les gens tranquilles? Quand on a passé autant d'années que Dante à combattre, on sait apprécier à sa juste valeur les moments de détente et de calme. Et voir ces instants troublés sans raison ne l'enchantait pas plus que cela. Mais bon, il était à présent trop engagé pour reculer. Il commençait de plus à se prendre assez au jeu, et la moindre des politesses était de rendre la monnaie de sa pièce à son débiteur. Un large sourire franc et amusé, aux infimes accents démoniaques relatifs à sa nature, s'inscrivit sur son visage alors qu'il répondait d'une voix sûre et affirmée à l'humain.

Je m'appelle simplement Dante. Tâche de t'en rappeler.

Sur ce, le gamin passa de nouveau à l'attaque. Il surprit d'ailleurs l'arrancar en se servant, non pas comme jusqu'a là de ses poings, mais de ses pieds. Bon, certes, lui même avait fait cela, mais il avait prit ce jeune homme pour une sorte de boxer, et donc ne s'attendait pas à un propre usage de ces jambes. Comme quoi, on est jamais sûr de rien, dans la vie. Le coup de poing en pleine tête fut plus douloureux, lui. Le corps tout entier de Dante avait l'habitude de subir toutes sortes de sévices, allant de l'empalement au déchiquetage en règles. Il y était habitué. Sa tête, elle, un peu moins, il n'aimait après tout pas vraiment se retrouver avec un visage réduit en tas de chair ensanglanté, ça gâcherait sa look. Ainsi appréciait-il peu les attaques dirigées à cet endroit. Ce fut donc naturellement qu'il para le coup suivant de son adversaire, destiné à lui emboutir la mâchoire. Pour cela, une fois encore, il condensa sa pression spirituelle dans sa main, qu'il tendit au devant de la frappe de Ryohei, qu'il neutralisa ainsi en enserrant un bref instant son poing dans sa main. Le coup fut plus rude qu'auparavant, mais Dante tint le coup sans trop broncher. Rester impassible même quand il se faisait écartelé vivant était une de ses spécialisées.

Par contre, il advint rapidement un autre problème. Le gamin s'était éloigné et préparait quelque chose. A voir la concentration de Reitsu, quelque chose qui ferait mal à ce qu'il frapperait de son poing dans un instant. Dante décida sagement de ne pas tenter l'expérience de voir si un humain pouvait le mettre au tapis avec une telle attaque. Surtout quand il y avait bien mieux à faire. Son adversaire le surpris en tout cas légèrement une dernière fois en utilisant sa remarquable vitesse pour apparaitre devant lui, et non foncer tout droit comme il s'y serait à moitié attendu. Il frappa.

Quand la lumière dorée qui se dégagea du coup se fut dissipée, Dante se retrouvait dans le dos de Ryohei. Sa main droite dans son dos, sur le pommeau de son épée, l'autre posée dans un geste presque de sympathie sur l'épaule droite du jeune homme. Un expression impavide dissimulait ses traits, alors qu'une lueur d'amusement fugitif sembla éclairer un bref instant son regard. Ses mots tombèrent comme une simple constatation.

Désolé, mais je préfère éviter de subir en certains cas. Tu as une attaque intéressante, mais en l'utilisant de façon aussi directe et simple, tu te donne peu de chance d'atteindre ton adversaire avec.

Seulement, vu que tu sembles t'investir à fond, je me vois mal te faire l'affront de ne pas en faire autant.

Et sur ses propos, Dante dégaina l'épée de son dos, et dans le même mouvement, l'envoya en un soudain arc de cercle par la droite, pour venir frapper de plein fouet le flanc du gamin. Il avait néanmoins prit soin de frapper du plat de la lame, afin de ne pas trancher en deux son adversaire en cas de réussite de la manœuvre. Tuer un innocent n'était absolument pas dans ses intentions, après tout.

Mais il n'allait pas laisser le jeune homme s'endormir, se serrait bien négligeant de sa part! Aussi continua il d'enchainer ses frappes, à présent au moyen de sa longue épée à deux mains, qu'il continuait portant de manière de sa seule main droite. La frappe suivante fut verticale, directe, visant la tête de Ryohei, comme pour l'assommer d'un grand coup direct du plat de l'arme entre les deux yeux. Sans même prêter attention si la manœuvre avait réussie ou non, il continua dans sa lancée et gratifia son adversaire d'un revers gauche de son arme, remontant en diagonale pour venir le frapper juste sous le bras. Dante lui même n'avait pas bougé, son corps restant immobile debout devant le garçon, seul son bras se mouvant avec fulgurance autour de lui pour attaquer. On aurait dit qu'il était comme coupé en deux, une part de lui nullement concernée par ce que faisait l'autre. Jusqu'a ce qu'un large coup de pied envoyé en plein dans l'estomac du gamin, dans le but avoué de l'envoyer valser une fois de plus, termina l'enchainement de coups.

Dante abattit alors la pointe de son épée vers le sol, à quelques centimètres à peine avant de s'y enfoncer, et semblant ainsi prendre la pose, les pans de son manteau soufflant sous la brise, accompagné de sa chevelure livide, son regard posé sur Ryohei avec une neutralité parfaite. Il semblait attendre quelque chose....

Ainsi, l'Arrancar se nommait Dante. Nom intéressant, sûrement déja vu dans un jeu vidéo ou bien dans un animé. Un nom assez classe, mais pas autant que le mien!!! Enfin bref, l'Arrancar encaissa mon coup de pied qui le souleva légèrement comme initialement prévu, puis reçut mon coup vers le crâne. Mais, tout en concentrant du reïatsu dans sa paume, il bloqua mon uppercut puis serra mon poing, faisant vibrer mes phalanges douloureuses. A ce moment-là, je préparais puis lançais mon Maximum Cannon. Mais, mon poing frappa le vide, et je sentis une main sur mes épaules. Je me retournais, sursautant presque, et je vis mon adversaire, un air impavide sur le visage. Ce lâche avait esquivé!!! Comme en réponse à mes pensées, il parla:

Désolé, mais je préfère éviter de subir en certains cas. Tu as une attaque intéressante, mais en l'utilisant de façon aussi directe et simple, tu te donne peu de chance d'atteindre ton adversaire avec.

Seulement, vu que tu sembles t'investir à fond, je me vois mal te faire l'affront de ne pas en faire autant.

A ce moment-là, il sortit son arme et m'en envoya un grand coup vers le flanc. Instinctivement, j'y plaçais ma main, et la lame rippa sur la protection de mon gant. Il s'en était fallu de peu pour que je perde quelques côtes et la capacité à me battre. Néanmoins, comme dirait le Sphinx, mes bras vibraient encore de l'impact. Puis, il m'envoya un coup, du plat toujours, vers le front, entre les deux yeux. Pur réflexe, je croisais mes poings déja fatigué sous la lame, et encaissais à grand-peine l'attaque. Puis il remonta sa lame en diagonale pour me frapper sous le bras. Je reçus le coup et, bien que je ne saignas pas, je souffris quand même beaucoup. Enfin, toujours sa lourde lame dans une main, il m'envoya un coup de pied dans l'estomac qui me fit valser à quelques mètres. Je tombais au sol, allongé sur l'herbe, des étoiles devant les yeux. M'étais-je attaqué à trop forte partie? Soudain, mon esprit se vrilla, et je m'enfonçais dans l'abîme des souvenirs....

**Flashback**

Le jeune Ryohei, âgé d'environ sept ans, tourna la tête, à droite et à gauche. Autour de lui, trois ou quatres grand gaillards, enfin, grands par rapport à Ryohei. Ils devaient avoir une dizaine d'années a vue de nez. Ryohei ne doutait pas de sa victoire, en apparence. Mais une petite voix au fond de lui, cette déesse nommée conscience, lui chuchotait qu'il ferait mieux de fuir. Courageusement, il l'ignorait, mais plus il attendait, plus elle avait d'emprise. Le plus grand et accessoirement le plus gros des gamins parla:

Gamin: Alors, petit, il paraît que tu te prends pour un caïd?
Ryohei: Loin de moi cette idée. Tout ce que je veux, c'est trouver un adversaire à ma hauteur.
Gamin, éclatant de rire: Ha ha, écoutez-le, il se prend pour un héros. Et t'es qui pour dire ça? Daizaemon Kaze de Gantz, peut-être?
Ryohei: Non, je suis juste...

Le jeune Ryohei bondit et envoya un coup de poing au ventre du grand gaillard, qui se courba sous le choc, tout en criant son nom, à savoir "... Ryohei Kyoko!!!" Les trois autres gamins eurent d'abord l'air déstabilisé, et le plus grand, à terre, se tenant le ventre, leur hurla de submerger Ryohei. Tout trois se jetèrent sur l'enfant, qui se battit courageusement, amochant ses adversaires, mais fut défait.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, Ryohei était dans un lit d'hôpital, entouré par son père, aux cheveux roux comme ceux de sa fille, sa mère, aux cheveux argentés comme lui, et sa jeune soeur, qui se jeta sur lui et le serra dans ses bras. Son père lui saisit l'épaule et le sermonna rapidement. En vérité, il était plutôt fier de son fils, qui montrait un grand talent à la boxe. Un médecin entra et dit à Ryohei qu'il garderait, hélas, toujours une cicatrice à la tempe. Rassurés, les parents du jeune homme dirent à Hana de saluer son frère, puis de partir avec eux. La jeune fille demanda à rester seul un moment avec son frère, et elle lui dit alors:

Hana: Ryohei, promets-moi de ne plus jamais te battre.
Ryohei: Hé hé, c'est impossible, Hana-chan. Je suis un boxeur, je vais plutôt te promettre de ne plus jamais perdre, pour que tu ne te fasses plus de souci!
Hana: Hum, imbécile de grand frère, tu ne comprends donc rien!

Hana quitta sa chambre, tout sourire. Ryohei s'allongea, et regarda le plafond. Oui, il allait devenir fort... et ne plus jamais perdre.

** Flashback OFF**

J'avais perdu connaissance pendant disons 5 secondes. Mais, l'énergie afflua à nouveau dans mon corps. Oui, maintenant, mes mots résonnaient dans mes oreilles " Je vais plutôt te promettre de ne plus jamais perdre, pour que tu ne te fasses plus de souci!" Oui, cette promesse faite à ma soeur, je n'y avais failli qu'une seule fois, en échouant à la protéger de ce Hollow il y a dix ans. Pas question que j'y faillisse à nouveau. Je me relevais, tremblant, tenant mon épaule douloureuse, mon bras le long du corps. Je ne pouvais plus envisager de me servir de ce bras. Le conseil de mon adversaire me revint en mémoire: ne pas utiliser mon attaque ultime de façon aussi simple. Tout allait reposer sur ma capacité à utiliser mon reïatsu. Tout en commençant, petit à petit, à concentrer mon reïatsu dans ma jambe droite, pour ne pas éveiller les soupçons de mon opposant, je hurlais:

Ryohei: Dante! J'ai fait la promesse de ne plus jamais perdre! C'est pourquoi je vais devoir te vaincre!!!!

Il falalit que je gagne du temps. Je pensais, vu qu'il avait esquivé le premier, que si je lui plaçais un maximum Cannon, il serait fichu, ou, du moins, aussi amoché que moi. A l'inverse, si je ratais, il ne me resterait plus qu'une infime chance de victoire. Tout repose sur tes épaules, comme disait Lussuria. Enfin... sur mes pieds et mes poings, en l'occurence!!! Je courrus vers mon adversaire, ne pouvant utiliser mon pas spécial, ma jambe droite étant devenu un catalyseur à reïatsu. Avec un peu de chance, mon adversaire mettrait ça sur le compte de la fatigue et ne remarquerait rien.

Je lui envoyais un coup de poing vers la tempe du poing intact, puis, sans même faire attention à son état, j'enchaînais par un coup de pied sauté de mon pied "vide". Puis, prenant appui sur son épaule, je passais derrière lui, et lui envoyais un coup de poing en direction du milieu des omoplates. Ca y était!! Le moment était venu!! Je lui envoyais un formidable coup de pied dans le dos, au mileu de la colonne vertébrale, en hurlant de tout mes poumons:

Ryohei: MAXIMUM.................... KIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIICK!!!!!!!!

A nouveau, une explosion dorée, semblable à un soleil se levant. Puis, je tombais à genoux, soufflant, innondé de sueur. Je ne pourrais plus rivaliser bien longtemps, et il valait mieux pour ma promesse que mon attaque ait atteinte l'Arrancar.....

[Terminé!]

L'Arrancar aux cheveux blancs esquiva mon coup de poing, mais mes deux attaques suivantes firent mouche. Puis vint le Maximum Kick. Mon pied heurta sa lame, et l'Arrancar resta intact, à l'exception d'un filet de sang au front, suite à mon assaut. J'étais à genoux, je ne pouvais presque plus rien faire. Mon adversaire avança lentement vers moi, d'une démarche tranquille, son épée vers le sol. Il avait peut-être l'intention de m'achever. Je me relevais lentement, tremblant de tout mon corps. J'étais totalement vide. J'avais un bras hors d'usage, ma jambe souffrait le martyre après cette attaque improvisée, et pour couronner le tout je me dirigeais vers une cuisante défaite... Puis il parla, de sa voix calme et presque rassurante quand à ma survie:

Tu sais, tu n'aurais pas dû faire une telle promesse, car il y a des victoires qui n'en méritent pas le prix. Et ce n'est pas parce que tu gagnes un combat que tu es vainqueur au final, surtout si tu as tout perdu à cause de cela, à commencer par ta vie.

Se battre à fond est une bonne chose, mais savoir perdre est aussi une leçon du guerrier. Tu tomberas encore et encore sur des types que tu ne pourras pas vaincre quoi que tu fasses sur le moment.

Mais si tu arrives à survivre malgré tout avec ce qui t'est cher, cela n'a après tout que peu d'importance....

Hum, je dois reconnaître que ces paroles n'étaient pas dénuées de sens. Puis, il m'envoya un large revers vers la poitrine, que j'esquivais en reculant sur mes jambes tremblantes... son balayage eût raison de moi, et je tombais sur le dos, en ciel bleu. Le soleil était beau, dites donc... Mon adversaire s'approcha de moi, et des images défilèrent dans ma tête. Mon premier anniversaire, la naissance de Kyoko, mon premier match de boxe, ma première défaite cotnre ces petites racailles.... Et surtout la promesse faite à ma soeur.. Désolé Kyoko-san, on dirait que je n'ai pas pu la tenir. Humf, je devrais lui envoyer un message pour lui dire de ne pas épouser un bon à rien, même si je ne suis plus là pour surveiller... Je ne peux même pas lever un doigt. Ce Maximum Kick m'a consommé plus d'énergie que prévu, finalement. Mon adversaire me surplombait, et il plaça son épée à quelques centimètres de mon visage. Il dit, sourire aux lèvres:

Et tu sais, tu devrais éviter de crier à tout va le nom de ta technique, sinon on devine à quoi on a à faire, que tu ruses ou pas. Mais c'était une bonne idée à développer. Comme quoi, tu vois qu'on peut plus gagner en perdant qu'en gagnant?

Décidément, c'est ma journée aujourd'hui. Gagner même si on perd... A première vue contradictoire, mais peut-être possible. Après tout, la vraie victoire n'est-elle pas d'accepter sa défaite? Raisonnement à méditer. Toutefois, Dante avait raison: cette défaite m'avait permis de développer une nouvelle technique, et de me rendre compte du fossé qui me séparait des Arrancars. Il ne faisait peut-être même pas partie des plus puissants. Je... devais devenir plus fort, pour protéger Kyoko et... BATTRE KANGARYUU!!!!!!!!!! Tout en tremblant, je me relevais, et j'adressais un sourire à l'arrancar, puis je lui disais:

Ryohei: On dirait que tu as gagné pour cette fois, Dante-san. Mais la prochaine fois, ce sera différent. C'est toi qui perdras, je te le promets! Mais euh...

Je rougis un peu, car j'allais poser une question qui n'était pas du tout A L'EXTRÊME!:

Ryohei: Pourrais-tu m'amener devant l'hôpital? Je te demande pas de m'amener à l'intérieur, car ça ferait désordre comme les humains ne te voient pas, mais au moins de me poser à moins de cinq mètres que je puisse ramper jsuqu'à là-bas! Voire 10 mètres, pour que je rampe A L'EXTRÊME!!!!!!

Puis, je m'agenouillais, me préparant mentalement pour le rampage qui m'attendait si l'Arrancar acceptait la requête du perdant...


[Désolé, c'est plus court que d'habitude ^^" J'espère que ça ne te gêne pas que je finisse ce combat, j'ai clairement pas le niveau ]