CAPTAIN AND STUDENT: A WAY TO FEELING ALIVE [PV K.Byakuya]

Invité

La nuit était tombée depuis déjà trois heures. Haiji avait alors sentit la brise de début de nuit lui soulever les cheveux d'un bruns presque noir. Ses yeux, d'un bleu électrique garder pourtant chaque détails qu'il voyait en mémoire. Un chat traversa la rue, un oiseau passa dans le ciel, une voiture klaxona au loin. Tout ces bruits, futiles, inutile restaient pourtant bien mystérieux et étranger aux oreilles et aux yeux du jeune homme, habitué au calme envoutant de la Soul Society.

Traversant une ruelle, le jeune shinigami exilé se retrouva sur une allée connu dans ce monde. Il le savait, car quand le soleil briller de milles feu, les humains la traversaient et s'y arrêtaient sans interruption. Mais Haiji le voyait bien: ce n'était absolument pas son monde. Alors quand il avait ressentit un reiatsu, ce reiatsu, il avait prit la direction de cette petite rue, droit devant lui.

Sinueuse, tortueuse, un homme se trouvait là, impassible, le visage fermait à toute emotion. Il était droit, la tête légèrement baissé, comme s'il se concentré. Combien de temps Haiji ne l'avait pas vu? Trois mois? Six? Que le temps pouvait parraitre court quand on s'entraîner. Il se souvenait des raisons pour lesquelles il avait déserté, c'était sans aucun doute la faute de cet homme, dont les cheveux noir de jais tombaient en cascade sur ses épaules, et dont les traits dur ne laissait jamais filtré une émotion telle que la joie.

« - Taishou...»

Les mots traversèrent les lèvres de l'ancien apprentit alors que ses pas le mener directement vers cet homme menaçant. Qu'allait il lui arrivait? Etait-il ici parce qu'il avait finalement finit par ressentir son reiatsu? L'avait-on envoyait pour que l'exilé finisse en prison, n'attendant que son jugement, que sa mort? Et qu'adviendra t-il d'Inoue et de Kazuki lorsqu'il sera en prison? Kazuki avait promit de tout faire pour la protéger, quand à Inoue, elle était en sécurité auprès de ce vizzard roux. Finalement, Haiji était inutile.

« - Je suppose que le conseil m'a finalement découvert en vie...? »

Même s'il n'en montrait rien, Byakuya était dans une rage folle. Qu'avait donc fait la Sixième Division pour avoir ramassé un ensemble de traitres qui se fichaient du tiers comme du quart des règles, qui n'en faisaient qu'à leur tête ?
Après Renji qui avait quitté son poste de lieutenant pour combattre Ichigo, puis qui avait osé s'en prendre à son capitaine.
Après Kazuki qui avait décidé par amour de partir en exil et de vivre aux côtés d'une bannie de la Soul Society.
Voila qu'il devait à présent arrêter Haiji Numiko. Et dans la petite ruelle sombre où il l'attendait, il restait dans l'ombre en réfléchissant à tous ces évènements. Quand la Soul Society redeviendrait calme, il convoquerait l'ensemble de la Division et il donnerait une leçon mémorable à ses membres. Il regretta même cette fois que le Conseil (ou son substitut du moment puisque les membres officiels étaient morts) ait réclamé une arrestation, alors que la condamnation à mort avait été requise pour Kazuki. Et dire qu'il avait fait preuve de clémence et avait épargné son troisième Siège ! Mais que lui avait-il donc pris ? MAudit soit Ichigo Kurosaki qui avait amolli son coeur de belles paroles. Voila ce qu'il se passait quand on ne suivait pas les règles.
Qu'il était difficile de trouver l'équilibre entre obeissance, raison et opinion.

Il réouvrit les yeux qu'il avait clos quelques secondes pour plonger son regard d'acier directement dans celui de l'homme qui avait choisi la mauvaise voie (aux sens propre et figuré dans notre cas). Haiji avait-il fait exprès d'emprunter cette rue ? Etait-il suicidaire ?

- Toi et Kazuki savez très bien vous faire passer pour mort. Mais combien de temps pensez-vous encore leurrer la Soul Society ?

Sa phrase contenait un double sens imperceptible pour qui n'était pas au courant de l'ensemble de la situation. Concernant Haiji, c'était un lourd reproche que le capitaine adressait. Il avait fini de passer pour mort, maintenant arrivait la sanction. Mais au sujet de Kazuki, c'était le contraire. Il venait tout juste de "décéder". Ces mots sonnaient donc comme un avertissement.

Il retira SenbonZakura de son fourreau et s'approcha à pas lent de son ancien Siège.

Invité

C’était une situation compliquée, en quelques temps seulement, le capitaine de la sizieme division avait perdu au moins deux membres: le troisième siège: Kazuki, et son sizième siège: Haiji. Jusqu’alors, Haiji était passer pour mort, mais maintenant, la soul Society savait qu’il était bel et bien en vie. Alors quand il avait sentit son capitaine dans cette ruelle, pourquoi l’avait il prise? Sans doute pour une simple raison: Haiji ne pouvait plus se cacher, comme il avait dit a Kazuki, « un jour, nous devrons payer pour nos actes ». Kazuki n’était pas prêt, mais lui oui.

Alors quand Bakuya l’interpella de sa voix glaciale et emplie de colère, Haiji savait que ses chances de survit était faible. Mais l’exilé était intelligent, il connaissait les règles de la Soul Society et savait qu’il ne serait pas tuer avant d’être juger. Là bas, on lui demandera pourquoi il avait déserté, et pourquoi aujourd’hui, il avait décidé de laisser son reiatsu s’échapper de son corps et ainsi se laisser retrouver facilement. Un petit sourire apparut à la commissure des lèvres de l’exiler. Les phrases de Byakuya, empreinte de sagacité et de double sens n’était pas inconnue aux oreilles de l’ancien shinigami. Il soupira

« Vous savez comme moi que Kazuki est mort, Taisho. Puisque vous l’avez…t u e r, dit-il en insistant sur son dernier mot, comme si la Soul Society écoutait de la haut et pouvait être sure que c’était le cas. En revanche je suis vivant, et je crois que..oui.. »

Byakuya venait de sortir son zanpakuto. Haiji posa son regard sur la fine lame au repos. lui-même prit sa lame, une fine lame don les bords, déteriorés commencé à former des dents, comme l’arme de Kenpachi. Soupirant, Haiji posa une main sur un œil, regardant de son œil libre son ancien capitaine.

« Bien…bien. Je vois que ternir l’image de votre division revient à une mise à mort. Cependant, je doute que vous puissiez me juger tout de suite. Je suis sur que le gotei 13 voudrait entendre mes raisons, et je suis prête à leur donner ..Un homme de votre rang ne désobéirait pas aux règles…Non? »

Est-ce que Byakuya allait tout de même vouloir se battre? Auquel cas, il verrait que Haiji avait fait d’énorme progrès. Sans doute avait il la force d’un vice capitaine à présent. Son voyage solitaire dans le désert et l’entrainement qu’il y avait subit sous recommandation de Kisuke avait portait leur fruit. Il était devenu fort, peut être pas autant que Byakuya, mais il s’améliorer de jour en jour. Avait-il le bankai? Personne à part lui le savait, et il n’était pas prêt a dévoiler se secret. Regardant le ciel étoilé, détournant ses yeux du Zanpakuto de son ancien capitaine, Haiji soupira.

« Je suppose que je vais devoir vous donner Majinai… J’espère que vous en prendrai soin, le temps qu’on me juge… »

Malgré la situation qui n'était absolument pas en sa faveur, le criminel osait sourire. Byakuya ne broncha pas. Il conservait son calme tandis que Haiji révélait à mot couvert qu'il était au courant concernant Kazuki. Le Capitaine avait bercé de faux espoirs en pensant que son ancien Troisième Siège garderait le secret. A la fois, Byakuya s'en doutait, mais il en voulut à Kazuki d'avoir dit la vérité. Car à présent, Haiji avait une possibilité éventuelle de chantage sur son Capitaine.

Mais le renégat ne s'arrêtait pas là et persistait dans son attitude désagréable, allant même jusqu'à titiller les principes de Byakuya. Le Capitaine n'appréciait pas que l'on joue ainsi au fanfaron à ses dépends. Et après, il demandait à ce qu'on prenne soin de son Zanpakuto...
Byakuya s'approchait lentement du shinigami déchu. Il rengaina Senbonzakura et tendit la main vers Haiji pour récupérer Majinai.

- Je ne peux te promettre d'en prendre soin. La décision appartient à l'organe judiciaire de la Soul Society.

Alors qu'il récupéra le zanpakuto qu'Haiji lui tendait, Byakuya leva sa main libre et...

- Bakudo no yon : Hainawa !

La corde rampante...Sort de kido qui permet d'immobiliser fermement son adversaire....

Invité

« Ne lui en voulait pas capitaine. Nous sommes amis. Nous avons sentis que nous étions tout deux en ville. Il n'a pas eut besoin de dévoiler votre secret.»

Haiji avait bien lut une sorte de déception, mêler de colère dans le regard de Byakuya. Pour avoir été dans sa division, il avait apprit à identifier les changements d'humeur de son capitaine. Bien que beaucoup pensait cela impossible, Haiji était passé mettre dans l'art de l'empathie. Il n'avait pas de pouvoir à proprement parlait, c'était plutôt une sorte de sixième sens! Bref, le capitaine rengaina son arme, et Haiji sentit une pression sur son bras alors qu'il lui prenait Majinai.

C'était un déchirement pour le shinigami de se séparer de son Zanpakuto. Elle était devenue comme sa seule allié, comme sa seule compagnie lors de son errance dans le désert. S'en séparer, c'était comme se séparer de son coeur ou de son âme. Il ressentit un pincement au cœur, alors qu'il ravaler sa salive avec difficulté, serrant les dents lorsque le capitaine reprit la parole. Laissant échapper un ricanement, Haiji ne répondit rien. Il n'était pas connu pour être loquace, et jusque là, il avait trop parler.

C'est alors que des liens se resserrèrent tout autour d'Haiji, après la simple incantation du puissant capitaine. Immobile, ne pouvant bouger un seul doigt, Haiji esquissa un faible sourire. Bien que la corde l'empêcher de bouger, il savait que ce n'était pas pour l'immobiliser que le capitaine avait utiliser de se sort. En effet, démunit de son Zanpakuto, Haiji ne pouvait se défendre que par kido, et pour avoir était un shinigami de la division de Byakuya, il savait qu'il faudrait être fou pour le défier à ce jeu là. Non, c'était simplement en signe d'...

«-humiliation...»

- J'aurais plutôt dit d'Humilité. Mais vu que tu vois ça comme une humiliation, c'est que cela doit en être.

[justify]Byakuya était en colère et c'était légitime. Il avait toujours pensé avoir une excellente équipe en se reposant sur Renji, Kazuki et Haiji. De penser que finalement, aucun des trois n'avait été à la hauteur de ses attentes, alors qu'il leur avait fait l'honneur de les considérer, avait été une humiliation. pire encore : il avait entendu par des bruits de couloir des remarques peu agréables à l'égard de sa division et de lui-même. La Sixième Division était certes moins entâchée que celles des traitres Gin, Aizen et Tosen. Mais la réputation de sa division avait terni, et ce n'est pas avec de tels membres qu'elle redorerait son blason....

Plutôt que de sortir son propre zanpakuto qu'il venait de ranger, il utilisa celui du shinigami pour ouvrir le grand portail qui relie le monde des humains à la soul Society. Un grand cercle blanc se créa dans l'espace, semblable à des portes en papier de riz que l'on trouve dans les maisons traditionnelles japonaises.

- Tu t'es rendu si facilement. Puis-je savoir ce que tu as derrière la tête ?

Il ne lui laissa pas le temps de répondre.

- Bien sûr que tu ne le diras pas de suite. Tu t'adresses à moi avec tant d'irrespect que tu trouverais le moyen de tourner ta réponse à la dérision. Ton comportement m'exaspère particulièrement. Alors, je vais tenter de deviner.

Il plongea son regard dans l'oeil de Haiji comme si ses pupilles étaient des sabres acérés.

- Tu n'adhères plus aux principes de Kazuki. Mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi tu ne restes pas sur terre et tu te condamnes à mort en revenant à la Soul Society. Tu sais fort bien comment s'appelle ce que tu fais ou je dois te dicter le mot ? Je ne pense pas que ce soit nécéssaire. Après tout, c'est la seconde fois que tu trahirais des proches, n'est-ce pas ?

Les portes s'ouvrirent et le papillon de l'enfer se rapprocha d'eux. Byakuya ne le regarda même pas.

- Passe en premier.

Invité

Haiji sentait la colère faire vibrer la voix de son ancien capitaine. Il en ressentit comme une douleur, c'était pas pour lui faire du mal qu'il avait déserté. S'il l'avait fait, il y avait une raison, et il avait toujours sut qu'un jour, il paierait. Baissant la tête, il soupira alors qu'il vit que sa propre arme ouvrait le monde qui le menerait à une mort prématurer. S'humectant les lèvres, il ne répondit rien quant à la demande de Byakkuya, son oeil perçant vint croiser celui d'Haiji qui ne cilla pas. Finalement, Haiji haussa comme il put les épaules, les mains toujours lier par le sort.

« Pardonnez moi si vous voyez cela comme de l'irrespect capitaine. »

Sincérité ou nouvelle phrase narquoise, c'était à Byakuya d'en juger. Quand cependant il revela son jugement, Haiji soupira. S'humectant une nouvelle fois les lèvres, il arqua un sourcil fasse au question de l'homme pour qui il avait eut et avait toujours beaucoup d'admiration. Il était intelligent, une capacité que tout deux partager. Il avait vu une trahison dans les actes d'Haiji , c'était normal, il le comprenait. Mais il avait raison, si Haiji avait suivit Kazuki, c'était parce qu'il était son ami. Il ne pensait pas que fabriquer une nouvelle Soul Society changerait quelques chose.

«Pourquoi....mourir?...La réponse est si claire...Capitaine Byakuya. Nous partageons la même division..La réponse devrait pourtant être évidente.»

Haiji baissa les yeux et avança, comme le lui avait ordonner son capitaine. Il pénétra dans le tunnel qui l'emmenait droit à la potence. Il suivait le papillon de l'enfer qui le guider vers le majestueux monde qu'était la Soul Society. Il ressentait une certaines excitation, malgré ce qu'il lui arrivait. Lorsque le soleil perça son visage, il sentait qu'il était chez lui. Ce fut de courte durée car deux sbire de la sixième division l'avait déjà prit par l'épaule et immobilisé à terre. Haiji souriait sans opposer de résistance. Il savait que Byakuya était dans son dos, et dans une phrase à peine audible, il reprit la parole.

« Je n'ai jamais trahis la Soul Society. Pas comme vous l'entendez. J'ai toujours sut ce que je faisais..J'ai voulu protégé un être cher, comme vous protegez votre soeur. Je savais les risques que je prenais. Je savais qu'un jour, je reviendrais pour subir mon jugement...Même si il signifier mourir...Parce que vous nous avez enseigné l'honneur. En mon sens, être puni pour ma trahison me rendrais l'honneur que j'ai perdu. Je préfère cela à une vie tourmenter sur Terre...»

[La suite ici]

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