Réclamation : Kazuki déserte , combat a mort face au capitaine de la 6 ème division...[ PV ]

Byakuya n'aimait pas la pluie. Surtout lors de ces moments de chaleur. Non, pas de chaleur. De lourdeur. Comme si un orage menaçait. Comme si le climat s'était rendu complice de la situation. La pluie, c'est le ciel qui exprime sa souffrance et sa tristesse. L'orage était la conséquence de ces sentiments : la colère. Selon le taux de douleur, l'orage était plus ou moins violent. Une simple ondée jusqu'à l'ouragan. Cette comparaison climatique était vraie dans le ressenti de Byakuya.

Ce qui arrivait était ce qu'il craignait depuis la triple trahison qu'elle avait subi il y a si peu de temps. Alors qu'auparavant, on craignait et on évitait d'aller à l'encontre de l'autorité. Les shinigamis avaient pris des aisances envers leur Institution et leur supérieur en titre. Mais la Soul Society ne méritait-elle pas ce qui lui arrivait ? Car depuis peu, Byakuya comprenait que ce qu'il croyait être u modèle de stabilité, de transparence et de droiture n'était qu'une illusion. aien l'avait prouvé. Il avait pu tromper, leurrer, aveugler tout le monde, car le moment était propice à cet abus de confiance. La Soul Society refusait de reconnaître ses torts et ses faiblesses.

La rencontre de Byakuya avec Lelouch, son ancien vice-capitaine avant Renji Abarai, avait bousculé pour la seconde fois en peu de temps les convictions de Byakuya. Le jeune homme, il y a un siècle encore, était un adolescent fougueux qui respectait ses ancêtres tout en montrant ses opinions et ses états d'âme. Son rang avait réduit une part de sa subversion. La mort d'Hisana, l'adoption de Rukia terminèrent d'enfermer le volcanique prodige dans une prison de glace.

Mais depuis peu, une étincelle avait rallumé la brindille du foyer. Ichigo Kurosaki.

La découverte du cas de Lelouch avait soufflé sur la braise. Mais la pluie qui tombait aujourd'hui apaisait la flamme, car on avait confié une mission à effectuer sur Terre, une mission à propos de l'obéissance et le respect des règles.

Pourquoi y avoir envoyé Byakuya ? Deux raisons à cela : Byakuya était déjà sur terre (même s'il devait bientôt rejoindre la Soul Society) et cela concernait la Sixième Division au premier chef. Plus particulièrement, il s'agissait du troisième siège, Mutou Kazuki, qui avait communs un impair. Le fautif devait être capturé, amené à la Soul Society où l'on jugera ses actes. Il sera condamné. Byakuya ne savait pas pourquoi Kazuki était sorti du droit chemin, mais il n'aurait pas besoin de le savoir. Byakuya devait récupérer Kazuki, pas procéder à son jugement. Il devait bien se moquer des raisons de ses fautes. Kazuki, d'ailleurs, aurait droit ) un procès exemplaire. La Soul Society avait perdu de sa superbe, après l'affaire Aizen-Rukia- Kurosaki ; puis les questions sans réponses claires sur la dissimulation de ce qu'on appelait ls Vizards. Alors quelqu'un devrait payer pour que le Gotei 13 redevienne crédible et menaçant. Pour éviter de voir se renouveller les actes de rébellion. Byakuya était d'autant plus révolté que l'opprobre tombait une fois de plus sur sa division. Renji, qui avait désobei pour affronter Ichigo puis avait pris le parti des Ryokas et combattu son capitaine ; la défaite de Byajuya Kuchiki face à Ichigo ; et maintenant ça.

Le cœur lourd, mais l'esprit déterminé, le Capitaine s'avançait progressivement vers l'endroit où se trouvait Kazuki. Une fois qu'il eut repéré sa position exacte, Byakuya quitta son Gigai en avalant un mod soul, vêtu de sa tenue de shinigami et de sa veste de capitaine. Il alla à la rencontre e son troisième siège. Ce dernier marchait dans sa direction et ressentit son reiatsu avant même de le voir, tellement il était puissant. Byakuya planta alors ses yeux bleus dans les pupilles de Kazuki et déclara simplement.

- Je dois te ramener à la SOul Society.

Cette simple phrase avait le sens caché suivant : "Obéis, ne te débat pas. De toute façon, tu iras là bas quand même. Reste à savoir si ça sera entier ou en morceaux".

Mais Byakuya savait à l'avance que son avertissement tomberait à l'eau et que la confrontation serait inévitable.

Pour toute réponse à la boule de particule spirituelle qu'avait envoyé le capitaine, Kazuki sortit de son fourreau le zanpakuto de feu qui était le sien. Il contre-attaqua immédiatement et fit exploser de mille feux le Shakko Hô. Pensant profiter de l'absence de visibilité (quelle prétention...) de son supérieur, il surgit de la fumée et le menaça de sa lame avant de battre en retraite de quelques pas. Byakuya ne bougea pas d'un pouce, nullement impressionné, ne tiquant même pas à la plainte de Kazuki. Pourquoi en arriver là ? Il devait pourtant avoir la réponse, non ? Il savait mieux que personne la faute qu'il avait commise.

Et cette faute, il la confia à Byakuya sans aucune pudeur. L'amour. Beau sentiment que voila, il méritait mieux que de la violence et de la peine. Mais l'amour était un puit de souffrance ; Hisana manquait tellement au jeune noble. Mais il fallait rester sobre, continuer sa route comme avant, l'amour....

- Les Shinigamis sont des guerriers. Défendre les intérêts de la Soul Society doit passer avant sa vie personnelle.

Il utilisa le shunpo - celui là même qui avait surpris Ichigo lors de leur première rencontre - et se retrouva dans le dos de Kazuki. Il attrappa violemment le bras gauche de Kazuki et lui fit une clé de bras avec sa main gauche, et envoya un Byakurai avec sa main droite droit sur l'épaule de Kazuki.

- La Soul Society doit régenter un monde difficile à l'équilibre précaire. elle ne peut se permettre de prendre en compte l'individu et ses sentiments.

Non, la soul society était loin d'être une utopie. Et plus le temps passait, plus Byakuya découvrait la noirceur cachée de celle-ci. Aizen avait eu l'avantage de dévoiler les zones d'ombre d'un lieu où planait en permanence le mystère et où la liberté était une notion floue et bafouée (à l'image de ce qu'on appelait le Repaire des Asticots).


HRPG : Shakka Hô est de couleur rouge

Byakuya avait bel et bien touché Kazuki. Le Byakurai avait fait mouche et le sang perlait puis se mit à couler sur l'épaule du shinigami. L'impact du sort de kido fumait encore sous l'effet du choc. Son contact était net, soulignant son efficacité et sa précision. Comme le Capitaine s'y attendait, Kazuki chancela mais décida de continuer. Mourir au combat, la plus belle mort pour un héros. Et qui plus est, sacrément romantique dans une histoire d'amour. Cela tournait à la pièce de Shakespeare.

Le bras blessé était inutile. Kazuki dut changer l'arme de main, ce qui allait compliquer encore plus son entreprise de résistance. Pourtant, il persistait dans sa conviction, à attaquer tout en harragant son supérieur hiérarchique de contes de fées irréalisables. Une nouvelle Soul Society ? Vu qu'il allait bientôt mourir, son projet restera à l'état de rêve. Car le monde des shinigamis étaient un monde militaire, chargé de conserver un équilibre. Depuis quand des hippies, la fleur au fusil pourraient permettre une société entière et régie par des lois précises et strictes, de sauver le monde ? Belle illusion que voila. Les belles paroles d'un mourant idéaliste.

Etonnement, et malgré son état, Kazuki résistait bien et ne voulait pas laisser le temps à Byakuya de répliquer. Quoique cela n'était pas vrai : le capitaine faisait en sorte de temporiser le duel pour en savoir plus et comment mettre en scène la suite de son plan personnel concernant Kazuki.
Sorte de pied de nez à la Soul Society.
On avait fait passer Lelouch pour mort.
Byakuya cacherait la mort de Kazuki.

Car les dernières phrases qu'il avait dite correspondaient au fond de la pensée de Byakuya au sujet de la Soul Society depuis quelques temps. On l'avait bien vu avec Rukia : la Soul Society avait sa propre définitiion de la justice, et celle-ci était totalement injuste et arbitraire. Byakuya avait été aveuglé au point de tuer sa propre soeur et de détruire une promesse faite à l'amour de sa vie. Seulement, c'était bien parole de soldat que de croire qu'on pouvait diriger avec le coeur.

Par un déplacement rapide, Kazuki voulut surprendre byakuya par derrière. Byakuya leva son bras droit et sa lame arrêta celle du Zanpakuto du Troisième Siège. au lieu de remettre en cause les convictions de Kazuki, et toujours de sa voix glaciale, il posa une question déstabilisante au Shinigami subversif.

- qui est-elle ?

OOC : c'est moi ou j'ai l'impression que mon Byakuya est totalement à côté de la plaque ?

Byakuya regarda droit dans les yeux de Kazuki et retira le sabre du sol où il avait laissé un trou très profond. Il rangea son sabre dans le fourreau et se retourna pour quitter la scène du duel. Avant de s'éloigner de la vue de Kazuki, il se mit à parler d'une voix forte et autoritaire.

- A partir de maintenant, tu n'es plus le troisième Siège de la Sixième Division. Tu n'es plus Shinigami. Tu es mort au cours de ce combat. Tu as intérêt à te faire discret. Si nos chemins se croisent à nouveau, je ne serais pas aussi magnanime, sache-le.

Puis le Capitaine quitta définitivement le lieu de l'affrontement. Tout en songeant à ce qu'il avait fait. Il était stupéfait d'avoir laissé en vie un homme comme Kazuki alors que quelques semaines plus tôt, il aurait tué sans pitié le Troisième Siège, vu qu'il avait parlé de tuer Rukia au nom de la loi. Kazuki avait eu plus de chance que sa soeur adoptive ou même que Renji, en définitive. Commençait - il à s'attendrir ? Etait-ce le souvenir d'Hisana qui avait réveillé le Byakuya sentimental et réactif ? Peut-être. C'était même certain. Sinon il ne l'aurait pas préservé.

Mais allait-il regretter son geste ? Le feu dans le regard de Kazuki...Ce n'était pas particulièrement rassurant. Quoique ... qui pourrait penser une seule seconde que cette personne, qui venait de se faire battre à plate couture par son capitaine, pouvait devenir...Quel était le mot ? Un Dieu ? Le mot était tellement fort et prétentieux qu'il pouvait prêter à rire. Byakuya cependant ne trouvait pas cela amusant. Même si Kazuki avait peu de chance de devenir un dieu, son capitaine avait tendance à croire que certaines choses peuvent arriver malgré tout. La trahison d'Aizen, la fausse mort de Lelouch. Alors il devrait le surveiller de près.