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 HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'

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MessageSujet: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptySam 25 Avr - 10:29

    Tranquillité: C'était à ce moment le sentiment premier que ressentait Haiji. Après des mois et des mois d'entrainement, ses muscles se relachaient enfin. Qu'un peu puisque chaque jour, il travaillait quand même son endurance: course, nage, apné, tout y passait. Mais cet entrainement physique n'était rien face à l'éprouvant sentiment de fatigue qui l'avait tiraillait des mois durant. Mais il faut dire que pour la première fois de sa vie de shinigami, Haiji était fier de ce qu'il avait entreprit. Il avait prit ses propre décision, il avait suivit son propre chemin sans que personne ne lui dicte.

    La liberté. C'était un sentiment tellement puissant et enivrant. Qui pouvait un jour prétendre ne pas vouloir être libre? Levant la tête vers le ciel , Haiji put observer un vol d'oiseau qui migrer vers l'ouest. Oui, l'oiseau n'avait rien à envier à l'homme. Il avait conquit tout les éléments: l'eau, le ciel et la terre. Il était d'après Haiji une forme supérieure à l'homme. L'exilé marcher, rajustant sa longue écharpe qui recouvrait son visage jusqu'au nez. Depuis son retour des terres chaudes, il n'avait pas réussit à s'habituer à la température humide de Karakura.

    Amertume. Peut être qu'en fait, tout ce qu'il avait fait été inutile? Le jeune homme sauta la barrière devant lui, c'était le portail de l'école de Karakura, fermer en cette fin de soirée. Kazuki été...exilé.. Orihime ne semblait pas en danger d'après ce qu'il savait... Est-ce qu'il avait eut raison de partir?... Si jamais il était resté bien gentiment à la Soul Society, est-ce qu'il n'aurait pas réussit à raisonner Kazuki tout en ayant un oeil sur Orihime?... C'était tellement facile de faire des suppositions. L'exiler lâcha un juron en regardant autour de lui.

    Le parc qui bordait l'école de Karakura était immense. Cette cours improvisé, bucolique, apaisé l'amertume du jeune homme. Être dans un endroit i beau , en paix avec la nature ne pouvait le renfrogné mais au contraire le détendre. Il s'accorda un répit dans ses sombres pensées et s'essaya au pieds d'un chêne , posant le sommet de son crâne contre l'écorce de l'arbre, le jeune homme ferma les yeux.. Bien qu'il tentait de ses détendre, il continuait irrémédiablement à réfléchir... C'était dans sa nature.


    **Ou est-ce que j'en suis? Me demander si mes choix ont été judicieux est inutile. Je l'ai fait..Mais je dois savoir si ce que j'ai fait ne mettra jamais la vie de Kazuki et Inoue-chan en danger.. Je dois m'en assurer car si tel est le cas...Ce sera ma honte, mon fardeau que je devrais porter jusqu'à ma mort..**


    Dans un effort pour se reprendre, Haiji ouvrit les yeux en regardant le ciel. Le soleil dardait les dernier rayon de cette fin de journée sur le visage de l'exiler. Un léger sourire aux lèvres, il regarda à sa gauche... C'est là qu'il la vit. Une jeune fille au cheveux vert, fine..Elle lui faisait dos, peut être ne l'avait elle pas remarquer... Haiji lui enragé. Il aurait dut sentir le reiatsu..Mais perdu dans ses pensées, il n'en avait pas ressentit la puissance..

    « - Beaucoup de rumeur courent sur toi. Des Hollow.. Tes semblables aussi.. On dirait partout qu'une femelle à la crinière verte serait Fraccion d'Ulquiorra...Si tel est le cas...Nous sommes enemies. »

    Rancune. Un raisonnement rapide, basé sur une ancienne rancune envers Ulquiorra. Il le détestait pour plusieurs raisons. Il l'avait déjà côtoyait au coeur d'une bataille entre Menos Grande et shinigamis. Il avait fait partit de la bataille..Mais aujourd'hui, aujourd'hui il n'était pas là, et d'après ce qu'il avait entendu durant son périple,elle était son bras droit...

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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptySam 25 Avr - 17:14

    C’est lors de cette journée ensoleillé que l’affliction allait s’installer dans son cœur comme un vent de folie qui agrippe les esprits les plus forts…

    Elle avait une énième fois réussi à s’échapper pour un temps de ce monde diaphane aux reflets dramaturgiques qu’était le Hueco Mundo. Enfin… « Réussi » n’était plus le mot approprié. Cette fois, elle n’avait rien « réussi », car personne n’avait tenté de la rattraper. A présent, « on » la laissait faire car Il savait qu’elle reviendrait vers Lui de toute façon. Elle avait simplement besoins de retrouver la Terre de temps en temps… Elle qui n’était pas née de la peur comme les autre êtres engendrés par le Hôgyoku. Elle qui était à la fois une erreur et la plus belle création de celui qu’elle avait finalement accepté de considérer comme maitre. En tant que tel, Aizen la laissait donc libre de ces mouvements. Quoi qu’elle fasse, jamais il ne lui reprocherait, car Il savait qu’une fois qu’elle avait accordé sa loyauté et sa confiance à quelqu’un, rien ne pouvait plus faire vaciller son cœur.

    Un chant d’oiseau venu de la cime d’un arbre, un papillon voletant difficilement au gré de la légère brise tiède, des odeurs enivrantes et emplie de souvenirs… Aucun doute, jamais elle ne pourrait préférer le palais de nuit à ce monde de lumière et d’émotions. Au gré de ses pérégrinations, elle se retrouva face à une école, apparemment la section lycéenne. D’un regard songeur, les lèvres légèrement entrouvertes, ses jambes s’arrêtèrent progressivement devant le portail. Presque instinctivement, elle agrippa la grille et se mit à escalader pour sauter à l’intérieur du complexe. Personne. Vacances ou week-end sans doute, même ça, elle l’avait oublié… De lointains souvenirs commençaient à se frayer un chemin depuis les limbes de sa mémoire. Le lycée…Cela faisait si longtemps… Il lui suffisait de fermer les yeux et tout revenait, comme si seulement quelques heures s’étaient écoulées depuis… Elle se revoyait à Inaba, sa ville natale. Elle se projetait littéralement dans ce monde qui lui était si cher. Là-bas, sous le porche, elle revoyait Sohaku, celui qui avait été son premier petit ami à l’époque, en train de lui faire signe de le rejoindre, son air habituellement froid mais doux accroché sur son visage. En levant la tête, elle pouvait revoir son groupe d’amis discuter joyeusement sur le toit, les cheveux au vent. En passant devant le dojo du club de karaté, elle pouvait apercevoir et entendre son grand frère Shin s’entrainer avec ses deux meilleurs amis, un sourire joyeux aux lèvres avant de finalement venir câliner sa petite sœur…

    Son cœur se serra immanquablement à toutes ces évocations. Debout à l’entrée du dojo vide, une main sur l’encadrure de la porte, elle sentait à quel point tout cela lui manquait. Oui, à ce moment-là, elle aurait probablement tout donner, absolument tout, pour pouvoir retrouver tout ça. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait accepté d’obéir à Aizen, qu’elle suivait à présent Ulquiorra. Elle voulait juste… revivre. Elle souhaitait seulement retrouver les siens, retrouver ces minuscules fragments de bonheur qu’elle ressentait auparavant, au simple fait de se réveiller aux cotés de son cher Sohaku, de rire avec Shin… Était-ce… vraiment trop demander ?

    Elle sentit une larme couler sur sa joue, puis deux, puis trois… Sa vue se brouillait et ses muscles du visage se contractait en une expression horriblement douloureuse. Elle qui ne pleurait d’habitude jamais se laissait aller librement et en silence. Le soleil lui réchauffait le dos. L’impact des gouttes d’eaux salée tombées au sol résonnait dans la salle tapissée de bois vernis. Sa tristesse et sa mélancolie lui paraissait si lourdes… Mais elle ne voulait pas en faire abstraction. Jamais.

    Après un temps indéfinisablement long ou court elle sentit soudain un frottement sur sa jambe. Elle baissa rapidement les yeux, surprise. Une coccinelle… Juste une petite coccinelle rouge qui était en train de lui grimper sur la jambe nue. Elle se baissa et l’attrapa sur son doigt, observant attentivement la petite bête. Elle était comme celle de ce jour-là, il y à longtemps… Un jour d’été horriblement chaud et lourd. Un champ de fleurs immense. Sohaku allongé parmi les hautes herbes. Elle qui observait d’un œil attendris le petit insecte rouge à taches noires volant sur le patchwork bleu du ciel lipide. Ce souvenir refaisait surface mais elle préféra vivement l’enterrer au fond de son cœur avant de souffrir d’avantage.

    « J’aimerais être… comme la coccinelle d’autrefois…
    Un être minuscule que personne ne remarque… Un être qui apporte les bienfaits du ciel et de la terre au Hommes.
    »

    Oui… Et peut-être qu’ainsi, elle n’aurait jamais eu à souffrir autant, à perdre autant. Un bref sourire vint agiter son visage. Elle savait très bien ce que Sohaku lui aurait répondu si elle avait dit une chose pareille en sa présence : « Elle aura beau apporter tout les bienfaits du Monde, un insecte reste un insecte. ». Et de sa voix cristalline, elle ne pût s’empêcher de répondre à voix haute…


    - « Peut-être… Mon désir n’est encore qu’une minuscule graine dans une motte de terre, mais peut-être qu’un jour, une grande et belle fleur éclorera. Je souhaite être la petite coccinelle qui apportera un peu de « bonheur » aux gens qui me sont cher. »

    Les larmes s’étaient évaporées. Son visage était toujours triste mais paraissait plus serein, souriant légèrement. Elle allait faire volte-face pour repartir mais une voix dans son dos la sortie brusquement de sa rêverie.

    « - Beaucoup de rumeur courent sur toi. Des Hollow.. Tes semblables aussi... On dirait partout qu'une femelle à la crinière verte serait Fraccion d'Ulquiorra...Si tel est le cas...Nous sommes ennemies. »

    - « Hum ? »

    Les yeux encore un peu rougit par ses pleurs terminés, elle se retourna pour se retrouver devant un homme inconnu, le visage masqué par une grande et longue écharpe. Elle pouvait sentir un reiatsu semblable à celui de Kazuki émaner de lui. Un Shinigami ? Peut-être. Elle ne s’était pas encore assez bien habituée à sa condition d’Arrancar pour bien le deviner. Il semblait vraiment agressif. Une aura d’animosité extrême l’accompagnait. Elle eu du mal à croire que cette colère sourde lui était destinée. D’après ses paroles, il semblait connaitre Ulquiorra… Et avait apparemment déjà entendu parler d’elle. Comment cela se faisait-il ? Était-elle déjà si célèbre à Soul Society ? Était-ce à cause de ses particularités, celles qu’Aizen souhaitait garder pour lui ?

    - « … »

    Silencieuse, elle déglutit discrètement et se recula d’un ou deux pas à l’intérieur du dojo. Lui était toujours à l’extérieur, ainsi ne pouvait-il pas voir les dizaines de katana accrochés au mur à coté de la porte. Au moins, elle aurait une arme autre que son zanpakuto si ce type se décidé à l’attaquer. Car elle ne voulait se résoudre à utiliser Kodoku-Ô No Nageki tant qu’elle pouvait l’éviter. Cela serait admettre qu’elle était vraiment devenue un de ces monstres d’Arrancars. Malgré tout, elle n’allait tout de même pas se laisser faire. Pas après avoir compris toutes ses convictions. L’atmosphère était lourde, la pression était grande entre les deux être. Le rythme cardiaque de Kohané commençait à augmenter. Si jamais il faisait mine de l’attaquer, elle n’aurait aucune hésitation à se jeter sur le mur d’arme et à se saisir des katanas. Elle ne voulait plus mourir. Elle ne DEVAIT plus mourir. Elle ne pouvait se permettre de briser la résolution qu’elle venait de prendre.

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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptyLun 27 Avr - 19:54

Les grilles déformait le visage de la jeune fille lorsqu'elle se tourna vers son opposant. Nul doute. Tant de beauté, de grâce presque innocente, cette chevelure verte qui tomber en cascade sur ses épaules qui semblait si frêle. Cette jeune fille ne pouvait pas êtres humaine. En tout cas, elle n'en avait pas le reiatsu. D'un œil rapide et précis, Haiji put observer qu'elle se reculer, d'un ou deux pas seulement. Plissant les yeux, il l'observa. Elle restait silencieuse, confirmant ainsi ses dires.

D'un côté, il apprécier cette fille par sa simple prestance. Elle était silencieuse, et il aimait sa. Il n'aimait pas les combats bruyant, c'était déstabilisant, c'était presque puéril selon le jeune homme. Il observa le terrain. Son regard balayait les lieux comme si ils avaient été deux rayons X ultra précis. Au loin, derrière la jeune fille, le bâtiment lui empêcher de s'enfuir comme bon lui semblait, sauf si bien sur elle décidait d'en ouvrir les portes. Alors leur terrain de combat s'avèrerait immense et plein de recoin ou prendre en surprise l'adversaire.

Sans tourner la tête, son regard s'attarda sur une sorte de bosquet, un amas d'arbre sur le côtés qui pourrait servir à reprendre des forces si le combat s'avérer long. Puis finalement, son regard s'immobilisa sur la barrière qui les séparait. Des barres de métal épaisse et sans doute solide. Haiji savait qu'il aurait à commencer ce combat. Il le provoquait en provoquant la jeune fille. Baissant la tête, il ferma les yeux en respirant profondément, se souvenant de longue discussion avec Kazuki.



FLASHBACK a écrit:
Haiji était posé sur son lit. Il était allongé en une posture décontracté, presque désinvolte alors que Kazuki dardait l'air de ses coups de poings. Il regardait le jeune homme , un sourire en coin étirant finement ses lèvres charnues. Il savait que le manque de mission se faisait ressentir et que l'excitation de son ami était à son comble. Peu de temps avant, on leur avait dit que la sixième division allait connaitre un rebond, qu'ils allaient avoir des choses à faire. Il se souvenait que son ami lui avait demandé s'il compter s'inscrire pour la prochaine mission. Il se souvenait de son regard suppliant, de ses paroles inutile et démesuré pour tenter de le comprendre.

« - Ok »

Avait-il conclut. Roulant des yeux, il s'était retourner sur sa couche et avait fermer les yeux. C'est alors qu'un coup de poings lui coupa la respiration. Se relevant, il tentait de reprendre sa respiration en jetant un regard meurtrier à son ami mort de rire. Finalement et après avoir grogner, il se jeta sur Kazuki le plaquant au sol. Tout deux roulèrent et firent tomber une lampe, finalement, Haiji avait immobilisé son ami, il trônait sur son dos, les bras de son ami maintenu dans sa main, il avait alors prononcé trois mots.

« - Tu es mort. »

Ces trois mots résonnaient encore dans sa tête. Il se souvenait l'explication qu'il avait ensuite donner à Kazuki. Il se souvenait que, dans un vrai combat, aucun des deux adversaires n'aurait la gentillesse d'annoncer la mort de l'autre, de lui dire qu'il serait mort de cette erreur. Dans un vrai combat, la mort vous prenez et personne ne pouvait rien y faire. Caressant de ses doigts le bandage de Majinai, son long katana à l'allure maudite. Sa lame était détérioré, à la regarder, on aurait pu penser qu'elle tomberait en poussière en un simple coup. Son fourreau était tout aussi détérioré. Il semblait vieux et futile, mais son arme n'était pas à négliger...surtout après son entrainement.

Finalement, et en un simple Shûnpo, il apparut derrière la jeune fille. Il n'avait encore dégainé aucune arme. Mais en un simple coup d'oeil, il pouvait remarquer les katanas qui jonchaient le mur de l'entrée. Il esquissa un bref sourire. Ses armes ne pourrait lui faire aucun mal, mais elle pouvait s'avérer être dangereuse si elles étaient utiliser à bon escient et au bon moment.

Une brise fraiche vint soulever l'écharpe disproportionné de l'exiler. Son visage était à moitié couvert de cette écharpe, à la manière d'un assassin, ou d'un shinobi. Finalement, et après avoir regardait les cheveux vert de son ennemie voletait , il dégaina Majinai. La lame brillait sous l'éclat de la lune, et sans attendre d'avantage, il se rua sur son ennemie, maîtrisant sa haine, son aversion pour Ulquiorra afin de ne pas entacher son combat présent.
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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptyLun 27 Avr - 21:33

    un silence et rien. Rien d'autre. Il la regardait d'un air étrange, qu'elle n'arrivait pas à interpréter. Elle ne bougeait pas d'un pouce, les lèvres fines serrées comme si elle voulait se forcer à ne pas être à court de souffle. Elle avait en effet le cœur qui battait à tout rompre, comme s'il voulait lui perforer la poitrine. Loin d'être une preuve de manque de courage, cette réaction s'était déclenché malgré elle pour une raison simple, si simple... Jamais elle n'avait été la cible d'une telle haine, surtout venant d'un inconnu. Du coup, elle se retrouvait comme démunie, ne sachant comment réagir dans une situation comme celle-ci. De plus... jamais elle n'avait encore sérieusement combattu depuis qu'elle été devenu un de ces... monstres d'Arrancars. Sérieux désavantage si l'homme en face d'elle voulait lancer l'assaut... Il ne semblait pas plus bavard qu'elle, préférant la scruter d'un regard d'un bleu unique... Et... ce bleu était...! Elle qui n'avait déjà pas beaucoup bougée jusqu'à présent se figea encore plus. Cet homme avait des yeux aussi bleu que ce ciel d'été qui était devenu l'empire de la petite coccinelle ce merveilleux jour avec celui qui avait emprisonné son cœur. La surprise et la nostalgie entrava son âme et son esprit. Si elle avait pu, elle se serait laisser tomber à terre en un murmure inaudible et inutile... Un air douloureux sur le visage, elle serra discrètement les dents et les poings, se faisant violence.

    Malheureusement, elle ne pu voir l'homme se déplacer qu'au tout dernier moment...

    Elle écarquilla les yeux sous la stupeur. Malgré sa surprise, elle réussit à capter le reiatsu de l'individu et à deviner à l'avance qu'il allait à présent entrer dans le dojo, se plaçant juste derrière son dos. Elle se retourna juste à temps pour apercevoir l'éclat argenté d'une lame et sentir l'odeur de fer ancien. Par pur réflexe de survie, elle bascula sur le coté inverse à celui du point d'impact du zanpakuto ennemi. Sans prendre une seconde de répit, la jeune femme aux cheveux verts prit un fort appuie sur le sol grâce à sa jambe droite et se jeta sur le mur tapissé d'armes meurtrières. Arrivant dos au mur, elle attrapa sans même regarder un des katanas décoratifs et le lança droit sur l'assaillant, sachant que cela serait inutile. Malgré tout, cette pauvre diversion lui permis de grappiller les quelques millisecondes nécessaire pour prendre deux autres sabres en mains.

    Haletante à cause de la chaleur moite et du malaise que lui inspirait l'homme en face d'elle, elle essuya du revers du poignet une goutte de sueur coulant délicatement le long de son front en suivant la fine courbe de sa joue. Sa battre avec un duo d'arme, c'était Shin qui lui avait enseigné une telle chose...

    Elle n'avait pas prononcé un mot depuis le début, refusant de laissait entendre le son de sa voix, pas même pour une plainte ou un éclat naturel de surprise. Et puis, pourquoi parlerait-elle? Pour lui demander une explication sur son attaque soudaine? Inutile, s'il avait voulu lui donner une raison, il l'aurait déjà fait... Pour lui sommer de se présenter? Inintéressant. Dans un combat, seul les actes comptais, pas les usuels des combattants. Malgré tout, elle répugnait à se lancer sur le champ de bataille... Elle avait sentie cette présence en elle depuis sa renaissance au Hueco Mundo... Non, pas un eprésence. Plutôt une part cachée d'elle-même... Un coté psychopathe et sans-cœur, une face dissimulé du miroir de son être pour qui les mots "tuer" et "désespoir" rimaient avec "joie" et "existence"... Elle n'avait pas peur de ce coté d'elle-même mais elle ne réussissait pas à vraiment l'accepter...

    Kohané savait qu'il serait imprudent de se jeter sans réfléchir sur l'ennemi et pourtant... une chose en lui la déstabilisait tellement qu'elle avait du mal à se contrôler. C'était encore et toujours ce regard... cette expressions qu'elle détestait. L'homme qu'elle haïssait le plus en ce monde l'avait fixée de ces yeux-là avant de disparaître... Et ce souvenir l'emplit d'une envie de vengeance qu'elle ne se connaissait pas! Revenant à la réalité, elle comprit que finalement, ces pauvres bouts de métal qu'elle avait entre les mains ne lui serait que peu utile. Elle les laissa tomber au sol dans un bruit qui résonna dans la pièce entière et dégaina son zanpakuto d'un air déterminé. Pointant la lame noire et blanche sur l'homme, Kohané la ramena vers son visage et récita mentalement son psaume tel une litanie salvatrice avant de murmurer le plus doucement possible la petite phrase qui lui permettre de s'engager véritablement dans l'assaut.

    -
    « Entrave mon âme Kodoku-Ô No Nageki... »

    Ça y était... Elle l'avait fait...

    Elle avait été obligé d'accepter sa nature... Cet être qu'elle était devenu un peu par hasard...

    La couronne de fil de fer barbelé qui lui tourbillonnait sur la tête s'étendait autour de son corps pour former une étroite cage et de petites ailes d'acier, ne pouvant masqué la paire d'aile d'ange qui lui était apparut dans le dos. Elle avait déjà libérer plusieurs fois son arme, mais ça avait toujours été dans les laboratoires du Huitième Espada, à l'époque où Aizen, encore intrigué par la jeune femme et sa nature, avait ordonné une série d'expériences.

    Quelques peu étonnée par son inhabituelle liberté de mouvement (chose paradoxal au vue des barbelés qui l'entourait étroitement), elle se laissa aller à une discussion intérieure avec son aimé pourtant absent.


    « Sohaku...Une coccinelle n'est peut-être qu'un insecte... Mais dans ce cas, je ne serais moi-même qu'un insecte! Je serais la coccinelle espérant pouvoir te relier à ce monde. Alors où que tu sois... Ce combat est pour toi.»

    un regard déterminé dans les yeux, elle profita de l'aveuglement -fusse-t-il faible- que l'inconnu avait dû subir à cause de la clarté des ailes dans la sombre lueur de la nuit tombante. Son zanpakuto en main, elle lança l'assaut en priant pour ne pas perdre pied face à cette face meurtrière qui sommeillait en elle.
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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptyMar 5 Mai - 12:05

Des mois durant, Haiji s'était entrainé pour de nombreuses raisons...Notamment celle de protégé ceux qu'il aime, ceux qu'il chérit et ne veux perdre. Il pensait que c'était une raison louable. Qui pouvait lui en vouloir de tenter de protéger les siens? N'était-ce pas une preuve de courage? De gentillesse? Haiji n'y croyait plus. Depuis un moment, il pensait que ce qui l'animait, c'était un désir de combattre, de voir le sang de ses victimes perlaient sur Majinai. Il tentait de se convaincre du contraire...Mais il en été de moins en moins capable.

Son regard électrique était posé sur la jeune fille. Il semblait la maudir, rien qu'en la regardant. Longtemps, pendant son entrainement, Haiji avait tenter de protéger son esprit des sentiments qui pourraient nuire à son image, à sa personnalité. Haine, colère, désir et convoitise..Ils les avaient oublié, il les avait échangé au profit de la générosité, de la ruse et du courage...Mais en cet instant, et devant une sbire de Ulquiorra, sa haine l'emportait de nouveau. Il savait qu'il devait les enfermait de nouveau dans une boîte invisible...Mais impossible.

Il attaqua, sa lame fonçant vers la nuque de la jeune fille. Elle semblait être perdue par cette attaque. Quand bien même, elle réussit à échapper à la follie destructrice de Majinai au dernier moment, en sautant sur le côté inverse de son mouvement. Haiji n'en attendait pas moins d'une fraccion d'Ulquiorra. Après tout, il était puissant, il lui fallait des personnes puissantes pour l'accompagner. Pourtant, et Haiji put constater sa en un regard seulement, alors que la jeune fille se diriger vers les armes factices, elle semblait appeuré, non prête au combat. Étais-ce son imagination ou la réalité? Le temps le dirait.

Un sourire étendit ses lèvres charnues, quand elle prit une arme qui servait de décoration. Elle croyait vraiment pouvoir l'attaquer avec ça? Une arme lancer en sa direction finit sa course enfoncé dans un arbre, alors qu'Haiji n'avait eut qu'a contrer avec son Zanpakutoh. Il la vit alors deux sabres en main, telle une guerrière Walkyrie. C'était amusant de voir son innocence, elle qui pensait pouvoir ne pas utiliser son Zanpakutoh...C'était risible. Un petit moment passa et ni l'un ni l'autre ne se lancer à l'assaut...

Pendant cette durée, tout deux réfléchissait et Haiji put voir avec envie qu'elle laisser tomber ses deux sabres pour pouvoir prendre son Zanpakutoh... **Sage décision, pensa-t-il**. Il vit les lèvres de la jeune fille à la crinière verte remuer, sans doute afin de lancer un sort...C'est ce qu'il crut, jusqu'à ce qu'un halo de lumière recouvre la jeune fille. Une couronne et autres artefacts lui poussaient de toutes part. Haiji du cligner des yeux pour s'habituer à cette lumière sortie de nulle part, perçant les ténèbres de la nuit.

C'est ainsi que le combat débuta. C'est au dernier moment qu'Haiji, après s'être habitué à cette lumière produite -maintenant il pouvait le voir- par des ailes qu'il para. Ses pieds s'enfoncèrent dans le sol boueux dut à cette force nouvelle. Il serra les dents en poussant sur sa lame qui croisait celle de son adversaire pour la poussée en arrière. Après un salto arrière, Haiji se remit en position. Le vrai combat débutait.

Fermant les yeux, il savait qu'il n'avait pas beaucoup de temps s'il voulait réagir. Il enfonça Majinai dans le sol et regarda la jeune fille, le monstre. Finalement, il rabattit son écharpe sur ses yeux, afin de ne plus rien y voir. L'echarpe ainsi noué, Haiji était devenue comme aveugle. Il reprit d'une main Majinai, qui n'était encore que sous sa forme endormit. Et sans un bruit, il se lança à l'assaut de la femme comme s'il y voyait clairement. Il décida d'attaquer son flan droit, avant d'utiliser un Shunpô pour se retrouver au dessus du sol, dans les airs. Finalement, il commença une invocation, d'une voix presque inaudible.


« Os de bête destructive ! Tour d’eau, bijou rouge, roue d’acier ! Les vents en mouvement, ciel éblouissant, le son des lances retombe dans le sanctuaire. 63 RAIKOUHOU»

De ses mains jointes, une boule semblable à un boulet de canon de lumière fut éjecter vers Kohané, a une grande vitesse. Sans doute cela ne lui ferait presque rien. Peut être même qu'elle éviterait. Mais Haiji retomber déjà en piquer, sa lame prête à percer la chair de son adversaire.
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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptyMer 6 Mai - 18:13


    Un papillon entrainé malgré lui dans la tourmente, voila ce qu’était la jeune femme à cet instant précis.

    Elle s’était laissée entrainée dans quelque chose dont elle n’avait pas idée. Si elle avait été de la fumée, elle aurait été dispersée depuis bien longtemps devant cette haine si forte dont elle ignorait tout. Elle n’arrivait pas à enlever une question de sa tête : Cet inconnu éprouvait de la colère, de la rancœur envers elle mais elle ? Que ressentait-elle en cet instant précis ? Elle, qui avant de devenir un Arancar n’hésitait jamais avant de se lancer dans une bataille, ne voulait pas prendre les armes cette fois. Elle se refusait, même si elle avait déjà libéré Kodoku-Ô No Nageki, à simplement se battre, tentant à peine de se défendre. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui la paralysé comme cela ? La… Peur ? Oui, c’était peut-être ça… Mais la peur de quoi ? Celle de mourir ? Non, c’était autre chose. En fait, c’était juste qu’elle ne voulait pas… Sombrer… Mentalement, elle était une personne extrêmement paradoxale. Elle pouvait montrer la plus grande des forces provenir de son cœur mais confrontez-la à une vérité de son âme et son appréhension d’elle-même prendras le dessus.

    Après un premier assaut, elle s’était faite bloquée assez facilement. Normal, elle s’attendait bien à ce que son ennemi ne tombe pas au bout du premier coup. Alors que ce dernier se reculait, elle sauta rapidement de quelques centimètres en arrière à l’aide de ses ailes. Elle allait répliquer immédiatement après mais l’individu lâcha soudainement son arme, la plantant au sol, avant de se masquer les yeux avec son écharpe. Kohané ne pipa mot mais n’en pensait pas moins. Ce type faisait parti de ceux pour qui les sens étaient primordiaux. Il était de nature commune d’admettre qu’une fois privé de l’un de ses sens, les quatre autres étaient immédiatement aiguisés. Par prudence, elle s’éloigna de deux petits sauts réalisés avec grâce. A peine son pied eut-il foulé le sol qu’il se passa une chose identique au début de leurs « affrontement ». Il fonça droit sur elle, visant l’un des points qui semblait être le plus vulnérable : ses cotes. D’un geste rapide, elle bloqua le sabre ennemi en passant le sien par-dessus son bras libre. Il disparut instantanément pour réapparaitre au-dessus d’elle. Elle n’arrivait pas à comprendre. Comment diable faisait-il pour arriver à chaque fois dans son dos par surprise ? Elle ne connaissait ni les techniques de combats des Shinigamis, ni même celle des Arrancars, dont elle faisait désormais partie. Mais qu’y pouvait-elle ? Pendant des jours et des jours, on l’avait séquestrée dans ce laboratoire horrible, lui faisant subir les pires expériences… Et une fois qu’Ulquiorra l’avait enfin sortie de cet enfer, après lui avoir juré de lui rester fidèle à jamais pour ce qu’il avait fait, elle avait été sommée de rester cloitrée à Las Noches, contrainte de restée aux cotés de cet Aizen dont elle ne voulait reconnaitre l’autorité, même si elle s’était décidée à lui obéir… Et jamais elle n’avait pu se familiariser avec tout ça.

    C’est avec un tas de réflexions de ce genre qu’elle leva instinctivement la tête vers son opposant. Il joignit les mains et semblait réciter quelque chose… Comme une formule. Elle n’eut même pas le temps de formuler une interrogation intérieure qu’elle eut déjà la réponse. Une boule de lumière blanche lui fonça dessus. Pas le temps d’esquiver ! Elle réagit au quart de tour et para le plus gros de l’attaque avec le tranchant de son sabre. Elle avait du mal à garder les yeux ouverts à cause de l’intense luminosité. Elle « coupait » littéralement la boule d’énergie en deux, jusqu’à être enveloppé de cette clarté. Et au lieu d’en voir la fin comme elle s’y attendait, ce fut à nouveau un morceau de métal qui l’accueillit. Prestement, elle se laissa tomber à terre, se rattrapant au sol avec ses mains, et balança le bas de son corps. Grâce à l’élan qu’elle avait gagné, elle parvint à envoyé un coup de pied dans le ventre de l’agresseur pour le repousser d’elle de plusieurs mètres. Sans prendre un temps de pause, elle se releva, prête à continuer, quand elle sentit quelque chose sur son cou. Elle comprit immédiatement qu’avant de donner son coup de pied, elle avait évitée l’assaut ennemi de justesse mais que celui-ci avait tout de même réussi à lui porter un coup. Elle sentait un léger picotement à l’emplacement de la carotide et une sensation de liquide commençant à se répandre débuta. Elle porta la main à sa blessure. Un seconde de plus et elle aurait eu la jugulaire tranchée nette. Elle retira sa main et c’est à cet instant que son regard se posa sur le sang poisseux et ferrailleux qui s’écoulait en fines gouttelettes de ses doigts jusqu’au sol.

    Et là… Peut-être était-ce la vue de ce sang, ou tout simplement était-ce la sensation de chaleur qui se diffusait, mais toujours était-il que « quelque chose » se brisa en elle. Elle restait là, à regarder sa main fixement, cette dernière commençant à trembler. Elle serra le point et se fit violence. La jeune femme ressentait ça depuis le plus profond de son être : Elle voulait voir plus de cette chose rougeâtre à l’odeur de fer. Mais pas le sien. Elle avait besoin de faire couler le sang d’un Shinigami, aucun autre ne pourrait lui convenir. Était-ce son coté Arrancar qui lui dicté cette conduite ? Sans doute mais qu’importe, car pour le moment, tout ce qu’elle tentait de faire était de lutter contre le monstre tapie au plus profond de son être.

    Soudain, elle sauta en l’air. Son corps ne lui obéissait presque plus malgré qu’elle ai toujours conscience de la situation... Elle fonça droit sur son adversaire, sa lame prête, pourtant, elle ne voulait pas. Pas comme ça. Elle réussit à se figer à quelques centimètres de lui, le bras tremblant, lutant pour garder le contrôle de son esprit… Même s’il elle savait qu’elle n’y arriverait pas bien longtemps. Le cœur battant à tout rompre, elle avait un étau dans la poitrine, et l’envie de vomir la saisie. Elle ouvrit la bouche, voulant parler.


    - « Je… Pa… »

    Impossible. Sa gorge se nouait. Même ça elle n’y arrivait plus ? Elle déglutit. Puis, pendant quelques brèves secondes, elle sentit son esprit s’éteindre. Ce fut pendant ces quelques secondes que ses pupilles se rétractèrent en deux fentes semblable à celle des chats puis que ses iris perdirent leur teinte verte-mordorée pour la couleur puissante de l’or. Un regard rapide mais qui n’exprimé rien. Elle réussie à se reprendre rapidement puis entrouvrit à nouveau ses lèvres fines.

    -
    « Pardon… »

    Et ce simple mot lâché fut comme la clé qui permit à ce coté sombre de s’insinuer un peu plus et de prendre encore plus le contrôle de ce corps. C’est pourquoi sans même le vouloir, sans même s’en rendre compte, la lame qu’elle avait auparavant réussit à stopper continua sa course.

    Kohané atterrit un peu plus loin dans le dos de l’homme, un genou à terre et Kodoku-ö no Nageki toujours en position d’attaque. Pour elle, la scène semblait s’être déroulé au ralentit. A présent, elle gardé les yeux fermés, restant sans bouger, le visage crispé… Elle ne voulait pas savoir si le passage de son katana avait blessé l’autre ou pas. Elle ne voulait même pas relever une paupière, de peur de voir du sang qui ne lui appartenait pas sur sa lame…

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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptyJeu 7 Mai - 19:28

    Le combat était entamé. Rien ne pourrait à présent l'arrêté mis à part la mort d'un des deux. Haiji en était certains. Cette certitude, forgée lors de son entrainement été inébranlable. Il n'avait plus le droit à douté. Une seconde de doute, une fraction, et c'était la chute. Un simple grain de poussière pouvait suffire à mettre en déroute une dune. Un simple insecte -une simple coccinelle- pouvait prétendre arrivé a assaillir le ciel. Cette satisfaction, cette volonté de feu, Haiji y compter dessus pour vaincre, ou périr.

    Haiji avait un sérieux avantage lors de cette bataille. Il en était convaincue. La femme fut d'ailleurs blesser par son coup, dans les côtes. Il put voir le sang perler sur Majinai. Il n'en fut pas satisfait. Tuer n'était pas quelque chose qui le rendait joyeux...Vaincre était bien meilleur... Et s'il pouvait vaincre sans tuer, il le faisait mais dans ce cas...S'il la tuer, il aurait un avantage sur Ulquiorra. Finalement, et après avoir utiliser son incantation pour assaillir la jeune femme, il put constater qu'elle avait réussit -non sans mal- à contrer son sort. Haiji attaquer de tout côté. Sa lame pourfendait l'air. Des étincelles et des bruits de fer s'entrechoquant avaient briser le silence crépusculaire. Ils étaient dans une confrontation silencieuse, ou aucun n'osait parler.

    Haiji était concentré. Ses sourcils était froncé à l'extrême, alors qu'il manier Majinai d'une main, sous sa forme endormit, alors que la jeune fille avait déjà sortie le grand jeu. Il la dominait. Leurs armes continuaient à valser, à s'entrechoquer sans qu'aucun ne finisse par prendre le dessus et finalement...elle sauta en arrière. Elle venait de lui asseigner un coup de poings dans le ventre qui l'avait projeté à quelques mètres, alors que son arme avait déchirer la peau près de son cou. une seconde de plus, et il aurait put trancher la gorge de cette femme. Haletant, il reprenait sa respiration, les yeux toujours bandés.

    Le vent faisait voler le bout d'écharpe dans l'air. Il le sentait caressait ses joues. Finalement, il posa une main sur sa lèvre. Un coup de la jeune fille lui avait ouvert la lèvre qui à présent gonflé légèrement. Il cracha un peu de sang et sentit le désarroi de la jeune fille s'infiltrer en elle. Il sentait -par le biais de la terre- les tremblements dont elle était prisonnière. Il décida d'enlever son bandeau. La belle jeune fille semblait perdue, mais différente. Sa lame tendue vers lui d'une mains tremblante, elle tenter de lutter.


    **Q..Qu'est ce qu'elle fait?... Elle n'attaque pas?...Kuso..Ca cache quelque chose...**


    Haiji ouvrit de grands yeux quand elle sauta en l'air, la lame pointait sur lui. Elle était tellement différente en cet instant. Il avait sentit une bourrasque de reiatsu émanait de son être, si différent de celui qu'il ressentait jusqu'à présent. Il serra les dents et prépara Majinai à contrer l'attaque pourtant si rapide. Alors qu'elle retombait vers lui, elle se figea dans son action. Haiji n'y comprenait plus rien. Son cœur battait la chamade alors qu'il sentait le reiatsu inoffensif du début reprendre place.

    Pour la première fois, Haiji put entendre le son de sa voix. Une voix cassé, dont elle n'arrivait pas à contrôler. Comme si une force supérieure l'en empêcher. Une voix cassé, certes, mais tellement douce et empreinte de charme qu'Haiji ne savait pas comment une femme comme ça avait put finir Arrancar. Il était désorienté. Il ne s'attendait pas à un reversement de ce genre.


    **J..Je.. Je ne comprends pas...Est-elle..schizophrène?**


    Ce que put voir par la suite Haiji dépasser son entendements. Ses pupilles se rétractèrent jusqu'à devenir deux simples fentes, semblable au félin. Une CHOSE vivait en elle. Quelque chose de dangereux. Il sentit la force de son reiatsu, alors qu'elle s'excusa, il sentit ce reiatsu explosait, comme une bombe! Il fit abasourdi et en perdit ses moyen. Si bien qu'un instant plus tard, il ouvrit la bouche, comme pour pousser un cri...Mais il ne dit rien... Il tomba à genou de douleur, ceux ci frôlèrent l'herbe timide alors que son dos se rependait d'un liquide chaud, presque apaisant...son propre sang.

    Il mit quelques secondes à se reprendre et finalement, il se releva. Sa cicatrice faisait toute la longueur du dos. Il ferma les yeux et finalement les réouvrit, l'illusion d'un sourire aux lèvres, il mit Majinai, son Zanpakutoh à l'horizontale, une main sur le pommeau, l'autre sur la lame, il libéra un bon paquet de chakra alors que la lame s'illuminait.


    « - Akka..Majinai! {Détériore, Majinai} »

    La lumière aveuglante devint encore plus puissante, la lame se retracta pour avoir la taille d'une dague, la lumière s'amenuisa et la lame -bleue transparent-, semblait vitrée, comme si la lame était faite d'un diamant de la forme d'une dague. Sa blessure, provoquer par la jeune fille s'illumina d'une couleur doré. A présent, Majinai allait puisait dans sa blessure pour devenir plus puissante. Sa lame maudite, il reprit une position offensive, prêt à attaquer...Mais avant -et pour la première fois dans ce combat-, il prit la parole, d'une voix rauque, qui prouvait qu'il ne parlait presque jamais.

    « - Je ne sais pas qui tu es.. Ni de qui tu viens de prendre la place..Mais une chose est sure...Tu es mon ennemie, et elle non. Je terrasserait ce monstre que tu es devenue et libèrerait l'innocente que tu emprisonne dans ton âme...»
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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptySam 9 Mai - 16:44


    Il n’y eu aucun bruit, aucun son, qu’il soit de douleur ou de surprise, après la passage de sa lame assassine. Pourtant, ce fut un imperceptible mouvement d’air que la jeune femme ressentit venir de derrière elle. Elle serra les dents, refusant d’ouvrir les yeux. Elle savait qu’en les ouvrants, son regard obliquerait sur un katana maculé de la substance rougeoyante. Elle déglutit. Soudain, elle sentit l’ombre ténébreuse s’insinuer dans ses bras. Elle lutta, mais avant même de comprendre ce qu’elle était en train de faire, elle se releva, le zanpakuto baissait vers le sol. Les gouttes de sang ennemi perlant sur Kodoku-Ô no Nageki coulant lentement pour s’écraser à terre tel de la pluie un jour de fin de tempête. De dos par rapport à son adversaire, elle n’arrivait plus à contrôler le moindre de ses muscles ! Quelle sensation étrange que celle-ci… C’était un peu comme si elle se « voyait » d’un œil extérieur. Comme si son âme flottait au-dessus de son corps tout en y restant attaché par on ne sait quelle application étrange. Et elle avait beau tout faire pour récupérer le contrôle de ses mains, de ses jambes, rien à faire. Elle tentait de s’infiltrer dans ce réceptacle de chair mais c’était comme si son envie de tuer et de voir du sang couler la rejetait à la façon d’un indésirable jeté hors d’un foyer. Plus qu’une bataille contre un Shinigami, c’était un combat psychologique qu’elle menait juste pour se retrouver elle-même.

    C’est alors qu’elle ressentit une vague de reiatsu provenir de derrière elle. Il avait libéré son zanpakuto. Il avait donc fallu qu’elle le blesse pour qu’il daigne prendre l’affrontement au sérieux ? Quelle façon de penser arrogante… Elle qui était de nature si fière, cela ne pouvait l’empêcher de l’énerver, malgré la situation critique dans laquelle elle se trouvait. Kohané fut tirée de ses réflexions par l’homme qui pour la première fois depuis le début de l’affrontement, prenait le temps de lui adresser la parole. Ces paroles résonnèrent d’ailleurs comme un coup de feu en plein cœur pour l’Arrancar. C’était… Ca ne se pouvait pas. Elle n’était pas un tel monstre ! D’après ce qu’il venait de dire, cela résonnait comme si elle était seulement le pantin de quelqu’un autre. Pourtant, elle, elle l’avait bien compris. Elle était juste incapable d’accepter pleinement un aspect inavouable d’elle-même. Ne pouvant même pas contrôler les muscles de son visage, ce dernier était impassible, mais son âme pleurait à l’entente de mots qui lui paraissait si durs.

    « C’est faux… Je ne suis pas comme ça… ! » Hurla-t-elle intérieurement.

    Elle tourna légèrement son visage vers le Shinigami, juste assez pour le voir. Et d’un regard tueur, ce même regard doré de démon, elle remarqua à peine qu’il avait enfin retiré morceau de tissu et que son arme était à présent réduite à l’état d’une dague semblable à celles utiliser chez ce peuple anciens qu’était les Perses. Un sourire inquiétant et psychopathe apparut brusquement sur ses lèvres, ses pupilles semblant se réduire encore plus. Un court et léger rire moqueur se fraya un chemin depuis sa gorge. Qui était-il pour lui parler comme ça ? Seulement un Shinigami anonyme l’ayant agressé sans prévenir alors qu’elle ne demandait rien à personne. Il n’était en rien un justicier comme dans les histoires pour gamins ! Il n’avait pas à se mêler de ses affaires ! Du moins, c’était ainsi que ce coté sombre la poussait à penser, car la seule chose que Kohané arrivé vraiment à formuler dans son esprit, c’était un appel au secours inaudible…


    - « Ah ! Une innocente hein ? Elle me fait doucement rire celle-là. Tu me connais depuis même pas une heure et tu te permet déjà de me parler aussi familièrement ? »

    Et sans un temps mort, elle arriva dans le dos de son adversaire, un peu à la manière de ce dernier lorsqu’il l’avait surprise. Sans le savoir, l’Arrancar venait tout juste d’expérimenter le sonido. Dévoilant des canines acérées presque semblable à des crocs, elle jubilait à l’avance de pouvoir apercevoir cet homme à moitié mort. Quelle joie se serait… Même si « l’autre » part d’elle-même n’apprécierait pas du tout ça ! Mais elle s’en fichait pas mal. Tant qu’elle pouvait assouvir des pulsions de meurtre, peut lui importait les remords.

    - « Amusante ton arme. Dis-moi, tu ne te serais pas trompé de pays Petit Prince ? Y’a pas de désert dans le coin. » Lança-t-elle d’un ton plein d’ironie.

    Voila une autre chose qu’elle trouvait étrange… Dans ces moments-là, elle ne pouvait s’empêcher de parlé moins respectueusement que ce qu’elle faisait d’habitude. Même si elle resté relativement silencieuse, préférant garder sa salive pour autre chose.

    Sans attendre une quelconque réponse, qui de toutes façon aurait été obsolète, elle fit mine de l’attaquer brutalement à la gorge, comme une petite vengeance pour le coup qu’il lui avait infligé juste avant, puis elle obliqua la course de sa lame vers l’épaule, faisant un mouvement de retour vers elle. Elle sauta ensuite pour disparaitre du champ de vision de l’inconnu, réapparaissant sur le toit de l’école. De là, elle se concentre et envoya une rafale de plume blanche acérées. Mine de rien, elle préférait éviter le combat au corps à corps… Tout simplement à cause de certains de ses pouvoirs qu’elle n’arrivait pas à contrôler. Si jamais elle ne faisait que frôler, même légèrement, cet homme, si elle entré en contact physique avec lui, sa capacité mémorielle s’activerait. Elle plongerait sans le vouloir dans les méandres de la mémoire de ce type, le paralysant de peur en lui montrant ses pires souvenirs, mais en contrepartie, elle dévoilerait aussi son passé, et ça, elle ne voulait pas ! Elle refusait dévoiler son histoire aux autres, sinon… Elle serait comme un nouveau-né face à ce monde gigantesque et effrayant qu’était la nature humaine…

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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptySam 9 Mai - 19:08

    La douleur avait pendant un moment paralysait son cerveau. Il avait tout fait pour l'apaisait sans chercher à la guerrir. Puis il avait libéré son arme. Il avait utilisait le Shikai qu'il ne pensait pas utilisait lors de cet affrontement. La "faible" qu'il avait affronté en début de combat était à présent libre de ses mouvements , puissante et dangereuse. Haiji avait sa lame vitreuse et fine pointait vers la jeune fille. Son regard bleue électrique voyait à présent ses pupilles avec de fin contour doré, semblable à cette couleur qui agissait à présent sur sa blessure qui s'élargissait, détériore l'état de santé d'Haiji à une vitesse lente. Bien plus lente qu'avant son entrainement.

    Elle était toujours dos à lui. Mais finalement, elle se tourna, et Haiji continua de la fixé, après avoir parler pour la première fois depuis que le combat avait débutait. Une phrase qu'on pouvait jugé arrogante. Qui était-il pour se montrer justicier. Et pour même affirmait qu'elle avai une double personnalité? C'est vrai. Il ne la connaissait depuis que trop peu de temps. Mais Haiji était à présent sur de lui. Il ne se donnait plus le droit de douter, et surtout pas devant l'arrancar devant lui, - car voila, il l'avait devant elle- et l'affirmait. Il était intelligent, et il arrivait à analyser en un coup d'œil de nombreuse stratégie. Il savait aussi à quel moment agir. C'est ainsi que jusqu'à présent, il avait économisé son reiatsu et s'était éviter une blessure pour activer le shikai. Car oui, Majinai réclamer le sang de son porteur pour activer l'arme destructrice qu'elle était.

    Enfin, elle parla. Sa voix était devenue dure et froide. Bien plus que la pale excuse de tout à l'heure. Il esquissa un sourire quand elle répliqua qu'il n'avait pas le droit de juger une personne qu'il ne connaissait que depuis même pas une heure. Haiji n'aurait pas répondu, d'une part parce que c'était futile, d'autre part parce qu'elle attaqua, utilisant un puissant sonido pour se trouver derrière lui. En revanche, Haiji dut se tourner sur ses talons assez rapidement. Il para son coup, mais elle le trompé et alors qu'il comprenait ce qu'elle voulait faire -on ne lui prendrait plus- la lame de sa victime vint contré contre une peau de métal et glisser le long de son corps, déchirant la robe de kimono d'Haiji qui profita de cette ouverture pour attaquer le ventre de sa victime en souriant.


    Elle avait beau avoir critiquer son arme plus tôt, elle se trouvait puissante malgré son aspect impuissant. La lame recourbait en une dague de verre avait de nombreuses ressource. Il sauta en arrière sans savoir s'il avait eut sa victime. Il ne voulait pas regardait sous peine de perdre sa concentration. En un clin d'œil *Rapide, se dit-il à lui même*, elle se retrouva sur le toit. C'était parfait. Haiji restait où il était, haussant la voix pour répondre à la provocation presque inutilement.

    « - Crois moi. Les tourments du désert seront ton fléaux. Tu m'auras en horreur pour la torture que je vais t'infliger et que je t'ai infliger. Vois tu le sang qui coule de mes précédente blessure, infligé à ton double?.. Grâce à elle, Majinai se nourri de ta vitalité, me confèrent pas mal d'avantage et...T'emmène à ta perte. »

    Il put voir les plumes volaient avec précision dans sa direction. Il leva la lame et celle ci prit une teinte bleue flash alors que les plumes retombaient mollement sur le sol, vider de leur reiatsu qui les avaient projeté jusque lui. Finalement, il porta ses mains l'une à l'autre, utilisant un Shunpo pour se retrouver dans le ciel, au dessus de Kohané.Et enfin, il attaqua de nouveau. Rapide, sentant sa blessure le faire souffrir mais en aucun cas le ralentissant. Il attaquer partout ne laissant aucun répit à la femme qui se trouvait devant lui.
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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptySam 9 Mai - 22:33


    L’Arrancar trouvait que son adversaire commençait à devenir bien bavards… Pour quelqu’un qui se prenait pour un justicier de la veuve et de l’orphelin.

    Après avoir lancé son attaque de plume, elle avait calmement constaté que celle-ci était inutile sur lui. Mais en contrepartie, elle avait pu découvrir la nature des pouvoirs de son adversaire sans avoir à subir un quelconque dégât corporel. C’est juste après ça, qu’il se mit à lui faire un discours grandiloquent. Elle détestait ça. Cette façon de parler, c’était tellement surjoué… Cela lui paraissait presque surfait, comme un mauvais acteur de théâtre répétant monocordement un texte qu’il s’acharne à apprendre et à répéter pour un public absent…. Pourquoi les gens ne pouvaient-ils pas s’exprimer simplement, montrant simplement leurs sentiments, au lieu de lâcher des beaux discours ? Vraiment… La jeune femme ne supportait vraiment plus l’Humanité. Elle n’avait plus confiance en elle, plus confiance en l’Homme, même pas en l’être vivant…

    Du haut du toit, elle sentait le vent tiède sur son visage, dans ses cheveux… Il faisait toujours chaud, malgré que la pénombre de la nuit se soit à présent presque totalement imposée. Dans les couleurs bleus sombre du crépuscule bientôt envolé, seules les douces lueurs bleue et blanche de l’arme ennemie et de ses ailes pointaient. Si un passant arrivait aux hasards de ses pérégrinations devant le portail de l’école sans doute penserai-t-il qu’un ballet entre deux feux follets avait lieu. De ses yeux perçants, Kohané observait l’assaillant d’un regard un peu étrange, partagé entre la pitié accordé par son moi destructeur et la douceur et les regrets dont faisait preuves son coté mélancolique. Le tout pouvait donner une impression de colère et de tristesse jointe. Expression bien étrange… Elle l’écoutait parler sans sourciller. Ces dernières auraient presque pu avoir un effet incapacitant sur l’Arrancar, lui ôtant toute volonté de se battre, si cela ne l’agaçait pas autant. Tellement de présomption de la part d’un seul homme… C’était rageant pour elle. D’ailleurs, à un moment, -sans doute au mot « torture » si sa mémoire était bonne-, elle soupira et s’arrêta carrément d’écouter, préférant se concentrer sur l’incision verticale qu’elle lui avait infligée juste au-dessus du torse.

    Malgré tout, elle devait s’avouer une chose : elle qui avait l’impression d’avoir une âme disloquée, presque en morceau, quelque chose de disparate et brumeux à la place du cœur, elle était presque éblouie par la force mentale dont cet homme pouvait faire preuve. Elle réussit à calmer ses pulsions psychopathes juste le temps de se dire qu’après tout, elle avait bien de la chance de tomber sur un tel adversaire, fusse-t-il emplie de haine ravageuse à son égard. Il été rare de nos jours de trouver de vrais guerriers.

    A la fin de son monologue, le « guerrier » justement, sauta en l’air pour se retrouver au-dessus d’elle. Comme il lui avait déjà fait le coup auparavant, elle ne réagit même pas, se contentant de lui jeter un regard en levant les yeux. Après tout, si « l’autre » qui n’était pas belliqueuse pour un sou, avait réussi à parader cette attaque, ce serait un jeu d’enfant pour elle qui était dans cet état. Alors qu’il retombait vers elle, zanpakuto menaçant au poing, elle leva simplement le sien pour bloquer le coup. S’enchaina ensuite une valse d’attaques rapide et de parades. C’était comme un jeu. Un jeu enfantin, innocent, où chacun voulait toucher l’autre pour espérer recevoir une récompense promise par un quelconque proche. C’était comme le jeu du chat et de la souris. Un jeu particulièrement cruel et barbare. Mais ce n’était certainement pas elle qui allait s’en plaindre ! Il lui semblait que les tintements émit par les armes s’entrechoquant était comme une mélodie invitant à s’évader dans les affres d’un combat sans fin. Et alors qu’elle se délectait de cette musique, sautant, évitant, paradant, attaquant, un sursaut lui prit tout le corps. C’était le « bon » coté du miroir qui tentait de reprendre le contrôle. La surprise provoquée par cette infiltration mentale forcée la déconcentra un bref instant, la déséquilibrant. Elle réussit tout de même à parer l’assaut ennemi de justesse en bloquant la dague de cristal bleu juste au-dessus de la garde de Kodoku-Ô no Nadeki, forçant pour ne pas laisser une seule ouverture. Elle ne put s’empêcher de porter une main à sa tête, laissant échapper un « tch » de douleur presque imperceptible. L’intrusion forcée se faisait avec violence, sa douceur et son calme habituels étant bien déterminés à reprendre leur place.

    « Tch… C’est vraiment pas le moment là ! Laisse-moi m’amuser. Je veux voir si ce type serait toujours aussi classieux une fois que je l’aurais saigné comme un animal ! Et puis ça fait trop longtemps que je n’ai pas pu me laisser aller. Ce taré de huitième Esapada ne me laissait jamais rien faire ! »

    « Je… Ne veux pas. Je refuse ! Tu n’es pas moi ! Baisse ce sabre immédiatement ! »

    « Non mais ça va pas ? Si je fais un telle idiotie, c’est fini pour moi. Il crache une telle rancœur ! Tu crois vraiment qu’il s’arrêtera si je capitule ?! »

    Et d’un regain de force, elle repoussa l’assaillant. Elle tentait toujours de lutter contre elle-même. Soudain, elle vit son adversaire armer à nouveau dans le but de la blesser, et foncer droit sur elle, sans doute persuader qu’elle allait bloquer. C’est d’ailleurs ce qu’elle s’apprêtait à faire mais…

    « On ne sait jamais ! Peut-être qu’il stoppera sa lame… Et peut-être pas. Mais si jamais je pare cette attaque et que je tu cet homme, je ne serais plus capable de me supporter ! Et de toute façon… Je ne suis qu’une sale sorcière pas vrai ? Je ne peux pas mourir si facilement. Alors baisse cette arme ! »

    Et par la force mentale retrouvé, elle réussit à récupérer son corps pendant quelques centièmes de secondes seulement, mais ce fut suffisant pour baissait son bras et laissant la lame pointer vers le sol. En cet instant précis, aucune de ses « faces » n’avait le contrôle sur l’autre. Elles étaient égales et omniprésentes, tell le yin et le yang.

    Elle ferma les yeux…

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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptyDim 10 Mai - 15:02

    Depuis le début du combat, Haiji utilisait les même techniques, les mêmes façons d'attaquer. De parer. Tout était devenu assez lisible dans ses gestes. Il était ainsi facile de contrer pour la jeune fille, le monstre. Peu lui importait. Mais loin d'être une erreur de sa part, le jeune homme se battait ainsi afin de ne pas perdre des effets de surprises s'il se trouvait en danger. Ainsi, après sa longue et inutile tirade -il détester parler, et pourtant, il l'avait fait- , il attaqua, comme il l'avait fait avec le double innocent qu'il avait affronter en début de combat. Si bien que, parfaitement préparer, le double maléfique, appelons le "Akushitsu" réussit à parer sans grande difficulté. Leur visage étaient proche. Si bien que chacun pouvait, dans la lueur de la dague de cristal, observer les traits l'un de l'autre. Haiji pu voir un visage déformé par les traits de combats et de haine sur le visage de son adversaire. Ses ailes , comme une cage autour du corps de la jeune femme était striée, comme des barbelés s'enfonçant dans la chair, prêt à en découdre.

    A la suite de cet assaut, les deux guerriers entamèrent une lutte d'escrime sans merci. Il parer, attaquer, feinter, attaquer encore. Si bien que des gouttes de sueur perler sur le front du shinigami exilé, sans qu'aucun autre signe de fatigue n'apparaisse. Sa lame, courte lui donner un sérieux désavantage dans un combat au corps à corps. Il devait faire attention qu'aucune de ses mains ne soient à porter de la lame tranchante de son adversaire. Utilisant un Shunpo pour se retrouver derrière sa victime, il attaqua encore. Elle para de nouveau sautant en arrière pour revenir à la charge. Ce fut à Haiji de parer et d'attaquer. Aucune expression n'étirait les traits dur de son visage carrée. Ses yeux bleu électrique rivé sur la lame de "Akushitsu". Son bras s'élança alors une nouvelle fois vers un point vital de l'être maléfique. Elle fut déséquilibrer, non pas de son assaut, mais d'une chose dont il n'avait aucune idée, parant qu'au dernier moment.


    *Q.Qu'est ce qu'il lui arrive? On dirait qu'elle n'arrive plus à contrôler.. Hemm..*

    Elle reprit alors le contrôle de ses gestes et repoussa Haiji qui tituba sous la force physique de son adversaire. Il reprit son équilibre au dernier moment, ainsi, il fit tourner Majinai dans la paume de sa main, si bien qu'il portait son arme comme un poignard, à la manière des assassins. Il se rua alors sur son adversaire, les dents serrés, prêt à attaquer sa victime , son adversaire, qui bien sur essaierais de le parer, mais il avait une idée en tête.

    La femme tendit son bras, prêt à riposter, Haiji ne se trouvait plus qu'à quelques mètre d'elle. Sa lame courte pointait en avant, il sauta, prêt à retomber sur le crâne de son adversaire qui pointa son arme vers lui. La blessure dans son dos, empreinte de cette couleur doré continuer à s'agrandir, à empirer par le sort de Majinai.. Mais finalement, le jeune homme retomber, gravité obligeant, il allait attaquer. Il rompit le charme qui maintenait réveiller son Shikai.


    *Retournes au repos, Majinai. Et donne moi la longueur nécéssaire pour toucher ma cible sans la tuer.*

    Mais alors que la lame perdait sa couleur cristal et se rallongé pour prendre sa forme au repos, la femme baissa son arme, Immobile. Haiji maintenait son arme de ses deux mains... Elle était désormais à portée d'attaque, il pouvait blesser mortellement son adversaire et remporter le combat. C'était maintenant ou jamais.


    *Tu délires! .. Elle est sans protection. La tuer serait un geste lache et méprisable. Je ne vaudrais pas mieux que tout ces arrancars. Je ne vaudrait pas mieux que la Soul Society et leur règle obsolète ..Je serais.. Je ne pourrais plus me regarder en face!*

    C'est ainsi qu'au dernier moment, quand la lame aller toucher sa cible qu'il la releva. Il retomba à genou devant la femme. Il respirait saccadément . Finalement, il se releva, utilisant Majinai pour se donner un bon appuie. Il était à quelques centimètre de la femme et ne sut dire qui il avait en face.. Était-ce Akushitsu, ou Kohané, la fille qu'il savait fraccion d'Ulquiora, ainsi que douce?.. Un regard sur elle, et il ferma les yeux lentement.

    «- C'est ainsi que le combat se termine... »

    Il tourna alors le dos à son adversaire, avançant de quelques pas, et mettant de la distance entre les deux, il regarda le ciel. Une légère brise d'été vint caresser ses joues... Il se demandait si ce combat été vraiment terminer.. Si Kohané prenait le dessus, sans doute. Peut être même pourrait-il discuter avec elle..Même s'il n'aimait pas trop parlé..Ils avaient tout deux besoins de discuter. Lui pour expliquer la raison de sa haine..et elle..Pour expliquer l'apparition de Akushitsu.. En revanche, si cette dernière prenait le dessus...Alors le combat reprendrait.
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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptyDim 10 Mai - 21:26


    Silencieuse, dans les ténèbres profondes, elle attendait un impact qui n’aurait pourtant jamais lieu. Le cœur battant à tout rompre, l’air crispé, elle s’attendait au contact d’une lame froide la blesser sauvagement et lui trancher les chairs. Pourtant, cet instant tardait, se faisant presque désirer, d’envie d’en finir enfin.

    Au bout de longues secondes, elle relâcha tout l’air qu’elle avait emmagasiné dans ses poumons. Presque inconsciemment, elle s’était arrêtée de respirer avant de baisser son katana. Finalement, elle ouvrit les yeux doucement, sans se presser, et vit son adversaire retomber à quelques mètres d’elle, son zanpakuto au repos. Il se redressa et lui tourna le dos, s’éloignant de quelques pas avant de s’arrêter. Kohané ne comprenait rien, à quoi jouait-il donc ? Ses yeux, partagés entre ses pupilles dorées et son calme habituel, s’agrandirent légèrement sous le coup de l’étonnement. Ses lèvres s’entrouvrirent, comme si elle allait parler, bien qu’il n’en fût rien. Ignorant comment réagir, elle ne savait que dire ou que faire. Surtout qu’en cet instant, elle sentait un équilibre parfait entre ses deux faces, chose qui n’était pourtant jamais arrivé auparavant.

    S’interrogeant toujours sur la conduite à adopter, l’Arrancar soupira, fermant automatiquement les yeux et portant une main à sa nuque d’un air de dépit. C’est là qu’elle entendit l’autre prendre la parole… Et elle avait du mal à en croire ses oreilles ! Que venait-il de dire là ? La combat était quoi ? Non mais ce type se foutait d’elle, ce n’était pas possible autrement ! La phrase du Shinigami la faisait presque sortir de ses gongs, mais d’une manière différente du début du combat, quand son coté sombre se montrait. Avant même de comprendre ce qu’elle faisait, Kohané couru en direction de l’inconnu, lâchant instinctivement son sabre qui atterrit par terre sans ménagement dans un fracas de tintements. Dents serrées et « canines » dehors, elle posa prestement sa main du l’épaule de l’homme pour qu’il se tourne vers elle. Le regard remplie de colère, elle en profitât alors pour lui asséner un coup de poing dans lequel elle avait mis toute la force dont elle était capable. Sans doute trop sous le choc de la surprise pour faire quoi que ce soit, il ne réagit pas. La jeune femme ne s’arrêta pas là. Elle l’agrippa au col, le tirant violemment pour qu’il soit à sa hauteur. Elle ne pouvait se taire plus longtemps ! Tout ça la faisait bouillir à l’intérieur.


    - « Le combat se termine ?! C’est quoi cette blague ?!! C’est toi qui m’as agressée soudainement ! Je ne t’avais rien demandé moi ! Je me suis juste défendue ! Et maintenant, tu te permets de te dégonfler ?! Hors de question. C’est lâche, c’est pitoyable ! »

    Kohané laissait ainsi sa colère se déverser tel des flots impossibles à calmer. Jamais elle ne s’était énervée comme cela ! Elle d’habitude si calme, si silencieuse, si… Froide. Et bien là elle ne pouvait se taire. Jamais quelqu’un ne l’avait exaspéré à ce point ! Elle avait envie de continuer à le traiter de tous les noms, de lui faire ressentir à quel point un tel comportement était… Elle n’arrivait même pas à trouver de mots pour qualifier ça. Tout en faisant sortir ce qu’elle avait sur le cœur, ses yeux s’embuèrent. Elle n’avait pas l’habitude de parler comme ça.


    - « Je… C’est… tellement… C’est juste puéril ! »

    Voyant qu’il ne répondait rien, elle le lâchât avec violence et se détourna.

    - « Ksh. Tous les mêmes… »

    Elle se dirigea vers Kodoku-Ô no Nageki qui gisait à présent à terre tel le roi solitaire qu’il représentait. Elle se baissa pour le ramasser, observant la lame avec une certaine tristesse. Elle rengaina sans pour autant stopper sa libération. Suivant le souffle du vent, elle s’approcha du bord du toit, regardant pendant quelques brèves secondes le sol avec une certaine admiration inconnue. Ce ne fut qu’ensuite qu’elle attrapa une toute petite pochette accroché à sa cuisse. Cette dernière contenait des objets de premiers secours extrêmement rudimentaire mais utile dans certaines situations Elle l’ouvrit, voulant se saisir de son contenu… Puis se stoppa, posant le tout à terre. Elle lança juste un regard en arrière et sauta sur le mur du bâtiment opposé, aux alentours du deuxième ou troisième étage, qui était sans doute le bâtiment principal des salles de cours. Avec grâce, elle sauta à travers une des fenêtres que quelqu’un avait oublié de fermer, sans doute à cause de la chaleur de l’été, pour se retrouver dans une des salles de cours. Sans perdre de temps sur les tables, bureaux et tableau noir, et s’engagea directement dans le couloir. Elle n’eut aucun mal à trouver son objectif, à savoir : l’infirmerie. Se doutant que cette pièce se devait d’être vide, comme le reste du complexe scolaire, elle ouvrit sans hésitation. Son visage était sombre. Elle-même ne comprenait comment elle avait fait pour s’énerver autant. Et elle ne savait même pas pourquoi elle avait laissé ses bandes et ses médications là-haut… Elle avait agi sans réfléchir.

    Alors qu’elle se dirigeait vers l’armoire, Kohané passa devant le miroir au-dessus de l’évier de l’infirmerie. La vision la stoppa presque immédiatement. Et s’approcha du miroir, comme absorbé dans la contemplation de son propre reflet. Elle se voyait là, la mine douloureuse, le cou et la poitrine maculés de sang bientôt séché… Mais surtout, elle vit ses yeux… ! L’un avait repris son apparence normale, avec cette teinte verte-mordoré, mais l’autre était restait comme bloqué sur l’était antérieur. Vision étrange que celle-ci… D’un coté, un regard mélancolique et triste, et de l’autre un regard perçant, vif, mais vide de toutes expressions, comme un pantin sans âme… Ne pouvant supporter cette vue plus longtemps, l’Arrancar préféra chercher de quoi soigner ses blessures superficielles. Une fois le matériel trouvé, elle s’assit au bord d’un des lits, les bandages propres gisant sur ses genoux et un flacon de produit dans les mains. Mais alors que l’odeur de désinfectant commençait à emplir toute la pièce, elle remarqua que sa blessure au poignet était déjà presque guérie… C’est vrai… Elle avait tendance à oublier sa capacité de régénération… Malgré tout, elle voulait quand même se soigner, c’était un réflexe humain et purement psychologique…

    Soupirant longuement, elle resta là à observer sa blessure à moitié guérie, alors qu’elle ne savait même plus quoi penser…

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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptyDim 10 Mai - 22:43

Haiji rangea son sabre dans son fourreau, sans même savoir si la femme laisserait Akushitsu, son entité maléfique prendre le dessus. Il sentait son sang continuait à couler le long de son dos, tachant ses vêtements. Il ressentait pleinement la douleur, maintenant qu'il ne pensait plus à se battre. La brise ne se calma qu'au bout de quelques minutes, juste à temps pour que l'exilé entende le bruit de métal frapper le sol. Juste après, il sentit un coup contre son épaule.

Haiji fronça les sourcils d'étonnement. Elle l'avait frapper fort, mais trop peu pour atteindre la douleur qui lui parcourait le dos. Il sentit la main de l'arrancar se posait sur son épaule, et une force s'exerça sur celle ci, l'obligeant à pivoter, à tourner sur ses talons. Son regard inexpressif, bleu électrique regardait à présent la femme qui continuait de le ruer de coup, de ces petites mains tellement fine qu'il se demandait comment elle pouvait porter un Zanpakuto de sa taille. Finalement, elle parla, d'une voix déformée par la colère . Il continuait de la regardait, la laissant ainsi parler, le haïr. Car c'est ce qu'elle était en train de faire. Elle le haissait pour avoir agit d'une manière puérile, de l'avoir attaque sans explication et de mettre un terme à l'affrontement sans une seule explication.

Haiji observa le visage, ses yeux étaient embué de larmes. Pourtant, un spectacle étrange le captivait...Ses yeux étaient tout deux différent. L'un menaçant -malgré son humidité-, quant à l'autre, il montrait pleinement sa colère, sa tristesse, son désarroi. Il détourna alors le regard, ne lui donnant aucune explication. C'était au tour d'Haiji de la trouver presque...pathétique?.. Oui, la voir ainsi s'exprimer n'était pas digne d'un arrancar. Elle qui pourrait devenir une grande personne, avec un potentiel comme le sien, se cacher derrière une force puissante.. Bien sur , elle tenter de se préserver -sans doute par peur d'Akushitsu,- mais au final, elle laissait l'être maléfique prendre le dessus quand elle était en danger.


FLASHBACK a écrit:
« - Pourquoi...? Pourquoi tu fais ça! EXPLIQUE MOI! J'AI BESOIN DE SAVOIR!»

Les cheveux bruns flottant derrière ses épaules, ses yeux vert émeraude et ses petites mains frêle frapper le torse d'Haiji, la jeune fille pleurait dans cette chaude atmosphère. Le soleil tapait très fort dans les dunes qui les entourés. Proche d'eux, un oasis rendait le paysage presque utopique. Haiji restait stoïque en voyant la jeune fille le regarder en pleurant. Elle continuait de le frapper comme si sa vie en dépendait, et finalement, le jeune homme prit ses deux poignées et la força à le regarder.

« -Petite sœur... Je n'appartiens plus à ce monde.. Je ne suis plus le Numiko Haiji, humain que tu connais. J'ai des responsabilités. Le destin nous à peut être réunis ici..Mais tu dois continuer à développer ton dons.. Et moi le mien. Mais je ne peux pas rester prêt de toi..Pour ta sécurité.»

La jeune fille, d'âge à peine 16 ans continua à regarder son frère, les larmes avaient rougis ses yeux, alors que le garçon commençait déjà à partir. Au loin, une petite maison surplombé une dune, Haiji allait en sens inverse, le coeur serré mais la détermination était présente dans son cœur.

« - Nous nous reverrons Haiji... Je viendrais à Karakura une fois prête. Je te retrouverais. Je chasserais les Hollow et tu seras fière de moi.. Je t'en veux de me laisser...Et c'est cette rancœur qui me permettra de devenir forte.. Alors promet moi de ne pas mourir, de m'attendre! »

Haiji fermait les yeux, puis finalement, il leva son pouce en l'air, preuve de sa promesse muette. Enfin, il partit.


Haiji revint à la réalité, les coups avait cessé sur son torse. Il avait perdu le fil de la conversation et regardait la fille reprendre son arme. Elle venait de sortir une chose qu'il ne pouvait voir...Mais bientôt, elle sauta sur un autre toit, des bandelettes et autres objets curatifs laissaient au sol, Haiji marcha vers eux. Ses pas étaient lent, mais lorsqu'il se baissa pour prendre les objets, il ferma les yeux, soupirant.

*Je ne peux pas la laisser seule . Elle est en colère. Elle est sans doute perdue par mon attitude. Qui sais ce qu'Akushitsu pourrait faire. Peut être elle pourra profiter de cette faille pour prendre le dessus.. Dois-je expliquer mes raisons? Une chose est sure, je dois la retrouver...huh..*

Il sauta donc sur le toit. Guider par le reiatsu que Kohané laisser derrière elle, il continua sa course à travers les méandres de l'école de Karakura pour retrouver la jeune fille qu'il avait provoquer en combat. Sa blessure au dos continuait à le lancer. Une bile amère commençait à monter de son estomac. Il dut s'arrêter en chemin pour vomir. Enfin, il arriva à la porte de l'infirmerie, et la trouva en train de guérir ses multiples blessures.

Finalement, il s'accota au seuil de la porte, en la regardant. Il ne voulait pas être qualifier de collant...Mais il ne voulait pas non plus la laissé dans l'incompréhension. Il s'humecta ses lèvres charnue, prenant la parole de sa voix rauque, marquant son dégoût pour la parole.


«- C'était une erreur de ma part..
Je n'aurais pas dut t'attaquer ainsi.. J'étais aveuglé par la haine que je porter à celui que tu sers. Il veut me prendre une personne chère.. J'ai agit comme un abruti.. Malgré mon self-control que j'use habituellement..J'ai perdu toute conscience en t'attaquant..Je dois m'en excuser.»
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MessageSujet: Re: HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko'   HOW CAN I CALL THIS FEELING? ___Ko' EmptyLun 11 Mai - 21:07


    _______________________________________________________________

    - « Cécilia ? Que fais-tu là si tard ? Tu n’arrives pas à dormir ? »

    Un chandelier à trois bougies à la main, le jeune prêtre ne pouvait masquer une légère surprise à la vue de la jeune fille assise sur le rebord d’une des fenêtres de l’église. Kohané –ou plutôt Cécilia de son nom d’emprunt- tourna la tête vers l’homme de foi, sortie de ses interrogations intérieures.

    - « Mon Père…A quoi sert-il d’avancer ? A quoi bon souffrir ? Même si beaucoup dises que cela fait partie de la « vie », ne vaudrait-il mieux pas ne rien ressentir ?»

    L’homme soupira en souriant à la question de la fille aux cheveux verts. C’était donc cela qui la tracassait ? Depuis que cette dernière était arrivée, blessée de toutes parts, devant la porte de son église et qu’il l’avait recueillie, il s’était habitué à la voir ainsi, pleine de mélancolie pour un passé dont elle ignorait si il aurait mieux fallut qu’elle le chérisse ou le jette impitoyablement aux orties. Ces questions semblant somme toutes assez enfantines devaient provenir de souvenirs lointains… Il s’approcha d’elle et s’agenouilla, posant la source de lumière au sol. Relevant la tête, il prit une des mains de la jeune fille entre les sienne et prit la parole d’une voix douce et rassurante, voulant apaiser les inquiétudes dont lui faisant part son interlocutrice.

    - « Peut-être… Une existence sans émotions, sans ressenties quelconques ou stimuli serait sans doute plus sereine. Mais ne serait-ce pas aussi horriblement ennuyeux ? » Il s’arrêta quelques secondes seulement, le temps que ses paroles prennent sens dans le cœur de sa vis-à-vis qui, toujours assise sur le rebord, le regardait d’un air grave. Le prêtre retourna la main de Cécilia, dévoilant son poignet. « Tu vois cette brulure que tu t’es faite sur le poignet à ton arrivé ici ? C’est vrai que tu ne pourrais plus ressentir la douleur causé par le feu mais tu ne pourrais pas non plus ressentir la chaleur de ma main tenant la tienne en cet instant. Une telle pensée est si triste… »

    Kohané « Cécilia » laissa ces paroles s’insinuer dans son esprit. Et se rendit compte que sa façon de penser était en effet vraiment triste, dénue de toute espoir… Que gagnerait-elle en pensant ainsi ? Sans doute rien… Elle fit pivoter ses jambes pour retomber sur le dallage de l’église, sans pour autant lâcher la main de l’homme, la serrant au contraire. Un sourire paisible réussit à s’inscrire sur ses lèvres.

    - « Vous avez une façon bien scientifique de raisonner pour un homme d’église ! » Fit-elle d’une voix cristalline. « Mais vous avez raison… Merci mon Père. »

    _______________________________________________________________


    Le même sourire tranquille que cette nuit-là se peint sur le visage de l’Arrancar pendant qu’elle observait son poignet blessé, le même qui avait été victime d’une brûlure il y a des années. Bien sur, depuis, celle-ci avait disparue depuis longtemps, ne laissant aucunes traces. Pourtant, elle se souviendrait toujours de la sensation de brulure qu'elle avait ressenti, mais indéniablement, cela ne lui inspirait pas un mauvais souvenir...

    Alors qu'elle était plongé, presque comme souvent, dans ses pensées, elle entendit une voix rauque derrière elle, s'étant assise de dos à la porte sur le bord d'un des lits. Elle ne put empêcher son visage d'exprimer une certaine surprise assez comique, avant de laisser ses épaules retomber mollement, soupirant d'un air las...

    « C'est pas vrai... »

    Il l'avait suivi jusqu'ici? Ne pouvait-elle avoir un seul moment de calme, de tranquillité? Vraiment, ce monde avait bien changé... Elle se surprit à se dire qu'elle n'était pas si mal que ça au Hueco Mundo! ...Et cette réflexion lui faisait un peu peur... Elle qui avait juré de ne jamais se considérer comme un véritable Arrancar... Elle commençait à se dire que finalement, ce sang maudit coulait bien dans ses veines à présent. Et le pire -sans doute- était qu'elle semblait l'accepter naturellement, comme s'il s'agissait là de la chose la plus normal du monde...

    Finalement, la jeune femme respira un grand coup en fermant les yeux, histoire de garder cet état de sereineté dans lequel elle se trouvait actuellement. Toujours sans bouger, elle se décida enfin à répondre d'un ton assez cassant pour une personne qui se trouvait dans une psychique assez calme.


    - « Encore toi? Ça ne t'as pas suffit là-haut? Si tu veux, on a qu'à dire que tu as gagné si c'est tout ce dont tu as besoin pour me laisser tranquille." »

    Elle était tout de même assez exaspéré qu'un type dont elle ne connaissait même pas le nom et qui l'avait attaqué si sauvagement, lui refuse même l'un des seul plaisir qu'elle aimait vraiment: la solitude pour se laisser plonger dans une nostalgie aigre-douce. Elle se leva finalement, le bandage sur son poignet était seulement à moitié fait, ne pouvant finaliser toute seule, mais elle s'en fichait bien pour le moment. Elle se dirigea à nouveau vers l'évier et ouvrit le débit d'eau essayant de rincer ses mains et de laver le sang de son cou, tache assez ardue vu l'état dudit sang qui était à présent complètement séché. Au bout d'un moment, elle se redressa, les mains sur les rebords de la vasque de céramique. En se voyant dans le miroir, elle pouvait à présent voir le reflet de l'autre, accoudé à l'encadrure de la porte. Elle baissa les yeux vers le mélange de sang et d'eau qui s'écoulait paresseusement dans la bonde.

    - « ...Je me fiche de ce que tu penses d'Ulquiorra... »

    Et c'était vrai... Peu importe que le monde entier ne ressente que haine et envie de vengeance envers le quatrième Espada, Kohané lui resterait à jamais fidèle. Jamais elle renierais ce qu'elle pensait de lui. Jamais elle n'oublierait tout ce qu'il avait fait pour elle, et ce malgré son mépris des autres. D'un coté, le fait qu'il lui ai demandé de devenir sa Fraccion était la preuve qu'elle avait su le toucher, et ça, elle le garderais toujours en mémoire.

    - « Peu m'importe qu'il soit le pire des monstres. Peu m'importe qu'il ai prit des vies, qu'elles soient innocente ou coupables... Sans lui, je serais encore en train de pourrir dans un laboratoire, servant de cobaye pour les pires expériences... Il m'a sauvée malgré les sanctions qu'il aurait pu recevoir. Et quel que soit le nombre de personnes comme toi, jamais je ne cesserais de rester à ses cotés! »

    Elle avait presque hurlé sa dernières phrases, serrant les bords de l'évier à s'en couper le sang. C'était la première fois qu'elle dévoilait vraiment ce qu'elle ressentait depuis qu'elle était devenue Arrancar... Et en un sens, cela la dégoutais que ce soit devant ce Shinigami.


    - « Et je me fiche bien de tes excuses... » Conclu-t-elle avec une voix soudain éteinte...
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