Repérage de talents

Byakuya Kuchiki ne se rendait pas très souvent (voire quasiment jamais) à l'Académie de shinigami de la Soul Society. A vrai dire, il n'avait que faire des apprentis qui ne maîtrisaient que difficilement leur art du combat. CEpendant, depuis quelques temps, Byakuya avait changé sa façon d'envisager les choses. A force de rencontrer des déconvenues, on décide de prendre les devants. Certaines personnes avaient quitté sa division de façon fort incongrue, et comme on dirait, il fallait battre le fer quand il était chaud et repérer des gens convenables dès le début. De tous les capitaines, il était l'un de ceux qui allait le moins souvent à l'Académie. A vrai dire...Il n'y avait jamais mis les pieds, même quand il était petit. En tant que noble, il avait droit à une éducation au sein de sa famille, que ce soit pour le comportement ou pour le combat. Pur produit de la famille Kuchiki.

N'avait jamais mis les pieds à l'Académie ? Non, ce n'était pas tout à fait vrai. Il y était déjà allé une fois. Pour aller annoncer à Rukia qu'elle était adoptée au sein de la famille Kuchiki. Tant de choses étaient arrivées depuis...

Lorsqu'il pénétra dans l'enceinte de l'Académie, les professeurs et élèves présents le regardèrent avec de grands yeux surpris et certains s'inclinèrent sur son passage pendant que d'autres chuchotaient. Il se moquait des réactions des autres. Il finit par s'adresser à un des professeurs réputés de l'Académie, qui avait senti son Reiatsu et qui s'était précipité pour l'accueillir. Byakuya lui demanda de le mener à la Cour d'entrainement. Le professeur, calme, le précéda dans les longs couloirs de l'Académie pour l'emmener dans une cour ouverte où des élèves s'entrainaient au kido. Le professeur informa le capitaine de l'emploi du temps de cette classe avant que Byakuya ne le congédie poliment et resta seul avec les élèves.

Hj: Désolé j'ai reppri le début de mon ancien RP parce que je n'avais pas d'inspiration ...

Seiki s'était levé tôt le matin, comme tous les matins de cours il aimait venir à l'académie avant les autres élèves pour rester un peu seul avant qu'elle ne grouille d'apprenti Shinigami. Le jeune garçon s'installa donc sur une branche à mis hauteur de "son" arbre favoris où il allait tous le temps, au début, entre et à la fin des cours. Il posa son dos contre le tronc et se mis de la façon la plus confortable qu'il avait trouver jusqu'à présent, une jambe tendue et l'autre recroqueviller. Avec son bilboquet il passa près de une heure à ne rien faire et à regarder peu à peu les futurs shinigamis arrivés. Le gong qui signifier le début des cours retentit et tous les élèves y compris Seiki rentra dans leurs salle de classe respective. Les journées cours était presque tous le temps les mêmes ce qui ennuyer un peu le jeune garçon qui lui voulait un peu plus d'action, comme tous le monde dans sa classe. Une heure passa, puis deux, puis trois... GONG. De nouveau le gong se fit entendre, mais cette Fois ci c'était pour avertir les jeunes shinigamis de la fin des cours. Seiki remonta dans son arbre et quelques minutes plus tard il entendit.

-Toute les personnes venant des derniers quartier du Rukongai sont des moins que rien!

Le jeune garçon qui venait d'entendre ça sauta de l'arbre, il vit alors que c'était une personne de l'académie un des plus ancien élève d'ailleurs, il ne connaissait pas son nom mais répliqua.

-Peut être que nous faisons partis des "bas-quartiers" mais vous vous êtes incapables de devenir des shinigamis

-Quoi!? Un moins que rien comme toi ne peut pas comprendre!!

"Un moins que rien!? Je ne suis pas venu à l'academie pour fuir les "bas-quartiers". Je suis venu parce que je veux devenir un shinigami qui sera respecter. Et si tu continue à critiquer les pauvre de moins que rien, je commencerai... D'abord par te tuer"

À la fin de sa phrase le jeune garçon retira légèrement son sabre de son étui qu'il avait dans le dos...

-Allons calmer vous vous deux !

Un professeur venait de se faire entendre entre les deux jeunes garçons qui était sur le point de se battre. Seiki rangea son zanpakuto, il reprit son bilboquet et quitta l'académie pour se diriger vers les terrains d'entraînement. Ce jour là il avait cours de kido, mais le jeune shinigami avait décider de ne rien faire et il ne fairait rien, ça faisait parti du caractère de Seiki, ou il avait envie ou n'avait pas envie. Arriver sur place le jeune garçon vit que son professeur discutait avec une personne qu'il ne vit pas très bien, mais sa bure blanche ne tromper pas, c'était un capitaine. Il n'en avait que faire.

- Atsuki ! Tu es en retard !

Le professeur qui discutait avec le capitaine venait d'interrompre sa conversation avec lui pour réprimander le jeune shinigami.

- Et alors !

Le jeune garçon s'allongea dans l'herbe, une main derrière la tête et l'autre manipulant son bilboquet

Alors qu'il était encore avec le professeur (avant que celui - ci ne s'éloigne), Byakuya avait aperçu le rapide échange qui avait eu lieu devant ses yeux avec cet élève qui, au lieu de s'entrainer, jouait avec un jeu d'adresse étrange. Certes, le jeu en question pouvait tester réflexes et capacité de concentration , mais Byakuya n'aimait pas le comportement détaché de l'étudiant face à son professeur. Ce garçon était l'illustration même de ce que le Capitaine de la Sixième Division reprochait à la Soul Society de maintenant.

Certes, laisser cour à la personnalité des gens permettait de mieux faire passer les difficiles tâches quotidiennes et les luttes incessantes. De sorte que, pour une institution militaire, le Gotei 13 n'avait pas non plus la sévérité d'une armée. Néanmoins, le conformisme avait ses avantages dans la lutte contre les rebelles : lorsqu'on ne marche pas au pas, la punition arrive séance tenante. De sorte que tout type de comportement oisif dont il était spectateur n'aurait aucune raison d'être : tout le monde serait dans le rang, une seule ligne, et le tribunal militaire à la moindre incartade.

Mais Byakuya, si respectueux de l'ordre qu'il fut, pourrait-il tolérer cet ordre radical ? Sur certains points, évidemment, oui. Mais lui même avait violé des lois. Et il en violerait encore. Même si la Soul Society aurait tout intérêt à tenir mieux ses rênes, il n'en demeurait pas moins qu'on ne pourrait priver toutes les âmes d'une part de liberté.
Déjà qu'on taxait la Soul Society d'être une dictature déguisée...sans parler de l'inquiétante association de Mutou Kazuki....

Byakuya, le coeur se serrant légèrement, se dépêcha d'évacuer loin de son esprit toute pensée relative à son troisième siège. Alors que les autres élèves Shinigamis s'entrainaient avec ardeur, l'élève ne bougeait pas. Byakuya s'approcha de lui, de sorte à ce que son ombre recouvre entièrement le corps allongé sur l'herbe, et dit sans aucune transition ni formule de politesse....

- Pourquoi ne t'entraines-tu pas ?
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il faudrait une bonne explication au capitaine pour que cette fainéantise reste impunie. L'oisiveté est vice ; elle détâche au fur à et mesure les gens de la réalité si l'on en abuse. La Soul Society était en crise, et les élèves shinigamis jouaient au bilboquet ? Si le Capitaine en chef voyait cela, ce jeune shinigami disparaitrait, complètement consumé dans les flammes.

Aujourd'hui, Seiki avait dcidé de ne rien faire. Même la présence exeptionnelle d'un capitaine n'encouragea pas le jeune garçon qui préféra jouer avec son bilboquet et se reposer tranquillement dans l'herbe, les cheveux au vent. Le capitaine Kuchiki venait de se rapproché du jeune garçon, il était à présent devant le jeune garçon se qui lui fit de l'ombre. Brusquement le jeune shinigami s'était levé et avait croisé le regard presque vide de l'homme qui se présentait devant lui.

- Pourquoi ne t'entraines-tu pas ?

Seiki se leva et regarda le capitaine, le regard froid et glacial, le jeune garçon ne se laissa pas intimider par la différence de taille qu'il y avait entre les deux personnes. Ses yeuc ressemblaient à ceux d'un animal sauvage qu'on ne pouvait pas apprivoiser et qui attaque dès que quelque chose ne lui plait pas, c'était une transformation qu'il avait subi lors de l'enterrement d'âme. Ce n'était pas le seul dans ce cas là, le capitaine Komamura Sajin avait lui aussi changer, mais lui c'était bien plus voyant, il avait une tête de chien mais cela ne l'a pas empecher de se hisser jusqu'au rang de capitaine.

- Qu'est-ce que ça peut te faire hein?

Seiki continuait toujours de regarder le capitaine avec son regard glacial.

- Àprès tous, tu es capitaine non?

[Je te réponds dans la journée. Toutes mes condoléances pour ton personnage mdr]

Les personnes présentes sur le terrain d'entrainement avaient entendu différents tons de voix à proximité. Et ils avaient entraperçu l'un des enseignants se promenant à côté de Byakuya Kuchiki, Capitaine de la Sixième division. Aucune d'entre elles ne lâcha du regard la scène qui se passait devant eux. Le Capitaine avait adressé la parole à un élève de l'Académie. Lui, qui n'adressait jamais la parole à personne en premier !!! C'était déjà inoui en soi. Mais il y avait plus étonnant...
L'étudiant avait répondu au Seigneur Kuchiki avec une insolence extraordinaire. Les shinigamis en cours d'entrainement s'étaient tous interrompus et se disaient déjà dans le tête (car un silence effrayant régnait sur le terrain) que l'élève allait bientôt rejoindre la Quatrième Division...ou la morgue.

Byakuya écoutait avec patience la remarque volontairement impertinente et agressive de cet être insignifiant. Il l'ignora totalement et alla voir les autres élèves. Puis il décida de s'adresser à l'ensemble des personnes présentes.

Byakuya : Je prends en charge cet entrainement.

L'ambiance déjà froide se mit à geler en une seconde. TOus les étudiants étaient cloués sur place, même ceux en dernière année d'études. Certains levèrent un regard courroucé vers Seiki pour les avoir mis dans une telle panade. Un Etudiant - Assistant, chargé de surveiller l'entrainement à la place des professeurs, s'approcha de Byakuya mais sans lui dire un mot.
D'un simple coup d'oeil, le Capitaine l'interrogea du regard. L'Assistant répondit d'une voix peu assurée et en courbant le buste.

Assistant : Il s'agit d'Atsuki Seiki, Kuchiki - Dono.

Byakuya perdit à nouveau son regard dans la foule et imposa à nouveau le silence (des murmures étaient nés pendant l'intervention de l'Assistant. Byakuya glissa quelques mots presque inaudibles à l'Assistant qui éleva la voix pour faire passer le message du Capitaine.

Assistant : Mettez - vous tous deux par deux.

Ceci fut fait dans la minute. Tout le monde avait un opposant, sauf .... Seiki. Byakuya avait calculé son coup, bien sûr. En un coup d'oeil, en pénétrant sur le terrain, Il avait remarqué qu'il y avait un nombre impair.