Agréable rencontre?^^ [pv Kos-Mos]

Invité

Un ciel bleu et dégagé, un soleil éclatant et entier, quelques nuages paisibles et immaculés, un doux souffle de vent qui se levait, en bref, une belle journée qui s'annonçait! Et Dante comptait bel et bien en profiter! Il faut dire que des journées comme celles là, il n'en existait pas là d'où il venait. Par choix et devoir, il s'était exilé au Hueco Mundo, là où la nuit règne en toute heure et où le jour n'a pas lieu d'être. Se retrouver ainsi à nouveau dans cette réalité, et pouvoir contempler une fois encore ces paysages était un véritable bonheur. Finit les "arbres" faits de minéraux, désert et rochers. Ici l'attendait une végétation verdoyante, et une vie éclatante. Il n'y avait pas à dire, le Hueco Mundo faisait pâle figure à coté, c'était le cas de le dire! Une démonstration de plus qu'ils n'étaient, comme leur environnement, qu'une parodie de vie qui n'avait pas lieu d'être. Mais tout cela prendrait bientôt fin, d'une manière ou d'une autre.

Et voila, il se mettait encore à broyer du noir. Le seul problème de ce paysage, c'était que le ciel lui rappelait le seul endroit semblable existant au Hueco Mundo, à savoir l'enceinte intérieur du palais de Las Noches. Et Dante y avait de trop mauvais souvenirs pour y penser le cœur léger. Voila pourquoi il devait tout faire pour essayer de penser à autre chose. Après tout, il n'était pas venu ici pour se morfondre, bien au contraire. Aujourd'hui, c'était même une sorte de vacances! En effet, lors de sa dernière venue, et première depuis qu'il était devenu arracancar, il avait remarqué que contrairement à ce qu'il pensait, les shinigamis n'étaient pas trop présent sur les lieux, à réagir à la moindre présence d'arrancar. Peut être parce qu'il n'avait eu aucune attitude agressive, ou bien parce qu'ils ne pouvaient avoir des yeux partout, allez savoir. En tout cas, il s'était dit que cela serait une bonne occasion pour qu'il retourne sur cette bonne vielle terre, dont il s'était privé afin de ne pas être trouvé et détruit par les shinigamis. Peut être qu'avec des visites courtes, il ne se ferait pas repérer comme auparavant. Après tout, espérer ne lui coûtait rien.

Et puis, il aurait été dommage de se priver de tout cela! Le sourire aux lèvres, enveloppé dans son long manteau rouge tout de cuir, ses armes sanglées par habitude dans son dos, Dante arpentait les rues de Kakura d'une allure tranquille et apaisée. Evidement, pas un passant ne le remarqua. Tout au plus, une ou deux personnes semblaient percevoir comme un trouble dans l'air, voir même une vague forme un bref instant, mais rien de plus. Après tout, les habitants de cette ville avaient un haut taux de pression spirituelle en eux, mais pas au point de percevoir un semi-hollow particulier tel que lui. Ce qui n'était pas pour lui déplaire. Au moins, personne ne lui prêtait attention. Personne ne le visait ni même le remarquait. Pas de nécessitée de constamment vérifier les alentours, de se cacher des autres ou de voir si l'on avait été repéré. Pas d'ambiance lourde et pesante, sans cesse faite de combats comme au Hueco Mundo. En comparaison, tout respirait la tranquillité et la joie de vivre ici bas. Et Dante y éprouvait un grand plaisir à arpenter ses ruelles.

Pour un temps, il pouvait oublier sa mission, son état, et ne plus être qu'un simple visiteur étranger, qui découvrait avec joie les merveilles de la ville. Finit l'espace d'un instant le solitaire arrancar fratricide, exit le guerrier condamné. Ici seulement, il pouvait aspirer un tant soi peu au repos et à la paix. Illusoire et éphémère, certes, mais l'homme a toujours besoin d'un réconfort au fond de son cœur, tant que celui-ci continue d'être. Ce qui lui permettrait ensuite de mieux courir à sa perte, ledit cœur léger et libéré. C'était son petit paradis à lui en ce moment, son petit moment de plaisir qu'il s'accordait pour un moment, avant de replonger dans son enfer quotidien. Il en vint même à penser que maintenant, entouré de toute cette vie, combien il lui serait facile de renoncer à sa tache, d'oublier son fardeau et de le laisser allé et le faire sombrer dans l'oubli. Après tout, depuis le temps, sa rédemption devait être arrivée. Il méritait de vivre comme il le pouvait dans ce monde qu'il admirait.

Du moins, il pourrait penser de telles choses, si il ne savait pas clairement e qui l'attendait. Car même si il restait içi, il ne pourrait y survivre sans alors ternir ce beau spectacle et le souiller de violence et de mort. Sa faim naturelle de hollow ne disparaissait jamais complètement, n'attendait qu'un moment avant de réapparaitre et le remplir de ce désir dévorant de consommer des esprits. Il ne pourrait jamais tenir bien longtemps, il le savait bien. Alors plutôt que d'enfreindre ce monde, il préférait continuer son exil et se nourrir de ceux qui le méritaient le plus. Tout cel pour vivre encore plus longtemps, et pouvoir un jour débarrasser ce monde d'une engeance qu'il n'aurait jamais dû connaitre, une âme damnée et ses lieutenants, tous prêts à se déchainer, eux et leurs forces, sur ca paradis ambiant. Ainsi, qu'importe le sacrifice de ses congénères, mais il devait survivre, pour être là le moment approprié, et mettre fin à tout cela. A cet instant seulement, il aurait le droit de se décharger de son fardeau, d'abandonner son devoir pour enfin se reposer. Il était après tout bien connu que seule la mort libérait de ses serments. La première n'avait pourtant pas réussit à cela, peut être que la seconde y parviendrait. C'était de toute façon le seul horizon qui lui parvenait. Mais il s'en contentait avec le sourire, prêt à lui faire face le moment venu. Après tout, c'était un choix, et la conséquence de son existence. Nul moyen de s'en détourner....

Ah, et voila! Il s'était encore surpris à penser à tout ça! Vraiment, il était irrécupérable! Il avait du coup même marché sans vraiment y prêter attention. Résultat, hé bien, il se demandait où il était. Bon, ce n'était pas vital en soit, mais un peu dérangeant tout de même. Enfin, il n'avait que ce qu'il méritait. Son sourire s'élargissant à cette pensée, Dante reprit son chemin d'un pas assuré, malgré e fait qu'il ne sache en rien où il allait. l'important était d'avancer et de s'y rendre, où que ça se trouvait, le reste était secondaire. Voila comment il se trouvait ainsi à arpenter des rues inconnues d'un coin inconnu par lui de cette ville. Et c'est ainsi, tout absorbé à présent par sa balade joyeuse, qu'en tournant à l'angle d'une rue, il se trouva nez à nez avec une shinigami!

Voila une conséquence typique d'un problème récurant qu'avait l'arrancar, à savoir complètement oublier de se servir de ses nerfs de recherche! C'était aussi bien comme si ils n'existaient pas, tant il s'en servait peu. Chez lui, il avait juste besoin de vaguement repérer une pression spirituelle, forcement celle d'un hollow, puis de se diriger dessus. Après, vu la nature désolée de l'endroit nul besoin de faire appel à ses sens spirituels, sa vue suffisait largement. Voila pourquoi même en plein territoire à risque, avec la présence d'une telle puissance prêt de lui, il n'avait pas pris de précautions ni remarqué cette présence. Un jour, cette distraction lui coûterait cher, il s'en doutait...peut être même cette fois ci! Quoi qu'il en soit, le premier geste de Dante fut de s'arrêter net! En effet, un pas de plus et il emboutissait cette personne. Il avait beau ne quasiment pas avoir de pesquisas, il ne manquait pas pour autant de reflexes, bien au contraire. Mais ces reflexes se suffirent à ce geste d'arrêt pour ne pas violement rencontrer l'inconnue. Ses reflexes ne lui avaient pas fait saisir ses armes, pour la simple et bonne raison qu'il ne le voulait pas. Il avait beau se retrouver face à une shinigamie, inconnue donc, qui en voudrait forcement à sa vie en découvrant sa propre nature, il ne voulait en rien s'en prendre à elle, fut-ce pour protéger sa propre vie. Il avait des principes tout de même!

Et puis, c'était sans parler de la nature de la personne en question! Une très belle jeune femme, à ce propos. Dont la puissance qu'elle dégageait était aussi intense que sa beauté. Dante en grimaça presque de contrariété. Merde alors, une telle pression ne pouvait provenir que d'un capitaine. Ca allait lui poser des tas de problèmes supplémentaires, ça! Ca devait être son jour de chance, ou un truc du genre. En tout cas, tout portait à croire que ses moments de plaisir pouvaient à présent de compter en secondes, sur les doigts d'une seule main. Mais qu'importe, ce n'était pas ce qui allait arrêter Dante! Aussi, se reculant d'un pas comme en un geste de politesse, passant machinalement sa main dans ses cheveux comme pour les ébouriffer, le sourire encore aux lèvres et le regard insondable, il prit la parole d'une voix ferme, mais tranquille à la fois.

Bien le bonjour! Belle journée pour la saison, non?

Invité

Karakura… Petite ville du monde terrestre réputé pour ses boules de riz, ses sandwich, son fromage de brebis affiné dans des déjections porcines, mais surtout dans la Soul Society pour le nombre d’humain ayant des pouvoirs l’arpentant. D’un point de vue plus terre à terre, si l’on peut dire, c’est une ville du japon comme beaucoup d’autres. Un peu plus de 100 000 habitants, de grandes banlieues résidentielles proches de larges industrie donnant travail à nombre d’habitant l’effectuant dans la joie et la bonne humeur pour obtenir le salaire qui leur servirait à nourrir leur famille. Le tout baignait actuellement sous la douce lumière d’un soleil pointant au zénith, faisant chauffer le sol que ses rayons célestes arrosés continuellement, donnant aux habitants quelques morceaux de bonheur au milieu de leur labeur.

Néanmoins, dans les rues déambulait une jeune femme, belle et mystérieuse. Personne ne semblait la remarqué alors qu’on ne voyait qu’elle. De longs cheveux d’un bleu éclatant lui tombaient dans le dos, soulignant un important contraste avec ses yeux couleurs de rubis, rehaussant sa beauté au rang de déesse tellement cette dernière semblait transpiré de la jeune femme. Cette dernière avait d’ailleurs tout d’une combattante à l’ancienne mode avec son kimono noir et son katana à la ceinture. L’air froid et déterminé dépeint sur son visage lui donné réellement l’apparence d’une guerrière venue d’un lointain passé, mais dont, outre le sabre, les seuls charmes pourraient vous ôter la vie. Mais personne ne se tournait sur son passage… peut-être parce qu’il s’agissait d’un Shinigami ?

Kos-Mos était son nom. Capitaine était son grade.

La jeune femme n’était rien de moins que la capitaine de la 9ème division, mais que faisait-elle sur terre ? Et bien ma foi, pas grand-chose il faut l’avouer. Pour une fois d’ailleurs qu’elle n’avait pas grand-chose à faire, elle n’allait pas se plaindre. Elle était venue sur terre pour oublier l’espace d’un battement de cœur toute les taches administratives et toute la paperasse qui incombe à un capitaine. Soit à peu près 2 fois le mont Everest en hauteur de paperasse. Mais pourquoi n’a-t-elle pas fait cette pause au Seiretei comme elle aurait put si simplement le faire ? Simplement pour avoir la paix. Le Seiretei, c’était plusieurs dizaines, centaines même, de Shinigami, dont on ne sait combien pour lui rappeler ses nouveaux devoirs de capitaine…

Bon dieux qu’elle haïssait la paperasserie. Elle était un soldat à la base. Un soldat d’élite, peut-être, mais un soldat quand même, pas une meneuse d’homme aguerrit, et encore moins une personne capable de s’enfermer dans un bureau devant un tas de papier à remplir signature et formulaire. A vrai dire, même dans son statut de femme, elle n’était pas excellente, et n’allait pour ainsi dire jamais à la réunion des femmes Shinigami tellement cette dernière lui importait peu. Bon sang, la Soul Society était-elle tellement en manque d’homme valable pour nommer capitaine une personne ayant tant de mal qu’elle à se fier aux autres et à s’ouvrir à eux ? Il fallait bien le croire puisque c’était ce qui lui était arrivé…

Un instant durant sa marche, la jeune femme leva les yeux au ciel, laissant la douce chaleur solaire imprégner sa peau. Ses sens s’ouvrirent au monde qui l’entourait. De nombreuses vie humaine, quelques Hollows, voila ce qui le composait, rien de bien anormal donc, sauf un détail. Une énergie spirituelle différente des autres, et plus puissante. Elle semblait être un mélange entre celle d’un Hollow et celle d’un Shinigami, quoique plus proche du Hollow… Un Arrancar… Rien de bien important tant qu’il ne venait pas la déranger, elle n’était pas en missions et pouvait donc se permettre de royalement ignorer sa présence, puisque n’étant pas un objectif à éliminer.

La jeune femme continua donc de déambuler sans aucun but, son papillon de l’enfer flottant toujours paisiblement à coté d’elle. Se laissant porter par le vent, elle n’avait cure de ce qui se passait autour d’elle, laissant les rares humains avec suffisamment de puissance spirituelle se retourner en sentant sa présence, sans pour autant parvenir à la voir. Et même si ils y parvenaient, cela ne l’aurait sans doute pas affecté plus que cela. Qu’ils la regardent, si sa les amuses, mais le premier qui d’une façon ou d’une autre lui rappelait ses devoirs de capitaine allait passer le pire quart d’heure de sa courte existence.

Ses sens toujours en éveil, quelque chose l’interpella. L’Arrancar… lentement, mais surement, et à coup de nombreux détour, il se dirigeait vers elle, cela ne faisait aucun doute. Il n’était qu’à quelques mètres à peine désormais. Comptait-il l’attaquer ? Pensait-il pouvoir la vaincre ? Instinctivement, au tournant de la rue elle se campa, immobile, la main droite sur la garde de son Zanpakuto, la gauche juste derrière cette dernière, sur le manche, son pouce prêt à pousser cette garde afin de déclencher un coup ultra-rapide avec ce dernier si le moindre danger se profilait…

Quelques secondes encore…
Quelques instants…
Le voila…

L’Arrancar arriva au niveau de la jeune femme… et manqua de la percuter de plein fouet, loupant de peu l’atterrissage en catastrophe dans la poitrine de l’Ange. Son physique et sa tenue était plutôt atypique pour un Arrancar. Un long manteau rouge surmontant une veste noir et dans son dos deux holster soutenant deux pistolets fait d’énergie spirituelle semblable traits pour traits à ces semi-automatiques fabriqués par les hommes. Son visage n’était pas des plus marquants, si ce n’est ces cheveux peut-être. D’un blanc immaculé, il contrastait avec la jeunesse apparente de son visage. Un sourire au lèvre, il lui parla, calmement, tranquillement, avec une notion de fermeté dans sa voie…

Bien le bonjour! Belle journée pour la saison, non?

La main toujours sur la poigné de sa garde, Kos-Mos jaugea un instant le nouveau venue qui semblait se foutre allègrement de sa tête. Un Arrancar qui croise le chemin d’un Shinigami et qui lui parle de la météo, voila quelque chose de peu courant. Néanmoins, Kos-Mos savait que tout les Arrancars n’était pas du cotés d’Aizen, mais dans son esprit, les doutes au sujet de celui là demeurait encore nombreux… Son regard le parcourut rapidement de la tête au pied, cherchant le moindre signe de menace. Un instant plus tard, sa voie se fit entendre…

- Vous avez 30 secondes pour décliner votre identité et vos buts, Arrancar, passé ce délai, je me verrai contrainte de vous éliminer.

Ses paroles avaient été froide, quasi-mécanique, quand elle les avait prononcer. Pas la moindre hésitation, pas la moindre crainte, et ce regard dur pour appuyer ses propos, elle était on ne peut plus sérieuse. Ses mains quand à elles, étaient restés en position, prêtes à dégainer son sabre si le besoin s’en faisait ressentir afin d’éliminer son adversaire avant qu’il ne puisse représenter une menace, du moins l’espérait-elle, elle n’avait pas vraiment envie de se battre sérieusement, et le faire l’aurait relativement contrarié si l’on peut dire…

Invité

Bon, un point positif, il n'était plus perdu. Enfin, pas vraiment, vu que sa situation géographique venait de s'affiner grandement. Il était passé de "quelque part dans les ruelles de la ville" à "devant une shinigamie potentiellement très dangereuse". Bon, il se serrait peut être volontiers passé d'une telle précision, mais quand on tombe dans les ennuis, on essaye de relativiser comme on peut. Et puis comme s'inquiéter d'une situation qui était de toute façon inéluctable ne l'avançait à rien, il préférait à songer à d'autres aspects de la question. Comme par exemple le fait que la jeune femme était en fait assez jolie. Il était même sûr que si elle quittait cet air froid et dur pareil à celui d'une arme, elle serait d'autant plus ravissante. Car son expression ne laissait pas le moindre doute, la faisant apparaitre telle une dame de fer: une personne avec qui on ne transigeait pas à moins de vouloir subir quelques ennuis douloureux. Et comme, coté ennuis, Dante avait été assez servi ces derniers temps, il espérait pouvoir cette fois trouver un moyen d'y réchapper. Surtout que vu ce qu'il ressentait de la puissance spirituelle de sa vis-à-vis, les ennuis ne se contenteraient pas cette fois d'être minimes. Car si lui, qui avait des pesquisas aussi à l'affut qu’ un ours rassasié en hibernation au cœur de l'hiver, percevait que la jeune femme était puissante, c'est qu'elle devait l'être énormément. Et avec un peu de chance, assez forte pour l'empêcher de prendre la fuite ou de s'en sortir en l'assommant. Ce qui réduisait considérablement sa marge de manœuvre. Mais bon, comme toujours, il ferait avec, et on verrait bien ce qu'il se passerait. Agir dans l'instant, il n'y avait que ça de vrai.

Se fut donc d'une voix sereine et égale qu'il reprit la parole, comme si la menace dans la voix de son interlocutrice était inexistante et qu'il s'agissait d'une rencontre tout à fait anodine, qu'il lui répondait sur une simple envie.

Dante, arrancar, comme vous dites. Et pour seul objectif celui de retrouver son chemin. Ah, et peut être de trouver une pizza et un sunday à la fraise en passant, tant qu'a y être.

Et, puisque j'ai répondu à vos questions sans y être obligé, peut être que vous pourriez aussi me dire ce qu'il en est de vous? Ca vous arrive d'ailleurs souvent de menacer d'extermination tout ceux que vous rencontrez?

Sur ces mots, Dante s'était adossé contre le mur à coté de la shinigamie, se plaçant ainsi dangereusement prés d'elle, mais semblant toujours l'ignorer, voir ne pas s'en rendre compte. Son regard, passant entre ses mèches folles, était fixé avec sérieux sur la personne de Kos-Mos, attendant visiblement sérieusement une réponse. Car il pensait vraiment ce qui disait. Dante était opposé à toute forme d'autorité, et ce n'était pas celle de la violence qui allait le faire plier. Si ce brin de fille croyait que son statut de shinigamie lui suffisait à exiger ce qu'elle voulait de lui, elle serait mal barrée. Il agissait seul dans son coin depuis des lustres, et ce n'était ainsi personne qui pouvait se permettre de le commander. Seul, il n'avait après tout eu besoin de l'approbation de personne pour mener son devoir à bien, et comptait bien continuer ainsi. Il se considérait un peu comme un agent indépendant, ce n'était donc pas pour se voir traiter en subalterne par le premier shinigamie venu, quand bien même fut-il une femme. D'ailleurs, rien que ce fait ne présageait pas du meilleur. Dante ne s'en était jamais bien tiré avec la gente féminine de son vivant, sans trop savoir pourquoi d'ailleurs. Elles finissaient généralement par dire qu'il était impossible, avant de claquer la porte, tandis que lui haussait les épaules et continuait à mener sa vie. Et il se doutait que cela n'avait pas dû s'arranger depuis sa holowmorphose et tout ce qu'était devenue sa vie par la suite.

Autant dire que la situation était bien mal partie. Ce qui en soit ne perturbait pas plus que cela l'arancar. Après tout, depuis le temps, il avait vécu tellement de choses qu'il en faudrait vraiment plus que beaucoup pour le déstabiliser. Pas de l'arrogance ni de la suffisance, non, juste une immunité à des états comme la panique, la surprise, et autres petits tracas de la vie quotidienne. Quand bien même se retrouverait-il face à Aizen lui même, ses chances de broncher restaient faibles. Passer des lustres à vivre dans le Hueco Mundo et à y traquer out ses habitants, ou un monstre incroyable pouvait vous sortir sous le nez dans la seconde, devait y être pour quelque chose. Il pouvait aussi bien être de taille ou non face à ses adversaires, il l'ignorait totalement et s'en moquait, pour se lancer directement dans le vif du sujet. Qui vivra verra était une maxime qui lui collait bien à la peau, en quelque sorte. Donc, que sa rencontre de la journée décide de le hacher menu ou non ne lui faisait ni chaud ni froid. Il préférait évidement l'éviter, mais bon, là, ce n'était pas vraiment lui qui en décidait. Et puis, qui sait, pour une fois, il pourrait peut être avoir un peu de chance?