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 Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]

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Nataku Araharu
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MessageSujet: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyDim 25 Oct - 23:05

Croyez vous que l’ange dorme sous ses épaisses ailes de coton ?
Non.. On lui a donné la sagesse, et l’opportunité de s’instruire auprès des humains, afin de choisir le camp à protéger. Tout être pourvu de la moindre étincelle d’amour se devait d’être sauvé. Mais l’ange ici même ne ressemblait en rien à un ange salvateur… Elle était déchue…Ses ailes brûlées au contact d’un vent ardent l’ont rendu tellement humaine… tellement seule.

Ses pas la menèrent vers ces êtres soit sans scrupules, soit attachants, mais dans les deux sens ils étaient comme elle, désormais.. Ou plutôt, elle était devenue eux.

Elle desservit la table qu’elle venait de préparer une heure plutôt et se rendit dans le petit plongeoir pour laver l’ensemble de porcelaine. Elle était finement habituée à ce genre de tâche, bien que sa vie d’antan la hantait. Quel malheur que de se retrouver loin de ses capitaines, loin de ses lieutenants.. Loin du Seiretei. Après tout, n’avait-elle pas été membre de cette jolie communauté ?
Bien qu’on aimait la surnommer petite ange, elle ne ressemblait plus à rien depuis son arrivée ici. Une terre d’exil.. un monde qui la rendait indifférente.
Bien sûr, la plupart des gens tendaient à la protéger pour son apparence fragile. S’en prendre à plus faible revenait à agir en parfait lâche, n’est-il pas ? Peu lui chaut.

Elle avait dans l’idée de réintégrer la neuvième division… ou une autre, et de demander pardon auprès de Yama-ji. Mais il lui fallait se retenir d’agir sans réfléchir. Peut-être l’avaient-ils tous oublié, dans quel cas elle pourrait à loisirs revenir sans être considérée comme une traîtresse. ..
Nataku était désemparée. Elle quitta les locaux dans lesquels elle travaillait jour et nuit pour satisfaire sa clientèle, et survivait avec les quelque pièces dans un minuscule huit clos dont la toiture était en gruyère.

Combien de fois n’avait-elle pas rêvée de retrouver sa place, cette chaleur qui maintenant s’évertuait à s‘occuper un tant soi peu d‘elle… Oubliée, comment peut-elle ne ressentir ce grief alors que dans toute l’histoire, c’était elle la victime. Une victime fragile dans sa globalité. Mais aucune rancune ne vint ternir son cœur.
Sous l’affluence d’un vent peu attrayant, les êtres, pour ne pas dire des vagabonds sans avenir, retrouvèrent leur locaux, se protégeant ainsi des petites rafales guère dangereuses. Pour sa part, elle tenta d’avancer malgré sa maigre force pour trouver elle aussi la chaleur de son pauvre foyer. On aurait dît une petite boule prête à braver un aspirateur. Avec beaucoup d’effort, cette demande de Reiatsu l’eut tellement épuisé qu’elle s’écroula au sol, proche des portes de son misérable logement.

Qu’allait-elle devenir à force… ? Les ruelles désertes et grisâtres rendaient morne et néfaste l’environnement dans lequel elle nageait. A croire que si elle continuait ainsi…elle pourrait tôt ou tard succomber. Car dans le Rukongai, elle manquait cruellement d’énergie spirituelle, au contraire du seretei qui en regorgeait. Il fallait se ressaisir…

Alors, dans sa supplique voilée par les sanglots, elle jeta au vent un léger : Aidez-moi…

[ Elle vit sur la frontière qui sépare le Rukongai riche du pauvre… ]
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Wonsul d'Ongil
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyLun 26 Oct - 0:36

A chacun de ses pas, le sol poussiéreux n'avait de cesse de former de douces volutes avant de se reposer sur les bord de son Kimono. Le temps était pareil à lui même, tandis qu'un vent des plus taquins vint soulever la longue chevelure de Wonsul, pourtant maintenu par un peigne sombre, magnifiquement travaillé et orné d'un petit dragon. Chose passant inaperçu mais qui pourtant pouvait paraitre étrangement féminin.. Son visage aux traits si fins et juvéniles, n'exprimait rien, si ce n'est cette sérénité un peu froide et ce regard d'un bleu si clair qui ne fixait rien de bien particulier. Ses bras étaient le long de son corps, alors que sa démarche l'éloignait un peu plus dans le Rukongai. A son flanc, Ghanima y reposait en son fourreau, tandis qu'elle se manifestait en un doux sifflement, tel le vent sur les dunes chaudes du Sareer, en son esprit

Il était difficile pour Wonsul de se rappeler clairement quand il n'était pas revenu en ce lieu. Du moins dans cette zone. Pourtant, il n'y avait pas même une décennie, il foulait encore ce sol si misérable en tentant de survivre de son seul art, le dessin. Aujourd'hui c'était bien diffèrent, notre protagoniste possédait un nom, une fonction, et qui lui permettait d'avancer vers son but le plus cher. Oui mais le prix avait été fort élevé...cela lui avait coûter la vie de Pyong .. de Yongil.. de son père adoptif et de tout un clan. Sachant cela qui pouvait blâmer son apparence froide et son visage si lisse de toutes grandes émotions. Toujours en mouvement, Wonsul progressait inlassablement dans les profondeurs des rues. Plus il s'en éloignait, plus les bâtiments devenaient délabrés, vétustes et dépourvus de vie... Ses pieds bifurquèrent enfin dans une ruelle, où les odeurs de la vermine et du désespoir vinrent enivrer ses narines qui ne frémirent point de dégoût. Après tout, même s'il était un noble et le dernier des D'Ongil, notre shinigami n'oubliait pas d'où il venait. Quelques réminiscences fugaces lui revinrent, alors que son regard s'attarda un court instant sur le corps d'un homme tellement épuisé qu'il n'entrouvrit pas même les yeux sur son passage.


*Dans le désert, tout est mobile ou bien périt.*

Mais étions nous dans le désert présentement?... oui en quelque sort..il y avait bien des déserts différents dans ce monde. Wonsul n'arrêta point son pas et quitta ce sol miséreux pour les toits en usant d'un shunpo. Seul un son métallique due aux taules trahissait sa présence, tandis qu'une vue tout aussi délabré et vétuste s'offrait à son regard. Il fit encore quelques pas, puis pris place en tailleur sur le rebord d'une toiture qui pouvait supporter son poids. Puis il glissa une main dans son haut de kimono et en sorti un carnet en cuire un peu usé, mais de bonne qualité. De ses doigts habiles, Wonsul en tourna les pages afin de trouver une surface plane et vierge avant de se saisir de son crayon. Sous ses pupilles attentives, le jeune shinigami fit glisser son outil avec légèreté et application sur le papier légèrement granuleux. Dix minutes passèrent sans qu'il ne cesse son exercice et l'on pouvait admirer un dessin des plus stable et des plus travailler. Mais c'est alors que des pas irréguliers, fatigués et lents se firent entendre à son ouïe. Ses yeux se portèrent en contre bas, pour entrevoir une femme se déplacer péniblement.

Elle semblait vouloir lutter encore et toujours contre une chose qu'elle savait pourtant inéluctable...seule sa volonté semblait la guider. Apparemment elle n'avait pas perçut sa présence sur les toits, alors que Wonsul, rangea son carnet en son sein et d'un shunpo il arriva à sa hauteur, tandis qu'elle venait de s'effondrer tout en murmurant un appel à l'aide. Le 4e siège pourtant resta quelque seconde juste devant elle,sans bouger, la contemplant de ses yeux bleu sans une once de sentiment. Les larmes couvraient les traits si délicats de l'inconnue que notre shinigami se demandait comment elle pouvait survivre en un tel endroit... Mais avait on le choix....l'avait il eu lui même?... non. Lentement il se pencha enfin et tandis une main secourable. Ce geste n'avait rien d'hautain ni de méprisable et ses lèvres s'entrouvrirent pour ne laissées filtrer qu'une voix simple et calme.


-Pourquoi donnez votre eau aux morts?

Simple question, tout comme il se l'était posé ce jour où il s'était effondré d'épuisement sous une taule qui l'avait abritée de la pluie...Une question à laquelle il n'avait sut répondre avant que Pyong ne lui fasse ce geste.. le même qu'il était en train de faire envers cette femme dont il ne connaissait rien et qu'il ne reverrait sans doute jamais.
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Nataku Araharu
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyLun 26 Oct - 18:15

Perdu sur le chemin, personne à blâmer, personne à qui parler...
Rien à faire vu comment tout a changé...


La jeune femme restait recouverte de terre, d’herbe sèche sous les petites rafales de vents, et à genoux en forme de boule, elle se protégea du mieux qu’elle put. Elle tenta d’avaler sa salive afin de ne plus ressentir cette sensation d’abandon, de ne plus ressentir les perles de sa tristesse traverser ses joues rondes lui donnant l’image d’un …

Nothing is plain
Nothing can be explained...


Et sur la colline de la détresse, elle se protégea des agressions extérieurs afin de subsister. Mais les raisons qui la poussaient ainsi à faire fi de ses malheurs étaient obscures, nébuleuses…Quand soudain, la lumière apparut au devant d’elle, sans se rendre compte qu’au final, il était là depuis un moment…

Si je le pouvais, je danserais joyeusement sur la tombe de celui
Qui ne montre aucun remord...


Sous ce flux spirituel dont elle n’avait vraiment plus l’habitude, le trouble, la confusion et sa propre faiblesse l’empêchèrent de se redresser facilement, afin de voir le visage de cette personne. La silhouette n’était pourtant guère floue, sous la légère tempête de terre et de sentiments, se cachaient en fait, un autre ange…Un archange. Mais non, réveille toi Nataku, où vois-tu un ange ? Elle fronça péniblement les sourcils pour s’ouvrir à cette vision éphémère…

Lost, confused, a lot of it, is hard to take, and cause of it,
Everything's changed I thought I'd make it through the pain


C’était surtout cette main secourable qui lui donna une énergie nouvelle. Souvent, on le lui avait proposé. Mais que cela vienne d’une pers…d’un homme dont elle avait reconnu le statut, elle en fut bien plus troublée. Elle lui répondit sans attendre, n’ayant pas même cherché à comprendre la question au préalable :

- Seuls les morts sont assoiffés de douleur…Mon Taisho…

Mais pourquoi lui porter secours, alors que plus rien ne la retenait en vie, si ce n’est cette maigre étincelle de raison, à savoir son retour dans le Sereitei. Si Dieu avait quelque raison de croire en sa velléité…Les yeux mi-clos sous l’épuisement, elle vit enfin ce visage fin, aux longs cheveux clairs et légers, certaines mèches jouant docilement avec le souffle…et ses yeux d’un azur miroitant, tout ceci équivalait au rêve, mélangé à son propre cauchemars. Elle lui tendit alors sa main, avec une douceur déconcertante mais elle ne put rentrer en son contact car elle abandonna, se laissant aller au sol.

Perdu, j'ai un peu l'impression d'être un enfant perdu, juste un peu...
Tout a beaucoup changé, je n'ai pas aimé toute cette douleur...


Elle n’aimait guère se retrouver dans une telle situation face à un inconnu, car il lui semblait que toute sa fierté s’écroulait. Malheureusement pour elle, ses forces l’abandonnèrent bien trop rapidement, et elle avait lâchement échoué à rattraper sa main. Elle s’en maudissait intérieurement et n’osa même plus le regarder. Le charme qu’il opérait la rendait confuse, mais elle se souvint d’elle, il y a cent ans de cela. Fière, droite, douce, courageuse et forte. C’est avec cette force qu’elle s’en sortait à chaque mission, force de l’âme et du cœur. Alors, dans ses ultimes efforts, elle se redressa brutalement et s’accrocha entièrement à son bras. Une toute petite voix réussit à passer le mur des angoisses, offrant à l’ange salvateur de quoi lui donner du réconfort :


- Ouvrez la porte, Taisho… ouvrez-là. Ou je périrai, loin de vous...
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Wonsul d'Ongil
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyLun 26 Oct - 19:38

Wonsul restait immobile, la main toujours tendu vers l'avant, patiemment, plongeant son regard si clair dans celui de l'inconnue. Son reiatsu s'abaissa encore afin de ne pas la troubler, tandis que le vent vint porter sa caresse sur son visage dénudé d'expression. Seul le calme semblait maître de sa personne. Soudain, la jeuen femme sembla assimiler sa présence, et lui apporta une réponse des plus étrange envers sa précédente question. De douleur disait elle... Certains oui, peut être... Le jeune 4e siège ne pouvait pas dire que son défunt clan ne réclamait pas vengeance.....
Dans ce qui semblerait être comme un ultime effort, l'inconnu tendit sa main frêle en sa direction. Leurs doigts se frôlèrent un instant, mais ne se joignirent point. Wonsul ne fit absolument rien, laissant cette tentative s'échouer mollement sur le sol poussiéreux. C'est alors que de sa voix toujours aussi paisible et dénudé de sentiment se manifesta une fois de plus :


- Crois tu que les morts se soucis véritablement des vivants? Sache juste une chose, si tu restes ainsi tu périras, car le temps et l'évolution de ce monde ne t'attendront pas.

Se trompait-il en lui disant ce dernier point. Avait il bien vu cette volonté en sa manière de sans cesse vouloir avancer alors que son corps l'entravait de par sa fatigue? Voulait elle réellement vivre alors qu'elle avait tentée de s'emparer de sa main tendue. Elle l'était toujours d'ailleurs, Paume ouverte vers les cieux sans heurt. Wonsul ne semblait pas se lasser alors qu'il était à demit fléchit sur ses genoux, observant avec attention sur cette femme recouverte de poussière et de terre. Dans son ensembles il se revoyait encore....Ce jour là Pyong lui avait demandé s'il acceptait sa commande. Tout ce qu'il avait pu dire.. ce ne fut qu'un simple hochement de tête, ne comprenant pas inconsciemment il s'était forcer à continuer à vivre. Devrait il faire la même chose présentement?

Avant même que son esprit n'analyse pleinement la question, et sans qu'il ne s'y attende, l'inconnue se redressa brusquement, avant de s'agripper désespérément à son bras. Sous l'action, Wonsul passa un bras derrière le dos de la jeune femme afin de l'empêcher de s'écrouler et ne chercha pas à se défaire de son emprise. Ainsi donc , non rien de ce qu'il songeait n'était erroné, c'état bien cette envie d'exister qui l'animait. Ceci voudrait dire que le désert n'aura pas son due pour cette fois si. Leurs regards se croisèrent encore, l'un semblait affaiblit tandis que l'autre ne reflétait qu'une neutralité déconcertante. Son corps contre le sien s'affaissait sous le poids de la lassitude, alors que la pression sur son bras ne cessait point. Une fois de plus la voix presque inaudible de l'inconnue parvint à ses oreilles, alors que ses long cheveux venaient caresser le visage de cette dernière. Encore une fois elle le nomma taisho... Ceci voudrait dire qu'elle connaissait le gotei?..ou qu'elle en faisait partie?...Mais comment le savoir sous cette apparence si affaiblit et si frêle. Son visage ressemblait presque à un ange....Sottise que tout cela, lui aussi avait un aspect un peu trop doux pour ce qu'il faisait. Ce n'est que son air froid et distant qui démentait sa fonction...


*Kull Wahad...de quelle porte parle-t-elle..*


Il tourna son visage sur le côté et dénota une porte des plus bancale et dégarnit. Il n'y avait guère que cette ouverture qui pouvait signifier les paroles proférer par la miséreuse. Lentement il p^lia ses jambes afin d'être accroupi, et déplaça son bras libre, dans le dos de la jeune femme afin d'avoir une meilleur prise pour la transporter contre sa poitrine, ne cherchant à aucun moment de libérer son autre membre. Puis il pris la direction de cette porte et la poussa de son dos, avant de franchir le seuil. Une odeur de renfermé parvint à ses narines, alors que le shinigami referma l'ouverture de la même façon qu'il l'avait ouverte. Certes... cet endroit était insalubre, mais ils étaient à l'abri du vent et il faisait curieusement plus chaud, malgré l'humidité qui souillait certains murs.

Wonsul prit appuye sur l'un de ses derniers et entrepris de retirer son Zanpakutoh, avant de se laisser glisser sur le sol avec son précieux fardeau. Ainsi fait, il chercha au fond de sa poche un petit morceau de chocolat. C'était une sorte de pêcher mignon qui ne l'avait plus quitté depuis qu'il avait connu Pyong. Il en avait toujours un bout sur lui. Délicatement il lui présenta le chocolat à ses lèvres et lui dit alors:


- Mange ceci, cela te feras le plus grand bien, et pour ta gouverne, je ne suis pas un taisho.

La tenant ainsi il pouvait ressentir les cheveux de la jeune femme lui chatouiller les joues, ainsi que son corps contre sa poitrine qui se soulevait sous un rythme régulier et calme. Tout en la laissant le choix de manger ou non ce qu'il lui donnait, Wonsul se demandait encore.. pourquoi elle l'avait nommer ainsi.. et surtout pourquoi Périr loin de lui..pourquoi Taisho?..
Il n'y avait qu'une seule réponse à cela. Elle le prenait pour un autre.
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Nataku Araharu
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyMar 27 Oct - 3:30

Le translucide de ses larmes salées s’écrasèrent sur le sol sableux tandis qu’elle portait un visage déchiré et mouillé vers un point fixe, se tenant désespéramment au bras de cet homme dont elle ne savait rien. Seule son énergie spirituelle lui avait donné la puce à l’oreille, mais bien trop accaparée à se contrôler elle-même, elle ne put chercher à en savoir plus sur lui. Il n’était point menaçant, c’est dire qu’il agissait comme l’un de ses anciens Capitaines : Ukitake. Ne perdant nul contrôle de sa prestigieuse personne, il analysait et agissait avec un calme aussi plat qu’un désert aride et vide.

Qu’importe, un secours, voilà un acte précieux, un acte que la vie a bien souhaité lui donner, que la vie ait bien voulu tolérer une fois. Réagir, était un mot qui inlassablement tournoyait dans l’esprit du jeune ange, retenu désormais dans les bras du Taisho pendant qu’elle fermait les yeux, le visage toujours baigné de pleurs, voilé par le chagrin. Elle était malheureusement en perdition, depuis ses cent longues années à errer sans avoir eu l’audace de poser un pied dans le Sereitei. Mais se prendre en main alors qu’elle s’occupait d’autrui, lui sembla toutefois impossible. Pour le moment…

Elle tenterait par tous les moyens de gratifier ce shinigami, pour sa bonté et le temps précieux qu‘il compta perdre pour elle. Nataku les savait toujours occupés à éplucher les dossiers, à s’entraîner et à préserver l’équilibre de la Soul Society. Nous etions si bienveillant…
Toujours accroché à lui comme à la vie, la douceur d’un antre aussi paisible que son logement l’apaisa plus que nécessaire, bien que lasse d’avoir combattu un vent aussi lourd.

L’entendre agir, puisque les yeux clos, de la sorte égaya en elle une pointe d’admiration, couplée à de la culpabilisation. Laisser entrer un inconnu n’était pas bien, pour elle et pour lui. Elle ne voulait pas le mélanger aux individus misérables constituant le Rukongai, du moins la partie pauvre. Elle avait souvenance du petit Byakuya qui rouspétait toujours qu’on le prenne de haut, et disait ne jamais se mélanger avec ce genre de population car il était noble. Avait-il depuis tout ce temps changer ? Car la noblesse du cœur n’aurait jamais prononcé ces mêmes paroles…
Elle rouvrit enfin les paupières, laissant entrevoir le visage si efféminé et doux de cet homme, dont la caresse des cheveux fut contre toute attente agréable, peut-être..; sécurisante. Mais non voyons, ce ne sont pas ces beaux cheveux d’un blond lunaire qui te font cet effet, mais la chaleur du corps.
Qu’importe…Ses membres furent lourd sur l’instant, elle craignait même qu’une fièvre ne vienne s’emparer d’elle, pour la énième fois. Sa toute maigre force l’eut en effet quitter, mais la vie, elle, se remit à rayonner en son sein. Grâce à lui…Elle murmura un très doux :


- Merci..

Puis vint le geste, l’un des plus déconcertant qu’elle eut vu depuis son exil, à savoir ce bout de chocolat tout droit sorti de son shihakushô. Le carré de l’aliment qu’il lui tendit la rendit un peu plus confuse, ne s’étant jamais permise d’acheter ce genre de produit avec le peu de ressources qu’elle possédait. Mais ne se faisant pas prier, ses petits doigts longs et fins vinrent les attraper, touchant de peu ceux du Taisho, et elle profita donc de ce moment pour se revitaliser. Bien qu’éperdue, Nataku ne saisit par sur le champs les paroles qu’il lâcha tout bonnement, trop occupée à profiter du chocolat. Puis, comme gênée d’être pareil à un fardeau, elle se redressa avec toute la peine du monde, et tenta de se poser en tailleur face à lui, le remerciant en plaçant ses mains sur le plancher, se penchant comme pour le saluer.

- Pardon du dérangement..

Ce fut à ce moment même qu’elle réagit enfin, laissant entrevoir sur son visage une expression affligée, et sidérée. Elle se reprit, plus confiante sur le sujet :

- N’êtes vous point Capitaine ?

Mais bien-sûr…son uniforme …Elle avait oublié ce détail, pauvre enfant qu’elle était.

- Je vous prie de me pardonner, une fois encore, noble inconnu. Dit-elle d’une voix plutôt énergique contrastant totalement avec son apparence épuisée. De la volonté de fer circulait tout simplement dans son corps. Puis le chocolat y aidait….

- Pourriez-vous alors décliner votre identité ? Que je sache quel ange a bien voulu m’aider ? Je vous en serai éternellement reconnaissante. Quand bien même… je suis si .. Faible… que cela..

Sa gorge se noua soudainement, lui interdisant de prononcer plus de mots. La douceur, la chaleur, tout ceci ne sont que poussière gambadant avec le vent, bien loin d’elle…Faire face à lui, à l’instar de rares personnes douées de bonté et de force, revenait à la rendre bien plus malheureuse.

- J’aurai dû mourir. Laisser ce maigre vestige aux morts. Pourquoi la vie me laisse-t-elle espérer encore, espérer un retour dans le Gotei 13 ?
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Wonsul d'Ongil
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyMar 27 Oct - 5:45

Ses bras soutenait ce corps si frêle contre lui même, alors que ses doigts présentaient cet aliment sucré et si peut ordinaire dans ce coin reculé du Rukongai. Les paupières de l'inconnue se replièrent enfin pour laisser apparaitre un regard caramel soutenant la couleur presque miel de sa chevelure éparse autour de son être. Les lèvres pâles de la jeune femme s'entrouvrirent pour ne laisser filtré qu'un simple mot. Un mot si banale et si emplie de sens. Pourtant notre 4e siège ne recherchait aucune reconnaissance, il avait simplement agit comme son son esprit voulait qu'il agisse. Aussi il ne proféra rien, lui tendant simplement et patiemment ce carré de chocolat. Chose que l'inconnue prit entre ses mains élégantes tout en effleurant la sienne pour s'en saisir, délaissant ainsi son bras jusqu'alors prisonnier. Ce faisant, Wonsul put la garder plus facilement contre lui pour lui laisser le temps de se revitaliser à son aise. Le silence s'était installé entre eux sans que le shinigami en éprouve de la lourdeur.

Au bout de quelques minutes, Wonsul pressentit la gène qui s'emparait peu à peu de cette jeune femme dont il ne connaissait pas même le nom. Ses bras pouvaient ressentir les soubresauts de ses muscles se tendre comme pour annoncer le début d'un effort. Un simple mouvement pour se redresser mais qui semblait encore fastidieux pour ce corps affaiblit. Alors il accompagna sa volonté pour qu'elle puisse se redresser et la laissa prendre place en face de lui. Ses jambes se replièrent afin d'être en tailleur, tandis que ses bras se posèrent sur ses cuisses. Ses yeux glissèrent sur ce visage qui lui faisait désormais face, alors que ses traits juvéniles n'exprimait que cette impassibilité qui lui était propre. Ses long cheveux blond tombant le long de ses épaules, maintenu par ce peigne sombre magnifiquement travaillé. La jeune femme se pencha en avant , plaçant ses mains sur le sol poussiéreux de la pièce afin de le saluer. A cela le shinigami inclina respectueusement de la tête tout en précisant de sa voix neutre que cela n'était pas utile.


- C'est ta propres volonté qu'il te faut remercier.

Alors qu'elle se redressait enfin,Wonsul put constater que son expression avait changer, il y avait comme une once de force et de confiance. C'est alors que l'inconnue formula une question qui fut suivit par une seconde et enfin une troisième. Toutes trois parfaitement logique et curieusement, cela révélait aux yeux clair de notre shinigami qu'il était en présence d'une personne qui avait connu le Seireitei et non pas seulement ce lieu si miséreux et dépourvut de vie.
Encore une fois le silence s'installa un court moment, avant que Wonsul ne daigne poser sa main droite sur son épaule gauche et se pencha légèrement en avant, comme s'il la saluait. Sa voix s'éleva dès lors, perturbant à peine la sérénité de la pièce dépourvut de toute futilité décoratives.


- Je ne suis point un ange , ni même un taisho en effet. Je me nomme Wonsul D'Ongil, et je suis le 4e siège de la 6e division. Pour ce qui est de ma noblesse je ne pensais pas que cela se voyait sur mon visage.

Lorsqu'il se redressa sa main retomba précisément et sans heurt sur sa cuisse, sa respiration était si profonde qu'elle soulevait à peine sa poitrine sous son kimono, ce qui renforçait encore ce calme quelque peut déconcertant.

- Peut être n'as tu point fini ce que tu devais finir en ce monde. Cependant si l'existence ne t'attire plus, il te suffit de rester immobile et de te laisser dérivé. Car la facilité est mère de stagnation.
Comment ce fait il que tu connaisses le Gotei et quel est ton nom?


Sa voix bien que neutre laissa entrevoir une once de curiosité, tandis que ses orbes d'un bleu si clair vinrent se confronter à ceux de la jeune femme sans pour autant la juger. Le visage lisse d'impassibilité et les cheveux toujours aussi discipliné sur ses épaules et son dos, Wonsul ne bougeait pas. Après tout il avait fini son service et n'avait nullement envie de rentré de façon précipité. Il n'avait fait que suivre ses pas.
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Nataku Araharu
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyMar 27 Oct - 18:40

La jeune femme sentit brusquement ses joues rougir, l’impression que le monde s’écroula lorsqu’il lui avoua qu’il n’était ni taisho mais plus encore, quand il lui appris qu’il parvenait de la noblesse. Elle en fut tellement sciée que son regard devint comme le verre, indescriptible et insipide. Elle resta longuement immobile, les mains reposées délicatement sur ses genoux et les cheveux ondulant à peine sur ses frêles épaules, mais pas un signe d’expression ne vint voiler ce si doux visage quand elle compris qu’enfin, elle venait de déranger un shinigami noble. Combien de fois dans ses quartiers, Rose et Yoruichi lui avaient dit de ne jamais se mélanger avec eux pour éviter bon nombre de réprimande. Nataku releva sa main et se toucha les lèvres de ses fins doigts, bouleversée… C’est que l’ex-vice capitaine devenait chamboulée pour un rien depuis son exil…

- Wonsul….D’Ongil…répéta-t-elle pour elle-même, de sa voix caressante.
Un nom magnifique pour une magnifique personne. Seulement, elle n’avait pas souvenir d’avoir rencontré un membre de cette famille ou clan dans sa vie. Hormis lui, maintenant…peut-être que ses réminiscences houleuses lui faisaient faux bonds sans qu’elle ne s’en aperçoive.
Évidemment que ce port altier et fier, cette délicatesse dans les mouvements, et ce maintien léger et aérien lui donnaient cet air de Noblesse, s’en rendait-il compte au moins ? Elle, elle brillait par son absence de hauteur et de beauté. On lui donnait souvent l’apparence de l’ange -car aussi menue, blanche et bienveillante que ces créatures ailées- mais bien que débonnaire, elle ne savait pas se protéger. Ce fut sans doute le plus gros poids lourd qu’elle portait sur ses épaules. Les hommes du Rukongai, pour la plupart, s’en sortaient bien, et ne cherchaient guère à la violenter, mais certains dont la lueur lubrique zébrait leur yeux tentaient de croire qu’elle y passerait. Fort heureusement, Jidanbo s’occupait de leur sort quand un mal s’éprenait du frêle ange.

Elle buvait littéralement ses paroles, sans développer néanmoins une quelconque dépendance, mais cela faisait bien cent longues années qu’elle n’avait partagé un dialogue aussi…étrange avec un shinigami. D’ailleurs, le peu qu’il en dit suffisait à dresser un sourire des plus sereins sur le visage de Nataku. Il avait en quelques sorte raison, et elle avait le bon sens de croire en ces dires, car ses tentatives suicidaires toutes sans exceptions ont été vaines. A savoir qu’à chaque coup qu’elle préparait, il fallait qu’un individu s’y oppose. Ou bien elle s’y prenait maladroitement. D’après la mine stoïque de Wonsul, elle préféra garder pour elle ce petit détail insignifiant, plongeant son regard noisette dans le vide pour réfléchir à cette autre question. Qui était-elle… ? Son âme en totale perdition souhaiterait ignoré le monde qui l’entoure, car elle préférerait les morts aux vivants…étant morte.

- Je m’appelle Nataku Araharu, Ex Lieutenant de la neuvième Division il y a cent ans de cela. J’ai failli atteindre Bankai, ainsi que la statut de Capitaine mais un évènement quelque peu.. majeur, s’y est opposé.

L’ange trouva toute la force nécessaire pour se remémorer ces instants passés au Gotei 13, c’est-ce qui lui donna cette allure droite, n’étant plus affaissée sur elle-même. Droite et offerte. Pourtant, alors qu’elle paraissait avoir repris du poil de la bête, la jeune femme serra les poings à les faire rougir, quand son visage bleuissait sous la fatigue. Les cernes étaient bel et bien présente pour cette femme-enfant. Le temps jamais ne guérira ses blessure, car il lui fallait une raison de croire en la vie. Une raison d‘être, ou de paraître…La tristesse s’empara de ses traits, comme à l’accoutumé, mais ses prunelles chaleureuses vinrent retrouver celui du ciel liquide, aux notes de zinc.

Nataku chercha un moyen de lui expliquer le pourquoi de sa mésaventure … sans qu’il ne pense à un mensonge de sa part. Son cœur ne soutiendrait pas le choc si on la prenait derechef pour une traîtresse.

- On le surnommait Avérice. Sa seule raison d’être repose sur un principe très instinctif. Il…il ne pense qu’à ôter la vie ; pensant qu’ainsi la planète supporterait mieux le poids de nos péchés en supprimant les humains. Néanmoins, nous l’avons combattu quand bien même il s’avérait coriace. Ma division et la treizième avons réussi à l’amener jusqu’au Gotei pour l’envoyer au repaire des asticots. Mais… nous n’étions pas au courant qu’il était capable de bien pire. A défaut de pouvoir nous tuer, il m’a manipulé, d’un simple regard. Et j’ai….. J’…

Une larme quitta ses yeux, maudissant cette perte de contrôle. Mon dieu, elle se savait indigne…Elle ne sut en dire plus tant la douleur lancinante lui vrilla l’âme. Qu’importe s’il comprenait ou non, elle savait que de toute façon, elle était définitivement perdue. Mais un espoir, cependant, perdurait…Lequel ?

- Je suis vraiment désolé de vous avoir fait perdre votre temps, vous m’êtes aussi précieux qu’un Taisho, et j’ose espérer que la vie, elle, vous sourisse. Souhaitez-vous que je vous serve quelque chose ?

Elle se redressa tellement rapidement que c’en fut insoutenable. Elle se rattrapa au mur, et tourna le dos à cet homme, ne souhaitant pas qu’il aperçoive son visage, déchiré par ses émotions. Courageuse et pas sans raison, elle chercha de quoi assouvir une éventuelle soif quand elle se rendit compte que… tout était presque vide. Se mordillant les lèvres, elle rebroussa chemin et tomba à genoux devant lui.

- Je n’ai rien qui puisse vous satisfaire, très cher Wonsul.

L’envie de lui demander la raison de sa présence en ces lieux lui taraudait l’esprit tant elle pouvait se faire curieuse. Mais par respect, elle se préserva de le faire, et attrapa un très large kimono. Le sien. Celui de Vice-capitaine. Bien évidemment, ses affaires personnelles auraient dû brûler au même titre que ses ailes, mais Ukitake avait tout fait pour sauver au moins une part d'elle.
D’un geste las et lent, elle enfila son large shihakushô tandis qu’elle paraissait toute petite et menue à l’intérieur. Mais ce qui fut le plus déconcertant sans doute, fut ce sourire serein qu’elle arborait lorsqu’elle se retrouvait dans cette tenue réconfortante. Peut-être était-ce aussi la compagnie de Wonsul qui apaisait son coeur...
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyMar 27 Oct - 19:56

Parfaitement immobile, notre 4e siège observait patiemment la jeune femme, ne dévoilant aucune froideur sur son visage mais simplement cette impassibilité si habituel depuis quelques années. Il ne cilla même pas lorsqu'elle proféra à haute voix son propre nom. Oui il était Wonsul d'Ongil, le dernier de son clan, Une demeure envers qui il se devait encore plus à son rêve. Sous cet aspect tranquille et serein, chacun de ses muscles étaient parfaitement détendu, et seul le doux sifflement du sable sur les dunes, bercées par le vent se faisait entendre. Preuve que Ghanima était tout aussi calme que son propriétaire, et profitait de l'étendu du Sareer. En y repensant cela faisait quelques jours que Wonsul n'y était point aller, lui qui pourtant aimait s'y retrouver pour se ressourcer et y discuter pendant de longues heures. Une mèche de ses long cheveux se détacha de son attaque et vint longer son nez, pour finir par se reposer progressivement sur la base de ses jambes. Le shinigami n'y prêta guère attention, alors qu'enfin l'inconnue lui révélait son nom.

Nataku Araharu, elle disais se nommer Nataku... C'était d'une douce sonorité et accompagnait bien cette force qu'il ressentait en elle, malgré son apparence si terne. Mais ce qui le surprit plus encore, c'est de se rendre compte qu'elle n'était pas une simple roturière, mais un ancien membre du Gotei 13, et non des moindres...un vice capitaine et il y a cent années de cela... un siècle... lui qui n'avait encore vécu que 3 décennie, le voici en train de se prendre pour un jeune Wali ( Comprendre un jeune débutant). Pourtant le shinigami n'ignorait point sa force et savait qu'il lui faudrait bons nombres d'années et de travail pour atteindre son objectif. Ses songeries s'interrompirent lorsque encore une fois de plus, Nataku reprit la parole en lui apprenant sans réelle précision le pourquoi de sa chute. Tout ceci sous le regard calme de notre 4e siège qui gardait obstinément le silence. Ce n'était en rien du dédain, mais il avait apprit à écouter et non à parler. C'est ce qui lui avait permit d'être si analytique quand d'autres fonçaient têtes la premières dès qu'un problème se présentait à leurs portes.

Le don des mots est sources de tromperie, lui avait enseigné Ghanima...et une fois de plus ce dicton fut vérifié...Cette jeune femme y avait succombé. Non point succombé, car elle était encore là, en face de lui. Peut être ne s'en était elle point rendue compte, mais elle avait presque un maintient digne d'une reine, ne ressentant plus la fatigue ou encore le manque de nourriture. Non le désert n'aurait pu l'emporter, la tempête serait passer à travers elle. Ses yeux croisèrent les siens un faible instant alors que Nataku se redressa péniblement sur ses jambes avant de lui quémander s'il désirait boire quelque chose. Précepte de la courtoisie, mais que Wonsul ne voulait point rompre... Il resta donc assit, la laissant faire à sa guise. Mais toute fois figilant au cas où elle choierait à nouveau. Sa main droite se suréleva de sa cuisse et déploya un de ses doigts pour former des motifs sur le sol poussiéreux, sous son regard clair et limpide. Petit à petit l'on pouvait distinguer une sorte de poisson.. une truite...identique à celle qui ornait la garde de son zanpakutoh.

Son exercice ne pris fin que lorsque son hôte ne revint vers lui et se laissa tomber sur les genoux en lui signifiant qu'elle ne possédait rien pour le satisfaire. Sa main se reposa à nouveau sur sa cuisse, alors que ton visage se redressa face à Nataku, cette mèche toujours placer le long de son nez. Ses lèvres pâles et fines s'entrouvrirent pour laisser une tonalité simple et respectueuse s'exprimer en ce lieu si dénudé.


- Le simple fait que tu sois capable de te redresser me satisfait.

Alors qu'il s'était tût, Wonsul crut déceler une hésitation de la part de la jeune femme, qui se détourna partiellement de lui même , pour aller quérir une tenue qui lui était plus que familière. Un haut de uniforme de shinigam. Elle disait donc la vérité. Car l'on ne pouvait se procurer ceci n'importe où. Cependant, Nataku ne semblait plus si bien remplir cette tenue, mais il pouvait lire en son regard, le désire de revenir à cette époque révolue... Gardait elle cet espoir fou?..Oui c'était très clair en l'esprit du shinigami, sinon pourquoi avait elle cet air si reposer là, en cet instant précis.Elle était presque fière. Puis il repensa à ce qu'elle lui avait dit. "vous m’êtes aussi précieux qu’un Taisho, et j’ose espérer que la vie, elle, vous sourisse."

*uhm.... billevesée que ceci. J'ai hérité d'un nom comme je le désirais mais j'ai perdu par de même coup tout ce pourquoi je possède ce nom*

Ses yeux glissèrent un instant sur le dessin qu'il venait de faire, puis reporta son attention sur le visage las de Nataku. Elle ne tiendrait plus longtemps à s'efforcer ainsi. Pourtant il ne pouvait s'empêcher d'admirer cette posture digne. D'un geste précis il remonta sa mèche dans sa coiffure et stipula enfin sur un ton presque monocorde.

- Tu devrais te reposer. Mais ici, je ne suis pas sûre que tu y arriveras.Si tu n'as pu m'offrir de l'eau, qu'est ce qui te nourriras toi?
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyMer 28 Oct - 1:40

Il était plus que bienveillant, du moins plus qu’elle.. Seulement, sous cette allure de sérénité inébranlable, on ne pouvait pas forcement déceler la once de chaleur qui embaumait ce cœur masculin. Ce qu’on percevait de lui, fut la parfaite quiétude en harmonie avec et ses gestes, et son enveloppe esthétique. Une âme par excellence angélique, qu’il le veuille ou non. Elle se surprit à le détailler sans aucune gène alors qu’elle aurait dû de suite baisser le regard. Bien que ces longs cheveux clairs parcourant son corps pouvaient avoir quelque chose d’attirant, ce qu’elle tentait de discerner à travers le regard de Wonsul était …lui, ce qu‘il était. Seulement maintenant elle avait daigné s’intéresser à lui et à sa présence nouvelle, car jamais auparavant elle n’avait croisé de shinigami, excepté dans le Rukongai où la misère n’était pas la bienvenue. Mais pas de cette trempe-ci.

L’épuisement ainsi que ce chamboulement émotionnel, puis physique, obstruèrent légèrement ses facultés sensitives. Elle ne comprit pas tellement pourquoi la fraîcheur s’emparait de son âme alors qu’elle était chez elle, qui plus est accompagné d’un être à grande énergie. Aucune maladie non plus ne venait ternir un peu plus son corps déjà bien chétif, mais la plupart du temps, il lui arrivait d’oublier que la fatigue voilait quelques maux indescriptibles. Elle en fit fi, de nouveau, haussant les épaules comme pour se débarrasser d’un fardeau indésirable, parce qu’on se pense plus forte, plus combative, auprès d’un être à la force tranquille. Elle se souvenait souvent de ces moments où au travail, il lui fallait discuter et aider les vieilles personnes qui l’employaient, juste pour leur apporter de la chaleur, quelque chose que peu de gens cherchent à offrir. En retour de rien.

Les Humains d’en bas n’ont eu que faire de leur vie, et elle ne s’y intéressait guère vraiment, sachant qu’elle les retrouverait en ces lieux. Ou au Hueco Mundo. Elle aurait tant aimé connaître l’histoire de la Soul Society aussi, durant ce long siècle. Pourquoi Dieu l’avait-il rejeté ? Une autre question en suspens. Mais au fond d’elle, Nataku savait qu’elle avait été trop faible pour demeurer au Gotei 13, n’était-ce pas ce que lui avait dit Yoruichi pour plaisanter ? Elle l’avait certes pris en souriant, mais le saignement s’était écoulé secrètement. Seul son Zanpakuto l’avait soutenu, dont la force était irrémédiablement admirable... Zanpakuto…Raito.. Son regard coula de Wonsul à son protecteur, l’arme qui défend la vie et non la ôte.

La vie me semblait si fade depuis mon exil que je reprenais vite goût à la liberté quand tu étais la.
You … Who shows no remorse…


Elle aurait voulu être aussi calme que lui, elle enviait son maintien, cette dignité. Elle semblait aussi bien fière que le Gotei 13 détienne en son sein des personnes de qualité, persuadée qu’au fond, le seiretei couvrait une bonne partie d’âmes pleine de bonté. Mais Nataku ne se fit aucune illusion, connaissant que trop bien sa misérable vie. Jamais elle ne pourrait en faire de nouveau partie.. Mordant sa lèvre sous le poids des derniers dires de celui-ci, parce qu’il avait encore une fois raison, elle chercha dans le vide quelque chose pour la soutenir. Avait-il pitié d’elle ? Diantre, qu’elle était confuse et triste. Peut-être avait-il mal pris le fait qu’elle ne possède rien, sans quoi il lui faisait la remarque.. Ou peut-être interprétait-elle le message de travers. Se pouvait-il alors qu’il s’inquiète réellement pour elle ? Elle chassa toutes ses questions gênantes en fronçant les sourcils puis ferma les yeux, se réprimandant toute seule. Le silence fit encore office de stagnation temporel, avant qu’elle ne daigne rouvrir les paupières, pour replonger dans ce ciel épuré :

- Je.. j’ai su me débrouiller jusqu’à maintenant, très cher Wonsul, je ne souhaiterai en rien vous demander quelconque faveur tout simplement parce que tout est vide chez moi. Bien que votre choco-lat…m’ait redonné un appétit certain…balbutia-t-elle car c’était tout comme de la gourmandise.

Elle se mordilla une énième fois les lèvres, avant de renchérir d’une voix cristalline :

- Il va me falloir des jambes pour chercher de l’eau et … c’est à ce moment qu’elle se releva, toute fébrile, sur ses jambes flageolantes ; elle avait été si bien en tailleur face à lui…Je vais devoir vous laisser un moment...

A dire la vérité la jeune femme ne voulait ni le quitter parce qu’il lui semblât récupérer en force avec la force attractive de cet homme, ni qu’il demeure seul dans un lieu aussi morne. Elle en grimaçait déjà.. Mais lui proposer de venir revenait tout aussi à le déranger derechef. Quand elle fut enfin redressée, -c’est-à-dire sur ses deux baguettes- , elle constata avec horreur qu’elle venait d’envoyer de la poussière sur un …symbole..dessiné dans la terre poussiéreuse. Interloquée, c’est au bout d’une très longue minute qu’elle cligna de nouveau les paupières pour comprendre qu’il s’agissait d’un.. poisson ? Elle ne se souvint pas d’avoir dessiné. Son visage glissa du dessin au …dessinateur ? Elle ouvrit la bouche pour s’excuser d’avoir gâché ce mignon petit chef d’œuvre, mais aucun son ne put sortir. La pauvre, elle tremblait tout simplement parce qu’elle avait froid. C’était pas faute d’avoir mis et son kimono en loque, et son uniforme de Vice-capitaine sur le dos afin qu’elle se réchauffe.

Ne souhaitant plus lui paraître faible, elle mit un point d’honneur à se comporter telle une parfaite petite roturière pleine de volonté et de vivacité, et entreprit d’ouvrir la porte, l’air très convaincante (ou non), quand soudain, elle tomba nez à nez sur un grossier personnage. C’est d’ailleurs d’une voix grasse qu’il l’apostropha :

- Ah, te voila Sssséraphita, dit-il en roulant sur le S et le R; tu vas devoir payer pour l’eau que tu nous as volé au puit du 16 ième disctrict, hum ?

Nataku n’en revenait pas, elle devint livide comme un linge, et ne sut quoi répondre. Diantre, on la confondait avec quelqu’un d’autre, ce n’était pas possible. Elle avait payé toute l’eau la dernière fois. Jamais celle-ci n’aurait volé, et Hachi le savait ! Mais, sachant que Wonsul était derrière elle, aucun mot, une fois de plus, ne sortit, profondément gênée par cette réprimande …tout à fait injuste.

- Je……………..J‘………………..je ……..
- Alors, gamine ! Tu croyais nous voler si facilement…
- Mais non, je … Je vais vous payer…Attendez deux petites minutes, Hachi..

Elle referma partiellement la porte afin que ce Hachi ne voit en rien la cachette, et d’un pas hésitant elle ouvrit une petite boite cachée sous le maigre futon. Mais, sans comprendre pourquoi, la jeune femme, gelée de la tete au pied, resta inerte, à genoux sur le sol bien que droite, à s’enfoncer dans les abysses de la réflexion. Ou était-ce autre chose..? La peur ?
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyMer 28 Oct - 3:14

Wonsul ne semblait pas déranger par le fait que Nataku le dévisage. Il se contenta simplement de reposer l'arrière de son crâne sur le mur, laissant juste à ses côté Ghanima qui se manifestait par sifflements paisibles en son esprit. Ses mains étaient toujours sur ses cuisses, tandis que son regard ne vacilla point de celui de la jeune femme. Cette dernière lui rétorquait qu'elle n'avait nul besoin de lui pour prendre soin d'elle et pour survire et cela était tout à son honneur, mais elle s'était tout simplement méprise sur ses paroles. C'était assez étrange de constater combien elle pouvait se montrer si expressive alors que notre shinigami était d'une impassibilité presque déconcertante. Ses yeux clair n'exprimant qu'une quiétude forçant à penser qu'il cachait quelque chose de plus profond.

- Vous vous méprenez ce n'est point ce que j'ai voulut dire. Je ne cherchais pas à heurté votre dignité, Je vous prie de m'excusez.

Ce disant, il s'inclina légèrement en avant en plaçant sa main droite sur son épaule gauche en signe d'excuse. C'est alors que Nataku se redressa sur ses jambes bien que flageolantes et passa juste à côté de ce petit motif dont il avait précédemment fait le tracé. Le shinigami ne lui en tint pas rigueur car après tout ce n'était là qu'une chose éphémère, puis il l'observa sans bouger se diriger vers la porte. Wonsul pouvait parfaitement lire en chacun de ses mouvement la faiblesse qui l'habitait malgré toute sa volonté. Cependant il ne fit rien pour l'empêcher de sortir, chose que Nataku fit enfin, le laissant seul. Cela ne dura que quelques secondes car de ses oreilles le 4e siège perçut une voix des plus grossière interpeler la jeune femme. Bizarrement le nom proféré si brutalement ne correspondait point au nom qu'elle lui avait donné.

Lui aurait elle mentit?... non certes non car il n'avait point vu en elle le mensonge... Cet homme devait se tromper où bien tentait il de lui soudoyer des sous sans scrupule. La porte se rouvrit pour laisser passer une Nataku des plus tremblante et des plus démunie que jamais. Son visage était blême, tandis qu'elle referma partiellement la porte pour se diriger ver son futon. La voyant de dos il lui semblait qu'elle voulait en tiré un petit coffret.. Sans doute était ce sa cachette pour les maigre sous qu'elle possédait.


*La règle de base est de ne jamais soutenir ce qui est faible mais ce qui est fort.*

Lui rappela alors Ghanima...Wonsul retint un soupir et voila un court instant de ses paupières ses orbes clairs. Sa main droite se saisit avec précision et délicatesse de son sabre, puis se redressa enfin sur ses jambes. Un peu de poussière avait épouser le bas de son uniforme mais il ne semblait pas vraiment s'y intéresser. Le shinigami se déplaça vers Nataku et lui posa une main ferme, mais douce sur son poignet. Lui indiquant ainsi de cesser de trembler et surtout de ne point faire ce qu'elle s'apprêtait à faire.

- Ne laisse point la peur te dominée, où elle te détruira. Tu dois la laisser passer, mais ne l'accompagne pas, car elle bloque toute analyse.

Soutenir ce qui est fort....c'est bien en cet instant ce que Wonsul allait faire. Cette femme avait de la force en elle et une volonté digne, ce qui n'était pas le cas de cet " Hachi". Nom qu'il avait que partiellement entendu depuis sa place. Cet homme ne comprenait donc pas que la facilité menait à l'inactivité....donc à la faiblesse. Sa main se retira, rompant ainsi son étreinte qui s'était voulut rassurante, puis d'un mouvement simple et noble, il se rejoignit la porte et l'ouvrit. L'homme bourrut qui lui faisait face ne semblait d'après son expression s'attendre à ce qu'un shinigami lui apparaisse. Notre 4e siège avait parfaitement fixé à son flanc son zanpakutoh, tandis qu'il présentait à l'inconnu un visage des plus détacher ainsi qu'un regard froid et dédaigneux.

- Je crains que vous ne frappez point à la bonne porte. Cette personne se nomme Nataku Araharu et non telle que vous l'avez appelé si respectueusement. Mais si elle vous doit quelque chose il vous suffira de passer par moi même.

Tout en parole, Wonsul augmenta un peu plus son reiastu afin de clouer l'homme sur le sol. Chose qu'il fit en suffoquant violemment. Cela ne dura que quelques secondes, avant que toute pression ne disparaisse pour laisser Hachi à reprendre haleine. Aucun son, aucun mot ne fut formuler, alors que l'homme pourtant bien battit se redressait tant bien que mal sur ses jambes et s'en alla,le visage défiguré par une rage sans nom. Le shinigami quand à lui disparut dans les ruelles en usant du shunpo......

Il ne revint qu'un quart d'heure plus tard avec un sac remplit de provisions et deux pacs d'eau. Il poussa la porte à l'aide de son dos et vint déposer le tout non loin de la jeune femme qui semblait encore immobile. Wonsul lui, resta debout non loin de la porte. Comme prêt à partir.
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyMer 28 Oct - 10:37

Elle sentit une once de malaise s’éprendre d’elle très rapidement quand elle perçut les mouvements qu’amorça le Shinigami. Sa poitrine se soulevait légèrement plus vite quand elle compris qu’en fait, elle venait de troubler le repos de ce dernier. Comme toujours, elle ne souhaita pas le mêler à cette ridicule histoire qu’elle pensait clôturer de son propre chef, tout en perdant en contrepartie ses réserves monétaires, mais ce fut bien là une pensée futile quand il posa sa main sur son poignet, comme pour lui interdire d’agir de la sorte.
La peur, certes, était un mauvais présage, mais sans la peur, il n’y avait le courage, et elle grandissait avec la peur au ventre afin de pousser ses limites…jusqu’à que la mort s’empare de son âme. Bien moins paralysée qu’auparavant, elle se mit à le regarder d’une manière brute, sans préavis. Ce simple touché avait le même effet que la caresse d’une plume, mais ce fut surtout la chaleur de son timbre allant en contrastant avec la neutralité de ses mots qui la mirent dans un état de stupeur. Il agissait en tant que maître, il surprenait, quand bien même la jeune femme aurait voulu porter une montagne pour lui montrer combien elle pouvait se montrer digne de n’importe quel être sur terre. C’était ce qu’elle voulait ..au sein même du gotei 13. Être présente pour eux tous. Alors, si cette dernière avait la capacité de s’occuper de lui, peut-être le serait-ce au même titre que tous les autres du Seiretei ?
Elle pensait trop, laissant s’écouler le sablier au-dessus de sa tête tandis qu’elle devait régler ce problème

Et pourtant…
Il ne fut pas bouleversé d’agir de la sorte, il n’était pas même contrarié de l’aider. Nataku en rougissait de confusion, ne trouvant pas l’acte adéquate pour le gratifier de tout ceci. Vraiment, depuis qu’il lui avait présenté cette main secourable, elle n’avait pas encore compris qu’il agissait par sa propre volonté et non par obligation, ce qu’elle avait vraiment cru au préalable. Car il arrivait souvent que les gens de ce milieu, et même ceux du seiretei agissent en parfait pantin du destin, ne choisissant d’aider que pour servir leurs propres intérêts.
Sur ces quelques mots, il entreprit de s’occuper de Hachi, et elle ne put s’empêcher de vouloir tendre l’oreille afin de savoir ce qu’il en dirait. Néanmoins, peut-être trop perturbée par cette scène, elle s’obligea à ranger le petit coffret, et se redressa péniblement, retenant avec elle les pans de ses deux kimonos. Ces accoutrements l’alourdirent plus que nécessaire et elle aurait bien aimé s’en dévêtir mais la chaleur manquant irrémédiablement dans la pièce et surtout dans son sang, elle ne put se restreindre à atteindre que la froideur du corps la quitte pour un bon moment. Déjà, elle fut fortement rassurée de ne pas offrir ses dernières pièces à un individu qui en profitait lâchement et bassement. Il s’avère qu’en fait, elle avait été bel et bien confondue. Si celle-ci avait été la vice capitaine en charge, la colère la consumerait sur le champs, et elle n’aurait pas pris de pincettes pour remettre ce charlatan bien à sa place.

Fort heureusement, pour le peu de temps lui restant à vivre, l’occasion d’une rencontre avec un autre ange s’était offerte, et elle en profitait comme elle le put, sans qu’elle ne cherche à le rendre déraisonnable ou malaisé. Alors qu’elle replaçait le futon comme il faut, et qu’elle fut happé par ce dessin étrange au fond de la pièce, elle sentit tout naturellement le reaitsu du noble s‘accentuer. Les yeux écarquillés de surprise, elle ne chercha guère à en voir plus, que ce soit le dessin ou les messieurs dehors, et continua à replacer, arranger, ménager, ordonner, alors qu’elle s’épuisait de nouveau sous le poids de ses maigres forces. Mais elle mettait en pratique ce que lui avait conseillé Wonsul, à savoir, dominer ses peurs. Et elle pensait s’en sortir bien, quand bien même une fièvre se nichait au fond d’elle sans qu’elle ne s’en rende compte.
Après ça, elle devait décemment chercher cette eau, mais quand elle se décida enfin à entrevoir la suite des évènements, dans la ruelle, son regard s’attrista soudainement. Personne…

Elle.. resta quelques secondes à saisir la situation, interdite, dont les prunelles devinrent vite vidée de sens. Clignant des yeux, elle baissa finalement la tête et put ressentir la mélancolie l’étreindre. Nataku n’avait souhaité que partager son eau.. Une eau peut-être pas tout à fait saine pour lui mais…
C’est à ce moment-ci qu’elle était réellement seule, définitivement et complètement seule, trouvant tout l’extérieur, qui était pourtant composé de gens - puisque l’infime tempête était passée- , désertique. Son regard fixait un point tandis qu’une dame accompagnée d’un enfant tenta de la saluer d’un signe de tête, forme qu’elle ne pouvait rejeter. D’un léger sourire, elle lui rendit le sourire et retourna dans son antre très rapidement, plus désemparée que jamais.

Quelque part, elle lui était reconnaissante d’avoir calmé cette brute épaisse capable d’un acte de violence. Elle en fut peinée.. Peinée de constater que ce monde se constituait de gens si ingrats et maladroits tels qu’Hachi. Mais à l’inverse, on retrouvait des êtres doués de valeur plus ou moins grande, attisant ainsi l’admiration de Nataku.

Allait-elle le revoir ? Pourquoi s’accrocher à l’espoir…Elle préféra conserver bien soigneusement le petit poisson dans son état, et plaça même un bocal poussiéreux dessus pour que le temps n’ait aucune prise sur lui. Ce serait le souvenir de Wonsul…Un souvenir qu’elle chérirait. Mais alors qu’elle regardait avec tendresse le petit chef d’œuvre, elle entendit sa porte grincer, et la peur s’empara de nouveau d’elle. Se retournant brusquement, elle fut encore plus décomposée en comprenant l’absence inattendue du shinigamii. Des.. Provisions…

Son cœur se gonfla tandis qu’elle joignit ses mains ; sans toutefois prier le ciel pour qu’on bénisse cet homme. Elle ne voulait en rien ressembler à la sainte vierge non plus… D’un pas hésitant elle s’avança .. Pour attraper les courses, qu’il déposa à son coté. Retrouver sa présence lui fit plus de bien qu’elle ne s’était laisser imaginer…Elle le gratifia d’un sourire adorable tandis qu’elle commençait à déranger les provisions pour…

Elle se rendit compte que.. qu’il lui était impossible de le rembourser. En proie à l’inertie, elle n’osa pas la regarder et s’efforça de croire qu’il agissait pour l’aider et non pour autre chose. Bien que audacieuse de penser ainsi, elle se remit à frissonner de toute sa personne, et fut bien incapable de bouger. Tudieu, elle aurait mille fois voulu chercher l’eau à sa place pour ne pas l’embarrasser, et en outre, il avait payé de son propre chef. Elle posa son doigt sur ses lèvres, se demandant très certainement comment réagir face à ces gestes s’accumulant…Le secours ; la présence ; la protection ; la générosité.. Le tout couplé d’une grâce à couper le souffle.

Et elle, si pauvre, si misérable…

Ne te laisse jamais transporter par la confusion de tes sentiments.. Ou tu signeras ta perte.

Le peu d’activité l’avait momentanément réchauffée, ce qui lui permit de bouger sans véritablement souffrir. Néanmoins, quand elle le vit proche de la porte, serein bien qu’observateur, elle eut peur. Mais cette fois-ci, cette sensation de peur n’était pas du tout comparable à l’ancienne. Elle n’avait pas peur pour sa vie, mais pour autre chose…Sans savoir quoi, elle sentit une pulsion monter en elle, et c’est spontanée qu’elle s’approchât de lui pour lui attraper les mains, quémandant d’une voix remplie chagrinée :

- Je sais bien que vous n’avez pas tout votre temps, très cher Wonsul, mais je vous en prie, laissez moi vous préparer quelque chose et vous servir ne serait-ce que pour ce début de soirée, afin de vous remercier pour tout ce que vous venez de faire pour moi. Et puis.. Parlez moi du Gotei 13...si ce n’est de votre présence en ces lieux… Dites moi quelque chose.

Et d’un pas à reculons, elle l’obligeait à avancer pour qu’il retrouve sa place.

- Laissez moi m’occuper de vous maintenant….Quand je pense que je n’aurai jamais assez pour vous rembourser…
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyMer 28 Oct - 16:32

Wonsul allait faire un geste pour ouvrir la porte, quand il entendit Nataku se rapprocher de lui et lui saisir les mains. Ce contact lui fit hausser un sourcil alors qu'il se retourna pour lui faire face. En son regard on pouvait y lire comme de l'incompréhension et de la gène face à ce qu'il venait de faire. Quoi de plus surprenant...notre shinigami n'était que rarement comprit. Il était certes noble, mais pas vraiment de naissance. Peut être comprenait il mieux que quiconque ce que c'était que de vivre ici, là où les gens se craignent parfois...et où les mains secourables se font rare. C'était à croire que la sagesse et la volonté naissait sous la poussière du Rukongai.. et que le mépris profanait le sol durement pavé du Seireitei...oui c'était là deux univers différents. Pourtant, certains districts étaient jalousement garder par les différentes maisons nobles. Enfin...laissons cela, car en cet instant, cela n'avait point d'importance.

Au dehors le ciel s'assombrissait sous le soleil déclinant, signe que Wonsul devrait rejoindre ses quartiers.Mais pour qui? pour quoi? Il n'y avait personne pour l'attendre, si ce n'est ce silence. Après tout il avait fini son service et n'avait pas vraiment d'endroit précis où aller. De plus il serait impolie que de refuser cette invitation et laisser dans la gène cette jeune femme, en qui il avait décelé tant de force. Il retira prudemment ses mains des siennes, se soustrayant ainsi à la douce chaleur de son étreinte, et inclina son visage pour signifier qu'il acceptait son offre.


- Soit, Je vais rester si c'est ce que tu désires. Sache cependant qu'a l'aube je devrais me retirer afin de regagner ma division.

Il ne devait pas réellement partir à l'aube, mais jamais personne ne lui ferait manquer le spectacle reposant de voir le soleil se levé sur les toits, et ce depuis qu'il était apparut en ce monde. C'était un instant qu'il avait apprit à partager avec son jeune frère Yongil et qu'il savourait maintenant seul. Le jeune shinigami s'avança un peu plus dans la demeure a l'allure plus que modeste et vint prendre place, en tailleurs le dos contre le mur. Ses yeux se portèrent à nouveau sur Nataku, puis dévièrent sur le piètre futon.

- Que désires tu connaître de ma bouche? Que voudrais tu savoir du Gotei 13 que je puisse te révéler tant que cela ne touche en rien les choses confidentielles.

Sa voix résonna de façon monocorde, tandis que de sa main il s'évertua à retiré de son haut de kimono un petit carnet orné d'un cuire fortement usé. Cela laissait à présagé que ce petit ouvrage l'accompagnait depuis quelques années déjà. Ses doigts habiles et fins tournèrent rapidement les pages, pour s'arrêter un court instant sur son dernier croquis dans lequel était représenter cet endroit même, vu de l'extérieur. Son regard s'y attarda brièvement, puis tourna la page pour en découvrir une surface granuleuse et dépourvut de trait. De son autre main il chercha son crayon et se mit a faire quelques fines courbes sur le papier. Dès lors, la jeune femme qui ne s'était point encore exprimer sur ce qu'il lui demandait, Wonsul lui jetait quelques furtif regard, et rajoutait peu à peu des tracés supplémentaire, ne laissant que le son du crayon casser se silence pourtant apaisant. La mèche précédemment remise à sa place, se déroba à nouveau et vint caresser sa feuille, tout en venant se reposer le long de son nez.

- Je ne suis venu ici que parce que je désirais laisser mes pas aller où bons leurs sembles.

Ceci n'était que pur vérité, bien qu'il omettait le fait qu'il désirait aussi être seul. Chose un peu ridicule car depuis quelques années il était seul. Sa main s'acharnait toujours avec délicatesse et précision sur son carnet, révélant un visage des plus fins, avec un regard étonnement fort....vivace et digne. Pourtant le tracé n'était encore point achevé, et le crayon ne se redressa pas une seul fois pour faire une pause. Sans cesse ne mouvement et en changement... tout comme le paysage du désert....

- Je suis venu ici car c'est ici que je ressens la présence du désert.

Autre que dans son monde intérieur cela était parfaitement vrai, car c'est dans le Rukongai, quelques ans plus tôt que Wonsul avait ressentit cette sensation d'avancer et de cette voix qui lui interdisait de s'arrêter...de rechercher la discipline et non les désirs pour s'approprier sa propre liberté. Liberté qu'il n'avait point encore obtenu en un sens, car il était encore loin d'atteindre son rêve.. Un songe qu'il partageait désormais avec son défunt clan afin de lui rendre son honneur. Sa voix était semblable à un simple caresse alors que paradoxalement le ton était monocorde, sans chaleur ni même de froideur....
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Nataku Araharu
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyJeu 29 Oct - 18:37

Ce fut l’irrémédiable soulagement, et toute son âme s’apaisa en un instant lorsqu’elle réussit à le convaincre de rester. Cue ce soit dans ce misérable foyer, près d’elle, lui demander une telle faveur revenait à demander beaucoup. Mais Nataku ne l’avait en rien trouvé arrogant, alors se permettre une telle chose ne la fera que se culpabiliser. Et rien d’autre…
L’aube…demain avant l’aube ..au final, c’est qu’il acceptait de lui tenir compagnie sans restreindre la suite de leur échange. Elle se souvint qu’en parfait lieutenant qu’elle était, il lui fallait recouvrir à de nombreuses tâches, la première consistant à supporter l’avalanche de dossiers et d’en réduire le nombre invariable. Mais le tsunami prenait l’habitude de ne jamais régresser. Par la suite, elle devait s’assurer de l’entraînement régulier des sièges de sa division, fournir un rapport complet à son Capitaine qui jamais n’a existé, revenant en somme à supporter le poids de tout le travail d’un Taisho, en plus de celui du Vice. Néanmoins, elle n’en était guère peinée. Son passé la rattachait sans nul doute au désir de subsister, de survivre dans ce monde gris. Quand profitera-t-elle un peu d’elle, d’une excursion au delà du Rukongai pour écouter les chants de dame Nature. Puis manger des pommes rouges.. Bien rouge.

Un regard aux provisions suffit à l’animer et d’un pas qui se voulait naturel et léger, elle continuait à dissimuler la chaleur couplée à celle de la rude froideur qui la fit frissonner de la tête au pied. Elle commençait sérieusement à avoir le tournis, mais n’avait-t-elle pas promis de s’occuper de lui ? C’était bien ridicule quand on savait qu’il n’avait aucunement besoin d’elle…Un petit sourire en coin égaya néanmoins son envie de lui faire plaisir, comme elle avait coutume de le faire avec ses amis, et mêmes avec ses employeurs.

Étrangement, Nataku regardait de moins en moins Wonsul, déjà parce qu’elle commençait à mettre en place un plateau rempli de fournitures qu’il lui a apporté, mais plus encore parce que…elle n’en savait rien. Peut-être était-ce de la gêne, mais la désinvolture de ce shinigami la mettait dans un tout autre état. Bien heureuse de s’occuper enfin parce qu’il lui fallait toujours une contenance dans n’importe quelle situation, il s’adressa à elle afin d’approfondir plus en détail sa question. Alors qu’elle se trouvait maintenant à bien quatre mètres de lui, lui offrant son profil délicat et juvénile, son pouce commença à découper les morceaux de légumes tandis qu’elle lui répondit, d’une voix lointaine :

- J’aimerai…savoir si le capitaine Jūshiro Ukitake est encore présent, tout comme Shunsui, Genryūsai Yamamoto…Kuchiki Byakuya, Yoruichi-sama…Si.. Le Capitaine Hirako, Muguruma et les autres sont revenus…Je me suis tant inquiétée pour eux, surtout pour Kensei et Mashiro..C’est grâce à leur départ que je suis montée en grade, mais j’aurai mille fois préféré avoir des nouvelles d’eux…Les lois sont-elle les mêmes…? La chambre…46...existe-t-elle.. Toujours…demande-t-elle sur un ton cette fois ci rancunier, sans toutefois signaler quoique ce soit.

Cet éventail de questions sans réponses l’avait tiraillé durant ses très longues années interminables et elle fut bien aise qu’un noble Shinigami aussi doux et beau accepte de la rasséréner, d’assouvir sa curiosité, voire même son avidité. Dans l’énoncé de sa demande, elle ne se rendit pas compte que ses doigts l’avaient délibérément trompé, puisqu’elle se retrouva avec une entaille à l’index, chose dont elle n’avait sérieusement pas besoin. Mais elle le cacha si bien que Wonsul n’aurait pas à s’en intéresser. Par ailleurs, une chose bien plus attrayante se produisait au sein même du foyer. Ce fut l’émanation toute particulière qu’il dégageait pendant qu’il s’employa à faire passer le temps en…écrivant ?

Elle pivota finalement la tête vers lui sans espérer détailler son visage fin pour ne s’attacher qu’aux gestes qui lui semblaient « experts en la matière ». Il ne pouvait écrire quand il passait d’un point à un autre du calepin pour revenir au point de départ…Elle apercevait même l’esquisse floue et fut décontenancée par tout ce jeu. Combien de talent possédait-il, cet homme ? Étonnée, ravie peut-être, elle comprit très vite que le Gotei 13 s’attirait toujours les âmes les plus qualifiées de la Soul Society, et s’en voulut soudainement de ne pas en faire partie. Preuve en est qu’elle n’avait plus rien pour elle.
Elle grimaça légèrement à cette pensée, et se retint une fois de plus de s’émouvoir en larme, préférant s’occuper du petit plat qu’elle lui concocta. Elle … ? Manger .. ? Le bout de chocolat l’avait amplement suffi !

Malheureusement, elle fut davantage décontenancée lorsqu’il lui fit parvenir ses notes …désertiques, dont elle ne comprit pas le sens. Du moins, elle interprétait le désert comme vide, si ce n’est un monde désuet. Parce qu’elle vivait, elle dans un désert pauvre et inlassablement triste. Le sable était plus argenté que mordoré, le vent n’était pas chaud mais à l’inverse, glacial… Il s’agissait plus d’une étendue de neige poussiéreuse que d’un sable chaud et caressant. Elle s’était alors arrêtée de couper les aliments, trop enfouie dans ses pensées. Cela dit, comment devait-elle illustrer ses dires.. ?

- Le désert n’est-il point mort en ces lieux, Wonsul ? Moi, j’entends chaque jours les hurlements du vents, peinés de nous voir souiller leur terre.

Pourquoi ne croyait-elle plus en la vie…Puis, par tentative de transition, elle lui demanda d’une voix fluette, presque inaudible, s’adonnant de nouveau à la course à l’épluchure :

- Dessinez-vous un désert, noble shinigami ?
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyJeu 29 Oct - 20:43

Pas une seule fois la main du shinigami ne s'éleva de sa tâche, parcourant avec assurance et agilité la surface de la feuille, développent les formes harmonieuses des traits du visage de Nataku. Un visage qui était ravissant aux yeux de Wonsul, qui toujours les yeux à son travail ne prêtait plus trop attention aux faits et gestes de la jeune femme qu'il était en train de croquer. Son aspect était toujours aussi tranquille, tandis que ses cheveux lui tombaient un peu par dessus les épaules sans pour autant l'entraver danses mouvements fluides. Sa respiration soulevait à peine sa poitrine cacher par son haut de kimono, tandis que ses oreilles écoutaient de manière partielle, le son du couteau qui découpait les aliments. Mais il pressentit comme un heurt tout à coup et observa discrètement Nataku pour la voir camoufler une blessure à son doigt. Cependant il ne se leva point, gardant cette information pour plus tard. De plus son hôte brisa le silence en précisant sa demande, non sans lui porter un seul regard.

Notre jeune shinigami redressa dès lors son visage et posa sa main gauche sur le dessus de sa cuisse, laissant sa dédaigneuse mèche lui longer le ne, lui confèrent un air un peu négligé, mais si peu, sous son aspect noble et serein. Son esprit dénota les donnés qu'il pouvait rassembler pour la satisfaire mais elles n'étaient point nombreuses hélas, du fait de la précocité de son adhésion au sein du Gotei 13. Lorsqu'il prit enfin la parole, sa voix résonna de manière très humble et dépourvut de sentiment :


- Je viens à peine d'entrer en service, je ne puis donc réellement t' informer. Cependant je puis te certifier que Kuchiki Taisho est toujours en fonction, puisque je suis actuellement sous ses ordres. Quand à la chambres des 46, oui en effet elle est toujours active.

Wonsul avait parfaitement dénoté le ton employé par Nataku à propos de cette dernière... elle ne devait point la porter dans son coeur, mais cela expliquerait bien des choses. En effet, comment une jeune femme possédant cette force qu'il avait su voir en ses yeux, et qui avait été vice capitaine, se retrouvait ici, présentement si ce n'est en étant banni par cette chambre. Mais pas simple tact il ne la questionna point et reprit son crayonnage, le regard un peu plus songeur. Songeries qui fut interrompu par une question, qui ne pouvait le laisser indifférent, en effet, parler du désert était une source intarissable pour notre jeune 4e siège. A nouveau ses yeux d'un bleu si clair se portèrent sur Nataku et sa voix paisible et monocorde se manifesta à nouveau :

- Un désert ne peut être mort, car tout n'est que mouvement et changement. Si tu peux observes une dune le matin, et si tu reviens le soir pour la contempler, elle aura déjà changer. Le rukongai évolue lui aussi, il semble dépourvut de vie et pourtant, certaines âmes, celles qui ne s'arrêtent point arrivent à vivre. Car dans un désert, tout ce qui est mobile à une chance de vivre, celui qui s'immobilise périt. Le sable est un élément bien plus vivant que tu ne le penses.

Ses orbes bleus dérivèrent sur son propre zanpakutoh alors qu'au fond de son esprit il pouvait ressentir la présence de Ghanima qui se déplaçait dans le Sareer. Sa main se détacha de son carnet pour venir frôler un instant le fourreau de couleur sombre et mate avant que Wonsul ne détourne la tête vers son hôtesse. Puis, alors qu'elle lui demandait ce qu'il pouvait bien dessiner, il se redressa noblement sur ses jambes, sans même chercher à s'époussetée, et se rapprocha tout en fermant son calepin en cuire usé, vers Nataku. Ses cheveux retombèrent tranquillement le long de son dos, alors qu'il se saisit de sa main avec une fermeté douce, pour observer sa blessure. La blessure était superficiel mais saignait encore.

- J'assouvirai ta curiosité si tu me laisse prendre soin de cette plaie. Il n'est pas utile de perdre ton eau, par ta distraction.

Sans attendre une quelconque réponse, il porta à ses lèvre son doigt entailler et en suça délicatement le sang. Cela avait le goût du fer, mais Wonsul n'en avait que faire. Comme il l'avait expliquer, l'eau était précieuse, et donc ce sang ne devait point être perdu. Cela pouvait sembler surprenant, mais si un trésor devait se former sous ses yeux, ce ne serait en rien de l'or..mais bel et bien cette étrange élément liquide appeler "eau". Hors tout corps humain portait 70% d'eau en son sang. Ce geste ne dura que quelques seconde, avant qu'il ne déchira un bout de son kimono pour faire un petit bandage. Ainsi elle pouvait continuer à faire sa cuisine sans plus se soucier de sa blessure.

Ses doigts habiles relâchèrent leurs étreinte et porta leurs intérêt sur son carnet, afin de dévoiler aux yeux de Nataku son portrait en vu de profil.
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Nataku Araharu
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyVen 30 Oct - 4:34

La jeune femme but de nouveau ses paroles, bien heureuse d’entendre ce ton chaud quand bien même monocorde. C’est qu’il était noble et sans doute fier, dont les attitudes s’apparentaient à celles des membres des quatre hautes maisons du Sereitei. Alors comme ça, il venait récemment d’entrer.. ? Elle sourit à cette révélation, trouvant tout de même qu’il possédait une aura très protectrice et puissante. Son beau sourire d’ange s’agrandit un peu plus lorsqu’il évoqua le nom de Kuchiki, ce petit garçon aux allures de rebelle qui n’acceptait pas qu’on le sous-estime. Il devait avoir bien grandi pour se retrouver Taisho, et elle se demandait sérieusement à quoi il pouvait ressembler désormais. Néanmoins, elle se rendit compte que l’élément cauchemardesque -chambre 46- demeurait en ces lieux, et ce n’était pas plus mal, quand on savait qu’elle régissait quelque peu la Soul Society. Après tout, elle devait s’en prendre qu’à elle-même…

Elle continua à découper avec amour les légumes. Ses sentiments se ressentaient apaisés, mais son état la trompait davantage quand elle crut que cette petite fièvre de rien du tout s’était envolée. Elle ne ressentit plus les élans de frissons qui parcouraient son échine, et crut bon d’avoir vaincu ses propres peurs. Pourtant…

Le récit qu’il lui donna quant au désert réchauffa, outre son sentiment de béatitude, son cœur, et une fois de plus, la raison l’emportait sur l’amertume de ses mots si faible. Nataku avait pensé que ces ruelles, lorsque les manants subsistaient dans leur chaume, froides et désertiques, représentaient le vide, la perdition et provoquaient la souffrance, le désagrément, la nostalgie. Son cœur se serra rien qu’à imaginer un monde sans vie… Alors elle avait cru que le désert en était de même. Mais aux dires de ce gent shinigami, peut-être que la noirceur et la peine engendré par sa déchéance avaient obscurci son cœur et son esprit. Et difficilement, elle s’était mise à espérer.

Sa venue le prouvait. Wonsul avait la tête sur les épaules, il était solide, profond et agissant, et quand bien même les années de vagabondage l’ont rendu ainsi, elle ne posséderait jamais de nouveau ce type de caractéristique. De par sa seule personne, il lui disait involontairement que jamais .. Elle ne retrouverait le Gotei 13. Jamais elle ne pourrait étendre ses ailes déchirées sur ceux qu’elle aime.. Et puis, après tout, des ailes abimées…S’il n’avait pas été là, sans doute Nataku inonderait les aliments qu’elle avait soigneusement découpé pour lui, et regarderait de manière suggestive son couteau. Mais d’un soupir, elle repoussa cette foule d’idées toutes aussi incongrues les unes que les autres, et s’attela doublement à la tâche, aggravant son état de santé involontairement. Car extérieurement, elle se porta comme un charme. Mais intérieurement…

Elle plaça les petits légumes dans un récipient et prépara maintenant la sauce pour agrémenter le tout.
Puis, elle s’imagina elle aussi dans un désert, seul, affreusement esseulée au beau milieu du néant, mais acceptant les mouvements du sable que le vent gênerait, ainsi que ceux du serpent arpentant une bordure sableuse. Mais qui peut-elle protéger dans ce désert… ? La réponse était simplement elle, Nataku Araharu. Elle devait se protéger à elle-même, non pas qu’elle soit dangereuse, mais sa santé devenait de plus en plus impitoyable. Elle ne veut périr…et veut connaître ses nouvelles choses que Wonsul lui faisait connaître de par de bien simple mot.
Alors qu’elle prit sa cuillère en bois, et se mit à tourner les éléments variants pour la sauce, elle sentit une irrégularité dans la reiatsu de son hôte. Elle posa ses grand yeux étonnés sur lui alors qu’il était déjà levé. Sa curiosité quant au dessin l’avait-il contrarié ? La peur s’engouffra de nouveau dans les racines de son âme, mais fut très vite remplacée par la surprise qui lui pinça le cœur, ne s’attendant pas à ce qu’il vienne vers elle pour …pour quoi ? Ce fut, outre ce fait, bien plus embarrassant lorsqu’il s’accapara de sa main pour.. examiner son doigt. Elle lâcha une légère exclamation de surprise, et pensait avoir dissimulé cette petite entaille de rien du tout. Elle avait fait en sorte que le sang ne s’écoule pas sur les aliments, mais il n’était jamais bon de laisser une blessure traîner. Elle s’en voulut de ne pas s’être interrompu finalement pour s’occuper de sa plaie car elle le dérangeait encore.
Décidemment, quand est-ce qu’elle s’occuperait de lui dignement ?

Si Nataku n’avait ni mangé de chocolat, et n’avait pas récupéré le peu de son énergie spirituel, la jeune femme en serait tombée dans les pommes. Le simple geste qu’il eut la plongea dans un état de stupeur et fit tambouriner son cœur au point de l’entendre comme un son tout droit sorti de la réalité. Diantre ! Que faisait-il ? Se réduire à …elle écarquilla encore plus ses yeux déjà extraordinaire, et le fixa, une expression d’embarras très éloquente. Mais pourtant, quelque chose au fond d’elle la mettait dans un état pas très net. La sensation de ses lèvres sur ses doigts lui réchauffa les joues, et elle baissa la tête, gênée plus que jamais. Voilà bien que ce jeune homme avait bien voulu la remettre sur le droit chemin en l’empêchant de se négliger et elle comprit parfaitement le message. A l’avenir, elle prendrait soin d’elle, même quand il serait présent. En outre, il abîma un pan de son uniforme pour ce ridicule doigt, tout ceci à cause de sa négligence toute personnelle. Elle se maudissait davantage, et se jura de se tenir droite dès lors, pour ne plus ressentir ce malaise. Un malaise néanmoins mélangé à un drôle de sentiment, à croire qu’elle en redemanderait. Cela n’avait strictement rien de désagréable en soi, de se faire soigner le doigt de la manière la plus naturelle qu’il soit. Elle détailla l’index maintenant entouré d’une bague en tissu (hum), et posa, une fois de plus médusée, sur le croquis.

Son cœur manqua un battement. Elle lâcha ses mots incohérents dans un souffle :

- Au secours…Mon dieu...

Elle se contint difficilement et se regarda, à travers le dessin. N’est-ce pas, une roturière assise tranquillement à s’affairer, sur le calepin du quatrième siège ? Quel don, inné et sublimissime. Elle avait maintenant les joues brûlantes, et elle ne sut quoi répondre, si ce n’est qu’elle était profondément choquée de se revoir. Les rivières lui renvoyaient son reflet, mais cela avait bien fait dix ans qu’elle n’avait daigné se voir. Puis, au fil des ans, elle s’était pensée vilaine, méprisable et maigrelette. Seulement lui, Wonsul, il avait réussi à la rendre si jolie, et ce, éternellement. Elle ne crut plus en la beauté éphémère en comprenant les dons de cet homme. Un sourire plein de gaieté et d’affection étira ses petites lèvres, et elle eut la folle envie d’aller dans ses bras pour le remercier infiniment. Mais, elle arborait ce masque de bienséance et de retenue, et ne put que sortir un simple et profond :

- Merci, Wonsul…

La aussi, elle aurait voulu sourire mais il ne voulait pas qu’elle perde son « eau ». Dans ce cas, elle plongea les aliments ainsi que le riz préparé dans le bol, et mélangea le tout avant de lui dire :

- Ce dessin-ci.. Il me rend heureuse. Je ne vous remercierai jamais assez…de m'avoir rendue belle.

Puis, le récipient entre ses mains, elle regarda toujours le sourire aux lèvres l’être distingué, et attendit qu’il reprenne le chemin du retour pour goûter à sa spécialité : le Nataku shiratamako !
Elle déposa les couverts mais se rendit cruellement compte qu’elle ne possédait pas de baguettes.. C’est en tornade qu’elle quitta son antre, laissant seul Wonsul dans le petit habitacle. Peut-être allait-il être déconcerté par ce rapide et impromptu départ, mais elle revint deux minutes plus tard, munie de deux paire de baguettes. Rassérénée, elle déposa la première baguette sur son petit cosy et revint avec la deuxième paire, qu’elle tendit à son parfait invité. Elle versa le contenu alimentaire dans une petite boite en bois, et lui proposa:

- J’espère que ce sera bon, Sir Wonsul. Je n’ai néanmoins pas de table, je vous prie de m’excuser. Vous savez ici…la pauvreté …

Puis, elle se remit en tailleur face à lui, bien que manger devant une personne ne soit pas si acceptable. De nouveau génée, elle posa un regard sur le poisson conservé dans le bocal, puis sur le capelin. Et des questions l’assaillirent.. Que signifier la truite à ses yeux ? Pourquoi cet amour inconsidéré pour le desert ? …Qu’a-t-il d’autre dessiné ?

Mais, comme étant polie, elle le laissa manger et pria qu’il en apprécie le goût, sans quoi elle se trouverait définitivement inutile. Avant qu’il ne commence néanmoins, elle lui demanda d’une voix douce et chaleureuse :

- Accepteriez-vous de vous degourdir les jambes, par la suite Wonsul ?
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyVen 30 Oct - 21:38

Wonsul observa sous ses traits si paisible le visage de Nataku s'illuminé de joie devant son oeuvre. Il se doutait qu'elle n'avait jamais ressentit cela depuis quelques temps déjà, car elle avait du mal à se contenir, mais le shinigami ne lui en tint nullement rigueur. Tout ce qu'il désirait s'était la voir sourire...uhmm voila bine un désir bien curieux de sa part..Mais il ne pouvait s'empêcher de penser à lui même lorsqu'il n'était encore qu'un miséreux, débordant d'envies de réussir..Chose qu'il était encore par ailleurs, mais plus taciturne cependant. Ses mains refermèrent progressivement l'ouvrage et le portèrent à l'intérieur de son kimono, avant de proférer d'une voix calme et quasi monocorde:

- Bi lal Kaifa, je ne t' aie pas embelli, je n'ai fait que dessiner ce que j'ai vu.

Son visage était si paisible et si sérieux, qu'elle pouvait fortement comprendre la véracité de ses paroles et que nulle flatterie n'y était pour quelque chose. Cette femme avait quelque chose en elle de fort, et cela Wonsul en restait persuader, sinon pourquoi aurait elle fait partie du Gotei 13. Sans un mot de plus, notre 4e siège s'écarta sur le côté afin de permettre à Nataku de placer les couverts. Ses gestes étaient encore empli de lassitude, mais elle voulait lui faire honneur, et lui même ne voulait point la troubler. Une fois fait, Wonsul prit donc place en prenant sa position fétiche qui était le tailleur. Son regard croisa le sien un court instant, alors qu'elle s'évertuait à remplir le récipient de nourriture et le lui tendis avec un sourire. A cela Wonsul s'inclina par respect et approcha ses mains . Leurs doigts se frôlèrent imperceptiblement, mais suffisant pour en ressentir une douce sensation. Mais si cela était si véritable, l'aspect de notre shinigami resta inchangé. D'un geste élégant et précis il s'empara de ses baguettes et attrapa l'un des aliments, avant de le porter à ses lèvres qui s'entrouvrirent pour le laisser passer.

Son sens du goût en déduisit une tendre saveur, qui ravissa son palet et ses papilles. Tandis que sous son regard bleu, Nataku reprenait place juste en face de lui. Même si la faim lui tenaillait présentement les entrailles, il se sentait honteux de manger ainsi devant elle. Après tout, ce n'était pas lui qui était en état de faiblesse, et même s'il cherchait à lui faire honneur, son sens du devoir lui imposait de manger plus. De plus ses paroles proférer quelques secondes plus tôt l'obligèrent à abaisser ses baguettes et les posa sur ses propres genoux, avant de ramener sa mèche derrière ses oreille, en ayant assez qu'elle ne lui chatouille le nez.


- Ce maie est délicieux, et il me fait honneur, cependant ne t'offusque pas de ne pas me présenter de table, je ne suis pas noble de naissance. J'ai moi même grandit et vécu en ce lieu, saches le.

D'un geste précis, lent et habile, le shinigami se ressaisit de ses baguettes, mais au lieu de manger, il les tendit à Nataku ainsi que le récipient contenant la nourriture, avec un respect prononcer, par l'inclinaison de son corps. Sa voix reprit à nouveau la parole, d'une manière monocorde certes mais simple:

- Tu m'as fait honneur en m'accordant le privilège de rester en ta compagnie et en me faisant goûter à ton repas. Mais il est tient car de nous deux c'est toi qui en a le plus besoin. Aussi je te le rend, et cela m'offenserais que tu ne le manges point.

Ses yeux étaient fixé dans les siens de manière à appuyer ses dires, conscient qu'elle pourrait être gênée, mais il tenait à ce qu'elle se nourrisse, sans quoi son reiatsu en serait encore altéré. Curieusement, alors qu'il attendait qu'elle fasse un geste envers lui pour lui prendre le contenant, Wonsul ressentait au fond de son esprit Ghanima qui se manifestait un peu plus fort sur les dunes de sables. Mais ce n'était là qu'une simple manifestation de bien être et de satisfaction de sa part et cela fit naitre un faible sourire sur le visage de notre hôte, qui disparut presque instantanément. mais il l'enviait... lui aussi voulait revenir sur se sable sous lequel ses pas s'enfonçait... là ou le soleil bien que puissant, éclaire ce paysage sans cesse changent...l'odeur du quartz et ce vent qui vous étreint lorsque vous êtes au dessus des dunes. Et puis il y avait de Sietch... cet abris qu'il avait apprit à connaitre grâce à son zanpakutoh et qui lui prêtait sa fraicheur et son ombre. Toutes ces choses qu'il ne pouvait donc pas partager réellement avec quiconque..combien même de toute manière personne ne parvenait vraiment à le comprendre. D'un simple clignement des yeux et sans effort, Wonsul chassa cette sensation de besoin et reporta son attention sur la jeune femme.

- est il prudent de sortir alors que tu n'es pas encore rétablit? Si tu t'en sent la force je serais amplement d'accord, mais pas avant que tu ne te sois nourrit.
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Nataku Araharu
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptySam 31 Oct - 2:49

Elle pensait néanmoins le contraire.. Quand elle se voyait au travers de l’eau ou d’une flaque, le reflet étouffait sa vision. Elle semblait fade, presque marmoréenne, salie et boueuse, triste et inlassablement creuse. Seules les fois où elle allait travaillé lui permirent d’épurer son visage et de redresser ses cheveux de miels en un chignon parfait. Seulement les simples paroles de Wonsul la touchèrent profondément au point de faire battre son cœur de manière précipitée. C’est dire, la jeune femme avait été magnifique du temps de son ascension au Gotei 13, mais ces années déchues n’ont apporté que laideur à son teint de porcelaine, à ses cheveux devenus bien terne. Seules ses prunelles restaient fidèle, c’était sans doute ce qu’elle tolérait le plus chez elle. Il fallait qu’il sache qu’elle n’était rien d’autre qu’une gueuse.

A dire vrai, rares étaient les personnes capable de lui sortir un compliment, d’ailleurs ses employeurs n’estimaient pas lui en faire, et encore moins des inconnus. Qu’en savait-elle au fond, elle ne pouvait fouiller l’esprit des individus l’entourant pour comprendre ce qui s’y cachait. Après tout, son esthétisme ne l’avait plus préoccupé pendant un long moment, jusqu’à que cette noble personne, ne le fasse biaisement dans un dessin. Même s’il n’avait pas eu l’intention de la flatter, elle ne put se résoudre à négliger ce geste. Qu’allait-il en faire néanmoins.. De ce dessin ?

Elle restait bien sagement assise devant lui, ses petits poignets et ses mains refermées sur ses cuisses, tandis qu’elle ne put admirer la délicatesse avec laquelle il mangea. Rien que par cette figure pleine de grâce, il lui faisait honneur. Et nouveaux souvenirs surgirent. Il lui rappelait surtout Ukitake…C’était .. Un homme bon et au cœur doux. Non, plus que ça et pas seulement, il avait été comme un mentor, une idolâtrie, son senpai. Tout en lui appelait la force de la sagesse et Nataku était resté pendant de longues heures admirative. Qu’importe où il allait, elle avait aimé le suivre et converser avec. Il en aurait été de même envers Wonsul si Nataku avait eu encore un lien avec l’Ordre du Gotei 13. Néanmoins, ce ne fut plus qu’un souvenir, une lointaine trace de son passé. Un vestige égaré. Et combien de fois le jeune ange s’était-il bien senti dans les bras protecteur du dit Capitaine.
Un long soupire s’échappa pendant le très court laps de temps qu’il mit à manger, car déjà il relâcha ses mouvements. Elle le vit se bagarrer avec sa longue mèche rebelle et c’en était plus qu’émouvant pour elle. Néanmoins, s’il n’aimait pas son travail, à quoi servirait-elle ? Il ouvrit les lèvres pour parler. alors elle l’écouta, craignant le pire, la mine adorablement triste.

Quel soulagement, elle relâcha tous ses nerfs, bien qu’encore surprise de constater qu’il avait connu l’écart considérable existant entre le Rukongai et le Seiretei. Alors, c’était sans doute pour cette raison qu’il ne l’avait pas regardé de haut depuis le début ? Qu’il avait daigné l’aider alors qu’il n’aurait peut-être pas dû ? Les gens d’ici ne sont guère fréquentable et cet homme valeureux tolérait sa présence. Ce n’était pas parce qu’il avait connu l’enfer qu’elle devait le considérer à son égal. Jamais elle n’arriverait à l’estimer tel quel. Elle lui vouait le plus grand respect, et jamais encore une personne ne lui avait offert tant de chose en si peu de temps. Mais pouvait-il saisir ces détails ? Jamais on ne l’avait dessiné, jamais on ne l’avait soigné ainsi. Il ne lui parlait pas non plus familièrement et c’est sans doute l’un de ses attraits les plus séduisants. Elle-même ne se permettrait pas de le tutoyer.

Mais que disait-il ? L’honneur… ! Elle lui fait honneur ?
Ses ravissantes prunelles furent écarquillées, et elle demeura penaude, inerte. En revoyant ce qu’elle portait sur elle, cet uniforme noir n’étant pas à négliger, elle comprit pourquoi. Son passé déraciné, l’opposant à ce présent pénible et impitoyable, l’avait complètement transformé. Mais pour le remercier de ses tendres mots, elle s’inclina tout naturellement.
Elle l’entendit déballer ces belles paroles, mais fut néanmoins gênée de finir le plat. Certes, elle avait faim, elle se savait faible, et la chaleur se remettait à la quitter, donnant à ses mains et ses pieds cette sensation désagréable de les sentir glacé ; Et son manque d’énergie spirituelle ne lui permettrait pas demain d’aller servir les âmes riches du Rukongai.
Une fois encore elle se maudit, car Nataku souhaitait tous sauf l’offenser. Elle porta un regard triste à ce plat tandis qu’elle aurait mille fois préféré qu’il mange tout. Mais il avait parfaitement raison…Elle pourrait donner sa vie à des inconnus, si noble soit-il, parce que plus rien ne la retenait à la vie.

La mort dans l’âme, elle s’enquit de la petite boite et des baguettes, frôlant de nouveau ses doigts. Et plus elle le touchait, plus cela lui fit quelque chose, pour quelque raison obscure. Au lieu d’aller chercher la deuxième paire de baguette, comme pour s’unir aux convenances, elle n’en fit rien, et mangea derrière lui, dont les gestes se firent très lent et à la fois princiers. Elle se tenait droite, arborait un port altier et gardait les yeux rivés sur le contenu. Elle regrettait amèrement qu’il n’ait pas voulu finir, mais elle le remercia intérieurement. Sa dernière réponse l’acheva dans le fait qu’elle devait impérativement manger. Qu’à cela ne tienne, elle s’y attela mais si elle avait su que ce serait pour elle, elle n’aurait pas préparé tout ceci avec amour. Elle ne put alors parler durant ses actions, et manger lui fit malgré sa réticence le plus grand bien. Une partie énergique d’elle-même réintégra sa place et quand bien même son épiderme restait fraîche, l’intérieur était tout chaud. Oui, c’est à se demander comment il faisait pour la mettre si à l’aise, … pour la réchauffer intérieurement sans la toucher.

Le silence s’imposa et surplomba la pièce où deux êtres patientaient. L’une finissait petit à petit à vider son plat tandis que l’homme charmant attendait qu’elle termine le tout. Car elle sortirait, qu’importe si elle tombait malade après. La chaleur communicative bien trop douce à son goût emprisonnait son âme, et il lui fallait sortir. Elle savait aussi qu’il devait marcher, sinon pourquoi aurait-il quitté le Seiretei pour prendre sa journée si ce n’est pour gambader ? Enfin, elle ne pensait qu’aux intérêts de cet homme et pas aux siens, et à force, elle risquait de tout faire chavirer.

- J’ose espérer qu’en ce soir, il ne fera pas trop froid. Et puis à vos cotés, je doute ressentir le moindre mal, vous savez…

C’était un ange salvateur, mais il devait l’ignorer…
Le dernier grain de riz passa ses lèvres, quand cette dernière reposa avec distinction la petite boite. Comme il était bon de se sentir moins flageolante. Désormais elle prit l’initiative de se lever la première pour ranger le récipient, les aliments et tout le reste.

Lui faisant dos, elle se dévêtit rapidement de son shihakushô afin que personne ne la reconnaisse au dehors dans la rue, quand bien même la nuit ne tarderait pas à tomber, et retira son chignon avec délicatesse. Elle déposa sa barrette sur le petit cosy en bois, traité par les faveurs du temps et ayant fini par se gâter, puis prit un autre kimono pour s’en vêtir, accompagnant le tout premier. Elle ne souhaitait pas avoir froid pour ne pas embarrasser Wonsul. Le vêtement n’était que blanc, tout blanc, atteignant même une once de gris. Bien que tout soit propre, ses habits n’étaient que loque. Se retournant enfin, elle fit brièvement virevolter ses cheveux lisses - ondulés aux extrémités-, puis se rapprocha de lui tout en souriant :

- Je vous remercie une fois de plus d’avoir pensé à mon bien-être, cher Wonsul. La prochaine fois, nous mangerons à deux.

La prochaine fois .. ? Mais que lui arrivait-il ? Elle se reprit rapidement, bouleversée :

- Euh non, je ne voulais pas dire ça. Enfin…

Elle s’éloigna de lui pour ouvrir la porte, et attendait qu’il sorte. Une toute autre question lui brûla les lèvres, et elle ne put s’empêcher de la poser avant qu’il ne quitte le pauvre habitacle :

- Vous dites avoir connu ce monde déplorable ? Qu’avez-vous fait pour réussir à intégrer le Gotei 13 ? Parlez-moi de vous s’il vous plait.
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptySam 31 Oct - 6:54

Wonsul observa donc son hôtesse manger délicatement son repas, tout en gardant cette apparence calme et impassible, les mains poser sur ses genoux. Ses yeux observateurs remarquèrent néanmoins les traits un peu tirés de Nataku et doutait que cette promenade ne dure longtemps au dehors. D'ailleurs d'après la lumière qui filtrait par le dessous de la porte, semblait peu à peu s'estomper, comme pour annoncer que le soleil allait bientôt quitter la scène pour laisser la place à sa consoeur, la lune, veule et confidente de la nuit. Patiemment, le shinigami attendit, observant encore les manières si digne de la jeune femme, chose qui le surprenait beaucoup, alors que son esprit rationnel semblait vouloir comprendre que ce n'était que pour lui faire honneur. Si c'était le cas elle le faisait parfaitement bien. Chacun de ses mouvement étaient posé et élégant, malgré cette fatigue qu'il ressentait en elle.

Lorsqu'enfin Nataku eut terminée, elle se redressa sur ses jambes frêle et rapporta le tout pour nettoyer. Ce faisant, Wonsul détourna son visage en sa direction avant de se redresser à son tour pour se détourner d'elle un instant, quand son attention fut attiré par le bocal. Il allait s'en saisir quand il comprit qu'il n'était pas là par un simple malentendu., mais qu'il protégeait quelque chose. Ce quelque chose qui n'était autre que le motif qu'il avait fait de manière distraite, il y avait de cela quelques heures. Un léger froncement de sourcils survint à son visage, avant de disparaitre rapidement. Apparemment elle désirait pleinement garder un souvenir de lui... Lentement, le shinigami se tourna vers Nataku, pour la voir sous un tout autre jour. Elle avait détacher ses long cheveux ce qui encadrait son harmonieux visage bien que pâlit par la fatigue et accentuant l'éclat de ses yeux si particuliers.

C'est alors qu'elle le remercia une fois de plus pour son geste et lui intima que la prochaine fois ils mangeront à deux. Cela revenait à dire qu'elle désirait le revoir? C'était fortement probable s'il se référait au bocal, juste à ses pieds. Prudemment, afin de ne point le renverser, le 4e siège s'écarta et laissa donc passer Nataku qui ouvrit la porte et en franchit le seuil, avant de l'attendre au dehors. Une fois fait, la jeune femme lui posa une bien simple question qui pour lui même n'était pas si aisée. En effet parler de son passé n'était point son fort. Cependant cela semblait légitime de sa part que de connaître la personne avec qui il avait partager son repas. il n'aurait pas été séant que de rompre une telle politesse. Aussi, alors que son regard si clair fixait le soleil qui rougeoyait de plus en plus dans sa courses, Wonsul formula de sa voix la plus simple :


- Tout ce que je pourrais te révéler, c'est que je suis apparu dans le rukongai, il y a de cela quelques années seulement. Seul le dessin m'a permit de survivre en reproduisant le portraits des passants qui avait le sous ou bien de la nourriture. Je ne cache pas qu'au départ se fut difficile car nous étions tous logé à la même enseigne dans ce district. Et puis il y a eut cette envie, de sans cesse me rapprocher du centre. J'étais persuadé que plus j'avancerais, plus je parviendrais à obtenir autre chose qu'un simple prénom....et cette voix qui me disais dans mes rêves " Tout ce qui vie dans le désert est mobile ou bien périt." Alors j'ai continué sans relâche.

Il fit une pause alors qu'il commençait amorcer le pas afin de se dégourdir les jambes en sa compagnie, alors que les premières étoiles faisaient leurs apparition dans le ciel devenu soudainement plus sombre. Un vent doux se manifesta et souleva sa chevelure blonde et ramena sa mèche rebelle le long de son nez, et qui prenait fin au niveau de sa taille. Ainsi fait il avait une allure plus décontracter, alors qu'il était plutôt de nature appliquée. Rompant à nouveau le silence, alors que leurs pas continuaient lentement sur la surface poussiéreuse du quartier bien paisible en ce début de soirée, Wonsul reprit :

- J'ai été recueilli par une noble famille qui désirait un portrait pour leurs fille ainée et héritière du clan. Par la suite cette famille m'a adopté et je suis entré à l'académie, après un long entretient avec le chef du clan. En effet, je lui avait confier que je désirais devenir shinigami afin de poursuivre mon but et la chose fut faite. Cependant mon rêve n'es point encore atteint. Mais chaque jour je m'y applique, car ce n'est qu'avec la discipline que l'on peut rechercher sa liberté, rechercher nos désires ne nous mène qu'a être des esclaves envers ceux si.

Sa voix mourut alors, pour ne laisser que le silence apaisant du soir se manifester. Leurs pas les menaient par delà un carrefour et continuèrent tout droit. Cependant le vent s'était forcit et devenait bien plus frais aux file des minutes. Le souffle calme de notre shinigami se caractérisait par de multiples volutes de fumée éphémères qui s'estompèrent dans les airs. Le regard de Wonsul se fit un peu pus lointain alors qu'il songeait à ce passé... il avait été faste en ce temps là, et il n'avait fallut que d'une nuit.. que d'un retard de sa part.. pour que tout bascule...La mort de Pyong... son corps dans ses bras.. le visage torturer de douleur de son petit frère Yongil... le corps de son père gisant à ses pied, le regard vide..... Ses paupières se refermèrent un instant pour chasser tout ceci, alors qu'il prenait une respiration calme et contrôlé afin d'apaisé son âme.
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyLun 2 Nov - 3:10

Elle se retrouva dehors, toute heureuse de profiter cet air pur, remplaçant le vent abominable qu’elle avait bravé tout à l’heure. D’ailleurs, si elle se retrouvait ainsi, sur pied et en bonne mine, c’était grâce à cette rencontre inattendue, et tellement plaisante. A jamais, elle garderait ce souvenir car il avait été l’un des seuls à la faire sourire, à la rendre doucement heureuse, bien qu’elle savait que le lendemain, elle se retrouverait avec un nouveau fardeau sur le dos, de nouveaux contrats avec ses employeurs, de nouvelles corvées interminables, de nouveaux obstacles difficiles à détourner, à défaut de pouvoir se défendre d’elle-même. Et si Wonsul n’avait pas été là, elle ne serait pas allé au travail pour le lendemain, car trop épuisée tant physiquement que mentalement.

L’age dans le Soul Society n’avait vraiment pas d‘importance. Que l’on ait 500 ans ou 10 ans de ‘mortalité’ , Nataku n’était pas regardante. Évidemment, on siégeait plus aisément le Sereitei en y ayant longuement vécu, néanmoins, ce qu’elle estimait plus intéressant c’était l’âge physique. Et il était plus agé. Tout comme…lui.
Elle se demanda combien elle donnait au vu de ses petites cicatrices éparpillées partout sur son corps, la fatigue venant accentuer ses traits bien fades.. Mais elle souffla sur la question, car aucun intérêt. Il semblait plus ailleurs que cette âme soit irrémédiablement proche du désert. Quelle en était la cause, exceptée cette voix sorti d’outre-tombe pour le pousser à tant affectionner cet univers …? Plutôt vide d’apparence. Elle était sous une drôle d’hypnose, à l’écouter sans éprouver la moindre envie de lui couper la parole, quand bien même mille questions la submergaient. Mais une fois encore, elle se retint, par respect.

Dans leur avancé, ce fut plus elle qui le suivait que lui, pourtant elle restait tranquillement à son côté, tel une âme errante en recherche de … de quoi .. D’espoir ? C’était sans doute cela. Elle n’osait pas tourner la tête et garder de manière fixe la tête déclinée, de façon à ne voir que la poussière misérable de ce sentier long et terne. La nuit avait maintenant recouvert toute la surface du Rukongai de son voile sépulcral et d’un pas comme d’un autre, elle put recevoir les caresses de l’air, aussi douce que…que.. La fois où il lui avait sucé le doigt ? Cela lui procurait le même sentiment. De bien-être. Fermant les yeux avec fermeté, elle se prie à chasser l’image qui malgré tout la troublait, et elle donna aux rares voyants un visage à demi couvert par l’ombre, car trop soumise par habitude.

Elle continuait à l’écouter avec ravissement, car enfin elle pouvait en savoir plus sur lui, alors qu’il n’avait pas été obligé de le faire. Après tout, elle n’était qu’une inconnue, une roturière qui plus est, et elle avait eu l’audace de lui demander son passé. Elle en aurait soupiré mais ce dernier s’était prêté au jeu, intéressant la jeune femme plus qu’il n’en fallait. D’ailleurs, elle envia, chose qu’elle ne devrait pas, sa fusion avec ce clan. Elle était aussi rassurée qu’un tel homme soit gardé par les dieux. Ou par le désert…à choisir.
Après écoute, elle argumenta très brièvement à son tour :

- Alors, vous recherchez la liberté.. Par la discipline ? C’est une excellente chose, j’aurai aimé suivre cette voie là, moi aussi… Quand on pense que j’aurai pu devenir Capitaine et aider les autres, les garder…Si vous saviez comme j’aurai aimé, tous sans exception, les envelopper de mes ailes. Mais je n’étais pas assez forte, malgré ma volonté de fer. Wonsul, je.. Je suis admirative quant à votre parcours. Je ne dis pas que vous n‘avez pas souffert, car vous ne semblez pas faire montre d’émotion quand vous..

Elle se tut rapidement, rouge au possible. Mais comment pouvait-elle se lâcher ici ? Lui parler si familièrement ! Nataku ne dit plus rien, diminuant la cadence de ses pas involontairement car plongée dans l’humiliation. C’est qu’elle ne voulait absolument pas toucher son ego, ni le flatter, ni le blâmer. Bien qu’il n’y avait qu’à flatter cette âme et elle croyait en la véracité de ses pensées.

- Je vous prie de me pardonner. Je suis de nature franche, un peu trop.., pourtant j’ai su garder mes réserves ici… Mais vous me rappelez tellement mon passé, différent du vôtre, que je me sens revenir à l’état de Lieutenant. On se rejoint dans certaines idées, comme par exemple, le rêve d’être libre. Mais je ne pourrai pas y accéder sous le joug de la miséricorde.

Et elle en souriant doucement, ne pouvant rejeter la faute sur quiconque que sur elle-même. Se plaindre n’aurait servi à rien, aussi. Mais, tout à sa spontanéité, elle avait envie de déverser autre chose que des larmes, du sang.. Elle voulait se vider, lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur, laisser couler des mots impitoyable, tel que le désespoir, la pauvreté, le silence, la solitude.

Elle aurait aimé en savoir plus aussi au sujet du clan, mais ce n’était pas ses affaires, et ne souhaitant trop l’offusquer, elle continua sa marche, quelque peu aérienne toute aussi princière. Mais humble. Nataku et l’humilité.. Le pire dans tous cela, c’est qu’un arrogant ne peu plier face à une telle modestie. La douceur des fois prenait le dessus sur la force.

- Vous agissez comme le désert, cher Wonsul, vous avez une finalité, une bien belle à laquelle j’aurai aimé croire, mais vous ne semblez pas être très ambitieux, je me trompe ?

Etait-ce un jugement.. ? Oh que non. Ces questions devenaient étrange, mais c’était une manière de contourner sa certaine franchise avant d’en savoir plus à son sujet. Ils continuaient à cheminer, dont l’allure restait singulière, assez lente. S’il la précipitait elle manquerait inévitablement d’énergie. Mais il semblait le savoir sans même qu’elle ne le lui dise. Il était si…vif d’esprit, quand ses gestes à l’inverse respirait la sérénité. Comme les membres de son clan doivent être fiers de lui…

- Votre entreprise est louable. dit-elle dans un chucotement, se parlant à elle-même.

Et c’est seulement maintenant qu’elle commença à penser au Zanpakuto fixé à son flanc…Et qu'elle osa regarder avec un interet difficile à dissimuler.
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyLun 2 Nov - 18:56

Wonsul continua ses pas, sur le sol poussiéreux de la rue vide de toute existence si ce n'est leur unique présence. Son rouble passé, plus rien ne semblait perturber son esprit si rationnel et calme. Son regard observait parfois le visage de Nataku qui semblait boire ses paroles en silence. Pourtant il ne faisait que répondre à ses questions simples et légitime à son encontre. La chose la plus inexplicable fut cette sensation de bien être qu'il éprouvait en faisant cela. D'ordinaire, il préférait ne point trop s'étendre sur sa vie passé. Enfin en quelque sorte, c'est ce qu'il venait de faire. Au fond de lui Ghanima cessa son sifflement, ce qui accentua le silence durant quelques instant. La nuit était belle et bien présente désormais, et la lune était parée de sa plus belle parure, sous l'éclat de ses étoiles qui scintillaient. Le vent joua encore quelques instants avec sa chevelure, toujours maintenu par se peigne qui lui était si cher. Un peigne à l'allure si féminine sous son aspect sombre. Objet symbolisant ses plus belles années aussi courtes fussent-elle auprès d'elle. Son regard une fois de plus se ternit un peu sous la clarté offerte par l'astre de la lune sans toute fois que cela soit visible envers la jeune femme qui le précédait à ses côtés.Cette dernière par ailleurs avait prit la parole tout en lui stipulant que sa philosophie était d'une certaine manière assez intéressante, puis releva qu'il n'était point démonstratif.

Sous cette critique si perspicace, le shinigami lui porta un regard neutre cependant pas réprobateur. Certes il ne l'avait jamais réellement été..uhm enfin sur ce coup il se voilait la face. Par le passé,il n'ignorait point qu'il avait été plus doux, plus souriant aussi...voir plus causant. Il se rappelait encore les rare fois ou l'académie l'autorisait à rentrer chez lui, sous ce cerisier au centre du jardin des D'Ongil. Il était simplement assit en tailleur et tout en dessinant sur son carnet quelques esquisse représentant Pyong qui l'observait avec un regard noble et doux, assise sur ce banc de pierre. Combien de fois lui avait il parler encore et encore de cette voix étrange.. qui semblait provenir d'un endroit brulant et à la fois venteux... comme le vent sur les dune des sable sous un soleil de plomb. Son sourire glissant sur lui discrètement afin de ne point éveiller la surveillance des anciens.....

A nouveau le jeune noble ferma les yeux pour reprendre le contrôle de ses esprits, tout en affichant ce visage calme, et d'une douceur étrange, laissant Nataku s'excusez une énième fois sur sa conduite. Pourtant il ne lui avait encore rien proférer, ni même lancer une once de réprimande.... Cependant il pouvait comprendre sa méprise et ne condèdait point à ses paroles qui semblaient presque découragé. Aussi hocha-t-il sa tête pour signifier la négation.


- Tu n'as pas à penser ainsi, car tu ne m'as pas offensé. Mais dis moi pourquoi renonces tu si vite à ton désir de trouver cette liberté? depuis quand la vie trace une ligne droite pour nous facilité le chemin. Après tout, tout chemin raccourcit ne mène qu'a la facilité et a la stagnation. Chaque chemin à son lot de sagesse dont il faut se nourrir pour avancer.
Tu sembles vivre dans le passé, alors que tout es devant toi, sous tes propres pas. Cette miséricorde comme tu la nomme n'est qu'un obstacle qu'il te faudra vaincre. Tu as de la force en toi et tu semble l'ignorer.


Alors que Nataku était immobile, Wonsul s'avança encore de quelques pas avant de stopper son avancée, se trouvant ainsi dos à elle, lui présentant ses long cheveux blond. Sa voix monocorde s'éleva une fois de plus :

- Je ne soutiens que ce qui est fort Nataku. Si je t'ai offert cette main alors que tu semblais si agonisante, c'est uniquement parce que j'ai ressentit ta volonté et ta force. Alors si tu pense ne point être à la hauteur de ce que j'ai sut entrevoir en toi, alors ne tente même pas de me suivre. Je serais constamment devant toi, tant que tu ne te reconnaîtra pas.

Toi qui jadis était un lieutenant des plus puissant, acceptes tu réellement de dénier ainsi ta propre fierté, et me laisser te surpassé par ma simple présence...?


Ces derniers mots étaient volontairement provocateur, car il espérait ainsi la faire réagir en sa condition. Cette pauvreté il ne la connaissait que trop bien et , voir un être aussi pourvut de possibilité lui rappelait que trop son propre passé, alors qu'il luttait chaque jour pour se rapprocher de ce centre. S'accrocher à son rêve le plus fou que d'avoir un nom et de le porter au plus haut au sein du Gotei 13. Le jeune 4e siège de la 6e division, lui tournait toujours le dos, montrant ainsi son refus de croire en les paroles de Nataku. Ses yeux si clair et si neutre se posèrent sur les nombreuses étoiles qui brillaient juste au dessus des bâtiments qui leurs faisaient face, puis rajouta toujours sur ce même ton monocorde et calme :

- Pas d'ambition m'as tu dis...Tu te trompes. C'est mon ambition qui m'a conduit à devenir ce que je suis, et je n'ai pas encore atteints la finalité de mon rêve. Ne crois pas que je resterais un simple 4e siège, toute mon existence. Je remplirais mon devoir , mais je poursuivrais ma route quoi qu'il advienne pour accomplir mon ambition.

Le ton sur la fin avait résonné un peu plus durement, afin d'approfondir sa détermination envers la jeune femme qu'il savait attentive à ses paroles. Oui il se devait de faire honneur à son clan défunt, et trouver les assassins, oui il se devait de démontrer qu'il avait les capacité d'aller au plus haut et qu'il pouvait faire plus pour accomplir son devoir de shinigami, et tout ceci sous ce masque impassible et analyseur. Il savait pertinemment qu'il lui manquait de l'expérience, mais cela allait venir avec le temps et peu à peu il se rapprocherait de ce rêve qui l'animait depuis son arrivé au Rukongai...de cette voix... celle de Ghanima qui répétait, tel un mantra, qu'il fallait avancer et ne pas s'arrêter.

Se rappelant tout de même partiellement les première paroles de Nataku, Wonsul dues admettre qu'il devrait à lui aussi s'appliquer cette règle que de ne pas céder à la facilité.... depuis combien d'années déjà devait il finir se tableau qu'il gardait précieusement en sa chambre. Ce portrait qu'il n'avait jamais achever car à chaque fois une peur irascible le tenaillait...le pétrifiait. Pourtant un jour où l'autre il faudra le faire, car tôt ou tard cela l'entraverait...Lentement le shinigami tourna son attention sur la jeune femme qui semblait fixer son zanpakutoh avec un certain intérêt.
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyMer 4 Nov - 18:20

Il ne s’était mépris des paroles de la jeune femme, et elle en fut partiellement soulagée. C’est pourtant gênée qu’elle continuait son avancée avant qu’il n’ait souhaité s’arrêter à son coté, peut-être bien plus au devant, parce qu’elle l’avait décidé ainsi. Le faire passer pour un protecteur n’aurait jamais dû entrer en ligne de compte mais .. Qui l’avait protégé de la sorte? Il la protégeait de ces mots nuisibles qui s’échappaient de sa conscience, mais bien plus encore, du charlatan qui avait voulu la voler, de la future infection aux doigts… Il agissait comme tel et bêtement, Nataku le croyait desormais ainsi. Bêtement, elle se laissait périr pour lui offrir tout ce qu’elle possédait. Mais en contrepartie, elle lui causait bien du soucis. Et elle ne voulait pas.

Alors , lorsqu’il commença sa courte mais imposante tirade, elle fut très surprise de son opinion la concernant. Jamais elle n’aurait cru qu’il décèlerait la moindre once de force. Au fond d’elle, ses phrases la rassuraient, lui donnant ainsi l’espoir. Car , ce sentiment où finalement, on touche le fond, où finalement, il n’y a plus rien à faire, elle ne le connaissait pas tant. Tous les jours, elle travaillait mais elle gagnait une maigre somme qui lui permettait de survivre. Combien d’enfants volaient en ces lieux ? Certes, elle n’aurait jamais dû se morfondre. Mais d’un autre côté, lui dévoiler la vérité ainsi, n’était pas si bénéfique pour elle. S’il lui arrivait d’essuyer un nouveau refus de la part de Yama-jii, ou de fléchir parce qu’au final, elle ne possédait pas assez de force, alors… plus rien ne serait rattrapable.

Néanmoins, ce qui lui donna envie de s’enfoncer dans le sol et de disparaître sur le champs fut les mots qu’il laissa libre et dur. Elle ne s’était pas -du tout- attendu à cela, et sans comprendre pourquoi, son cœur se mit à se serrer fort. Une chaleur déplaisante, gênante, s’éprit d’elle dans un lancement et elle n’arrivait cette fois-ci à le quitter des yeux, interloquée, sidérée, déboussolée. Blessée…
Mais à y réfléchir, pourquoi agissait-il ainsi sans vraiment la blâmer, provoquant plutôt son ego ? Il refusait ses faiblesses ? Ou plutôt…son laisser-aller vertigineux ? Oui, Nataku en fut bouleversée, c’était à peine si elle arrivait à croire à ses parole. Peut-être était-il devenu sa raison de vivre en très peu de temps. Il fallait considérer qu’avant qu’il ne lui tende une main secourable, elle…

- J’ai travaillé tous les jours, durement pour gagner ma croûte. Mais ce n’était pas ça le plus difficile à concevoir. J’ai regretté amèrement de ne pouvoir venir en aide aux enfants maigrelets et surtout affaibli par le manque d’énergie. Pourquoi faut-il toujours qu’il y ait cette inégalité dans le monde ? Alors oui, Wonsul.. Je ne crois plus en moi. Je me laisse mourir…Et je n’ai pas compris moi-même pourquoi je vous ai demandé de l’aide.

Et elle s’avança près de lui, puis un regard ferme, peut-être même passionné, se planta dans ses iris. Nataku se rendit compte en passant qu’il était bien grand pour elle, et qu’elle dût relever la tête pour s‘adresser à lui. Aucune colère ne zébrait ses prunelles portant orageuse, elle ne ressentait pas la moindre séquelle quant à ce qu’il lui a dit. Elle le chérissait, et il l’aidait. Pourquoi se leurrer ainsi…

- Mais quand je pense qu’à plusieurs reprises, j’ai échoué en tentant de défendre plus faible, voire plus fort que moi, tout simplement parce que je suis de nature à m’occuper des autres plus que de moi, et quand je sais pertinemment que je fus naguère un vice Capitaine aux lourdes responsabilité…Voyez par vous-même ce que je suis devenue. J’ai perdu confiance.

Seulement, la cause réelle de ses malheurs résidaient dans l’absence de son Zanpakuto, de son manque de confiance. De son opinion toute personnelle.

- Si le Gotei 13 m’a rejeté, je ne suis alors bonne à rien. Dit-elle idiotement.

Là voici qui se voilait une nouvelle fois la face. Son âme saignait à blanc, et d’avoir eu ce shinigami près d’elle, avait pour un temps apaisé ses tourments. Qu’allait-elle donc devenir s’il la quittait maintenant ? Derechef, son regard se posa sur le Zanpakuto de Wonsul, reposant silencieusement à son flanc et l’accompagnant pour toujours.

…Raito…
Je t’ai délaissé.
Allais-tu me pardonner ?


Sa main se posa sur le bras gauche de Wonsul, et elle redressa un visage doux, mais triste. Elle aurait mille fois voulu pleurer pour se tranquilliser par la suite, mais l’amertume lui rongeait le cœur, elle était tout bonnement incapable de verser la moindre larme.

- Si vous saviez aussi… comme mon zanpakuto me manque. Comme je suis démunie sans lui. J’ai tout perdu, Wonsul.. Tout……Si je veux vous dépasser, je dois l’avoir à mes côtés. .....

.......C'est ce que vous auriez fait à ma place ?


Elle ne ressentait plus le froid, usant de sa propre énergie pour se réchauffer, et demeurait inerte face à lui, à le regarder comme si un échange se faisait, bien que muet. Il avait réussi à l’ébranler.
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyMer 4 Nov - 21:34

Un vent plus frai vint ramener sur le visage de Wonsul sa mèche rebelle, rendant ses attraits plus négligé. Cependant son attitude elle restait inchangée. Dépourvut de toute réelle expression. Seul un frisson parcourut le long de son dos, sous la sensation du froid. Cependant le shinigami n'en prit nullement rigueur et se contenta d'observer la réaction de Nataku. Cette dernière fixa avec attention son propre zanpakutoh avant de redresser son regard vers le sien. Puis elle ouvrit enfin la bouche pour lui révéler que survivre en soi n'était pas le plus difficile mais c'était de voir tout ces gens autour, sombrer....

Wonsul comprenait parfaitement ce qu'elle sous entendait...lui même avait vu bon nombres de gens s'éteindre du jour au lendemain , car ils étaient bien trop faible. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui l'avait pousser à avancer, toujours plus proche du centre. Non pas pour espérer ne point y mourir, mais surtout parce qu'il refusait de se laisser aller par cette mort certaine. Il savait qu'il pouvait être autre chose qu'une ombre. Autre chose que cet être qu'il avait été... vêtu d'un simple hakama usé, les pieds nues sur ce sol poussiéreux, les cheveux presque livrés à eux même, à peine tenu par un simple bout de bois qu'il avait lui même taillé. La peau couverte par la crasse et le goût de la vermine en ses papilles...

La lune accentua les ombres sur le visage juvénile de Wonsul qui toujours immobile, laissa parvenir jusqu'à lui la jeune femme. Cette dernière tout en proféra une chose qui ne semblait point lui correspondre... Plongeant son regard clair, il ne pouvait croire qu'un tel être puisse perdre autant d'espoir. On lui avait coupé ses ailes, mais ce n'était pas pour autant qu'il fallait embrasser le sol. Puis Nataku lui toucha le bras de sa main. Contacte que n'aimait pas tellement notre shinigami, mais...il n'en fit rien, car il savait que cela serait déstabilisant envers l'ancienne vice capitaine. Simplement, il baissa son regard vers le sien et patienta jusqu'à ce qu'elle lui posa sa question. En son esprit cartésien, il ne se demandait pas vraiment ce qu'il aurait fait s'il avait été amené à laisser derrière lui Ghanima. Cette dernière était une part de lui même et avait été un immense soutient quand à ce qu'il s'était dérouler en son passé.Une fois de plus il surprit le regarde de Nataku sur son Zanpakutoh, et dit enfin d'une voix simple :


-Si j'étais à ta place j'aurais tout fait pour récupérer mon Zanpakutoh. Il est une part de toi, même et en n'agissant pas, c'est que d'une manière ou d'une autre tu te prives de vivre. Je ne parle pas de faire une exaction, mais de le récupérer avec honneur car un zanpakutoh quel qu'il soit doit servir la droiture.

C'était selon lui la seule réponse qu'il pouvait lui transmettre en cet instant, alors qu'il se demandait encore ce qu'elle cherchait à y voir en ses paroles... de l'espoir?....peut être, mais pourtant il n'était qu'un 4e siège et un simple noble. Son visage s'éleva vers les cieux, comme pour admirer les étoiles, puis inspira discrètement et profondément. C'était dommage....dans son monde intérieur le ciel était moins triste...et les étoiles plus présentes....le vent était plus chaud aussi et plus taquin.

- Ne crois pas...

Il l'observa à nouveau en rabaissant son visage, laissant encore sa mèche sur l'arête de son nez.

- être une personne inutile, car tu te mens à toi même.
Mais cependant tu as raison, si tu veux me dépasser il te faudra retrouver ton honneur et donc la partie de toi qui te manque, si cela est une sorte de but pour toi.


Puis il s'écarta d'un pas en arrière, rompant ainsi le contact établie entre la main de Nataku et son bras. Les contact de ce genre lui était peu commun et ce n'était point de la méprise ou du dédain, mais simplement depuis la mort de son clan cela lui était devenu difficile. En son esprit Ghanima sifflait toujours, alors qu'elle restait résolument silencieuse, observant de ses yeux bleu sur fond bleu l'immensité du sable qui longeait le siètch.
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyVen 6 Nov - 2:11

La chaleur du bras l’ébranla entièrement. En le touchant ainsi, elle se rendit compte que jamais auparavant elle n’avait senti une telle émanation énergétique ; laquelle Nataku pouvait puiser sans jamais choir au sol. Elle-même connaissait cette puissance douce et placide, prête à s’ouvrir quand un danger la guettait. Depuis, elle semblait avoir été si fade que tout s’était mis à tourné. En l’occurrence, sa chance. Mais peu importe, une occasion nouvelle et rare s’était offerte aujourd’hui, qui était ce mystérieux siège, tout en lui rappelant un autre homme : Jûshiro. D’abord pour sa gentillesse puis son esprit calme. Ensuite venait un autre homme. Quelqu’un qui souhaitait la voir s’épanouir. Mais comment se pouvait-il qu’un tel personnage veuille pousser un être comme Nataku à braver les obstacles ? On se le demande. Tant est que dans l’immédiat, la jeune femme s’était mise à méditer. Lui gardait son profil et embrassait du regard les étoiles tandis que l’ancien vice capitaine se noyait dans les profondeurs du sol, comme si les ténèbres l‘attiraient.

Fermant les yeux, il se recula, faisant bloquer les muscles du jeune ange qui déposa sa main le long de son corps pendant qu’elle plongeait en plein précipice, cherchant des yeux une lueur .. Raito. Le Zanpakuto de Wonsul semblait véritablement être son plus grand protecteur, du moins, c’est-ce qu’elle ressentit. Comme tout lieutenant ou Capitaine, elle n’avait perdue l’habitude de sentir l’énergie spirituelle de chacun. L’arme et son manieur semblaient identiques. Redressant enfin le visage sans toutefois le planter dans celui de son interlocuteur, elle fixait un point de son uniforme sombre, sans ne jamais détourner les yeux. Une sourde envie naquit au sein de ses entrailles, le besoin de le retrouver, comme si tout pouvait lui être accessible. Car, enfermée dans un cocon depuis son exil, depuis son errance quotidienne et douloureuse, la pauvre enfant avait continué à se leurrer. Travailler pour le milieu aisé ne lui était pas si agréable en soi, elle n’appréciait que la présence des personnes âgées, sages et mures, ou d’enfants qui ne rêvaient que d’entrer dans le gotei 13. S’ils avaient su.. S’ils savaient…
Elle se mentait à elle-même, Wonsul avait su la décrire sans difficulté aucune, comme s‘il avait ouvert un libre pour en saisir les amertumes jonchant les lignes. Ce qu’elle détestait la solitude ces temps-ci…Mais tout n’était que danger.

Et la position en serait renforcée depuis cette rencontre. Elle ne voulait plus jamais s’ouvrir à quelqu’un ne plus bassiner un étranger avec ses affaires. Mais Nataku s’était laisser aller…Pourquoi s’être reculé, la méprisait-il à ce point ? Son regard triste ne sut quémander la question, et elle se positionna face à la rue de terre, non pas du coté de son logement, mais à l’opposé Là où résidait au loin les riches habitations, avant la venelle ne vienne mourir sur la plaine immense. Et à sa gauche, à quelques pâté de maison, il y avait les immenses portes qui protégeait le seireitei du Rukongai. La fraîcheur se faisait plus impérieuse, attrapant les petits bras de la jeune femme avant de flatter sa peau glacée. Sa réaction fut fulgurante, ce vent provoqua des frissons par millier. Pourtant, elle souhaita tenir. L’espoir… ?

Elle avait enfin compris le message.
Elle se battrait pour son honneur.
Enfin, ses douces prunelles caramels réussirent à glisser du torse au visage de Wonsul et elle remarqua cette longue et fine mèche rebelle, souhaitant le taquiner à chaque fois qu’il tentait de la remettre derrière l’oreille. Cela égaya un demi-sourire pour quelques secondes, mais aucune chaleur n’embauma son cœur, à croire qu’elle ne sentait plus rien. Puis, elle pivota légèrement pour reprendre sa route, souhaitant lui dire par ce retour en marche qu’il fallait avancer. C’était bien ce qu’il voulait ?

Alors adoptant une démarche assez simple et fluide, elle avança à petit pas, puis s’arrêta de nouveau, se retournant pour l’attendre. Pour ce soir, et seulement ce soir, elle agirait comme l’ancienne Nataku. C’était pour lui qu’elle agirait ainsi, et s’attendait à ce qu’il le comprenne, en tant que noble, quatrième siège, ou inconnu. Ou complice. Le problème, était qu’elle n’arrivait plus à sourire, gardant toujours ce regard chaleureux, mais ses lèvres semblaient fermées et sereines.

- Comment s’appelle-t-elle ?

La question pouvait porter à confusion. De qui peut-il s’agir ? De son ancien amour ? Nataku n’oserait jamais voyons. Et d’un coup de menton, elle montra son zanpakuto qu’il devait tant chérir. Elle avait envie de parler de son Zanpakuto Raito, mais ne sachant si le sujet intéressait notre hôte, elle préférait designer en premier l’arme à son flanc. En outre, elle avait su sentir sa part de féminité.

- Dites-moi tout sur elle. Je vous parlerai de Raito. Et si nous sommes amenés à nous revoir, Wonsul, je vous dévoilerai mon pouvoir.
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptyVen 6 Nov - 6:37

Wonsul, laissa Nataku le dépasser, alors que leurs vêtements se frôlèrent. Il ne put s'empêcher de dénoter un petit changement en sa posture, voir même son regard. Il y avait quelque chose de plus sûr...de plus serein. Comme si cette hésitation, cette honte de soi avaient subitement été évincé. Le shinigami, ne proféra rien sur cette impression et se tourna en sa direction, avant de venir la rejoindre quelques pas plus loin. Ce faisant, Son peigne commençait à choir sur le côté, délaissant ainsi peu à peu quelques mèches se subtiliser de son emprise... Cependant Wonsul n'y prêta point attention, car Nataku lu posa une bien singulière question. A dire vrai il ne s'attendait pas à ce qu'elle parvienne a déduire et non deviner, que son zanpakutoh était du type féminin, alors que de sa main elle lui présentait son arme sein à son flanc gauche.

Le 4e siège porta un faible regard sur la garde de son Zanpakutoh, avant de reprendre son attention envers la jeune femme. Il semblait garder un certain silence, comme pour peser le pour et le contre car il est vrai qu'il ne parlait pas réellement de Ghanima autre que lorsqu'il combattait et encore... Au fond de son esprit cette dernière se déplaçait encore sur les dunes, ne semblant point prêter attention à l'hésitation, bien que camouflé sous cet aspect si paisible, qui l'étreignait. Wonsul laissa le vent soulever une fois de plus sa longue chevelure plus ou moins maintenu désormais, puis enfin usa de sa voix qui s'ornait d'un calme profond.


- Son nom est Ghanima. Je suis conscient que cela diffère de bon nombres de zanpakutoh, mais c'est ainsi. Ceci veut dire en son langage: La somme de toute les expériences.
Sa peau est de bronze, tout comme ses cheveux assez court cependant, et ses yeux sont d'un bleu profonds sur fond bleu.Elle nomme ceci des yeux de l'Ibab.Elle ne possède point de jambes mais une immense queue d'environs quattre mètres et d'une couleur laiteuse, ainsi que d'une texture très dure..comme une carapace en somme. Son corps est couvert par une sorte de distille, un vêtement qui permet de récupérer l'eau de son corps, afin de survivre dans le désert...C'est d'ailleurs pour cela que je l'entend de façon constante en mon esprit, en train de sillonner le longs des immense dunes de Sareer.

Une fois uniquement, Ghanima m'a permit de toucher la texture étrange qui recouvrait son corps, et c'était comme si je rencontrais sous mes doigts quelque chose de vivant, d'organique qui vivait en symbiose avec elle. C'est ce qu'on appel des truite des sables.


Il s'avança un peu plus dans la rue sombre, puis reprit à nouveau de sa voix tranquille et pourtant dépourvu d'émotion, tout en dégageant de son flanc Ghanima, toujours plongée dans son fourreau, afin de démontrer la truite qui ornait la garde :

- Une légende des sables raconte, qu'il fut un temps ou d'immenses vers des sables parcouraient les déserts. Qu'ils pouvaient mesurer plus de 400m de longs et 15m de diamètre. Ils régnaient sur les terres ensablés, et vivaient de très longues années. C'est pour cela qu'on les nommait Shai-Hulud, qui veut dire : Vieux père éternité. Sur leurs passages des truites des sables les accompagnaient. C'étaient certes des créatures craintent, mais aussi vénérés car on disait qu'elles purifiaient les mondes désertiques. Peu à peu ses gardiens du désert disparurent.

Le shinigami se tût pour de bon , et alors qu'il rabaissait son zanpakutoh afin de la fixer à nouveau à son flanc , une bourrasque de vent plus violente survint.
Sa chevelure se souleva pleinement, alors que le peigne dériva sur le côté, frôlant son oreille, avant de choir définitivement dans un son presque feutré sur le sol poussiéreux et sombre du rukongai. Le regard de Wonsul s'agrandit par la surprise, seule et inévitable première expression qu'il put offrir à Nataku, ses cheveux totalement relâché et balloté par le souffle d'Eol.... avant qu'il ne se ressaisisse en réinstallant à son côté Ghanima et se pencha pour retrouver ce peigne qui lui était si précieux. Il n'y avait cependant, pas une once de panique dans ses mouvements, alors que ses doigts effleurait la surface irrégulière du sol, avant de se saisir de l'objet convoité. Lorsqu'il se redressa, il n'y avait plus trace d'étonnement sur ses traits, si ce n'est une impassibilité déconcertante. Malgré tout , on ne pouvait ignoré qu'il tenait plus que tout à ce peigne..Et qu'il ne pouvait pas trompé la jeune femme. Wonsul le tenait donc précieusement dans sa main droite, n'essayant pas une seule fois de le réinstaller...à quoi bon avec un tel vent. Ses cheveux parcouraient donc librement son dos et son visage, lui conferent un air encore plus jeune et plus doux, malgré son regard neutre.
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MessageSujet: Re: Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul]   Les limites du desespoir [notre charmant Wonsul] EmptySam 7 Nov - 5:29

Il l’avait finalement suivi, ce qui apaisa les quelques craintes de Nataku, car même si elle reprenait tout doucement confiance, ce n’était pas considéré comme gagné d’avance. Elle fut donc ravie de le revoir devant elle, et entendit un très léger cliquetis derrière la tête de celui-ci, mais n’y prêta pas non plus attention, trop honorée qu’il ait bien voulu la suivre. Qu’il ait encore le temps de s’intéresser à elle pour lui conter ses propres récits car elle buvait goulûment ses paroles, sans jamais en rejeter une seule. Elle acceptait tout conseil, que ce soit de la part de ses amis ou de ce récent …récent quoi ? Ami ? Bien trop familier à son goût pour le considérer tel quel. Connaissance. Il en serait donc ainsi. Néanmoins elle semblait éprouver une certaine attirance inqualifiable, et pensa innocemment que cela ne pouvait être que de la reconnaissance pure et dure.

Il débuta alors son monologue, faisant presque voyager Nataku sous ses mots qui se transformèrent rapidement en image. Elle trouvait fort.. Improbable, bien qu’original, qu’un zanpakuto porte un nom différant de la langue originelle. Quant au personnage, elle ne s’y était pas non plus attendue. Elle eut d’ailleurs difficile à l’imaginer ne connaissant très rien à l’emploi de ces termes, mais tenta quand bien même à lui offrir des formes assez voluptueuses, et deviner l’attraction qu’elle exerçait sur Wonsul pour qu’il parle d’elle comme s’il s’agissait d’une déité. Mais en toute logique, tout shingami accompagné d’un zanpakuto devait respecter son arme, peut-être même l’admirer. Elle avait connu quelques membres du Gotei 13 qui avait été affecté par le rejet de leur propre zanpakuto ou pire, avait été détesté de leur arme, ce qui en gros revenait à perdre le pouvoir de celle-ci. Mais il est vrai que certaines arme allaient en contrastant avec le manieur.

Elle le suivit alors, toujours très attirée par ses contes. En outre, il lui permettait un certain enrichissement culturel, et il fallait bien l’avouer, elle aimait beaucoup ça. Peu après le travail, elle avait rarement l’opportunités de flâner dans la grande bibliothèque d’un noble âgé, qui lui permettait de lire pour son propre plaisir, au lieu de quoi il ne la payait pas. De fait, elle en profitait pour se cultiver encore et encore. Néanmoins, un immense fossé la séparait du Seiretei, là où elle aurait voulu évoluer et s’épanouir. Maintenant …Elle ne savait plus rien des affaires de la chambre 46.. Mon dieu, si Avérice n’avait pas été vivant, elle serait devenue Capitaine de son rang, une femme capable et respectée pour défendre au mieux la Soul Society.

En plein cours de réflexions la jeune femme se fit surprendre par le vent, elle la première, n’étant que menue et frêle. Elle posa alors vers ses yeux et son front le plat de son bras pour faire barrage ; et ainsi se protéger. Elle avait aussi obligatoirement tourné la tête pour éviter que l’air un peu violent ne lui pique les yeux. C’est à ce moment là qu’elle vit cette charmante scène, bien banale pour certains, mais pas pour elle. Et pas pour lui non plus à vrai dire. Elle ne ressentit rien d’autre qu’un pincement au cœur - encore - lorsqu’il zieutait cette pince qui seulement maintenant l’attirait du regard. Elle avait bien remarqué que dans son style, il avait sa propre coiffure… Mais souriant intérieurement, elle le trouva encore plus… séduisant les cheveux détachés. Elle préféra alors tourner la tête, gênée une fois encore, s’opposant au vent, qui se calmait de manière irrégulière pour repartir en de plus belle volute. Ah, le vent.. Comme il était inaccessible. Tout comme lui... Mais, de le savoir palpable, et même, de ressentir sa présence, ne pouvait que la rendre heureuse désormais. C’était un fait avéré.

En baissant la tête, elle tenta de se faire entendre de sa maigre voix malgré le son aigu du temps qui s’était légèrement gâté :

- Quelle fierté… Et vous semblez tellement maîtriser tout ce qui se rapporte au désert. Vous savez, j’ai connu un désert lors d’une mission.. Une bien courte mais qui m’a suffit à garder en tête ce détail dans ma vie. L’immensité désertique et triste du Hueco Mundo. Je devais aller aider quelques shinigamis dans la foret des Menos. Malheureusement nous les avons retrouvés tout mort. J’ai de suite détesté ce monde froid et désuet. Je ne peux décemment pas comparer le décor du Hueco Mundo avec le vôtre, si chaleureux et mobile.

Elle n’avait osé lui demander de toucher son attache, et pensa donc continuer le chemin, ne souhaitant pas un retour si rapide. Le vent se faisait plus doux, mais ses mains et pieds furent glacés sur l’instant même, et elle commençait tout juste à grelotter. Mais elle n’en fit rien paraître, fixant un point du sombre horizon, parce qu’elle appréciait cette soirée, elle la chérissait autant que le besoin de retrouver Raito. D’ailleurs.. Ce dernier, elle lui avait promis de lui en parler, et même s’il n’était peut-être pas intrigué par son zanpakuto, elle se devait pour elle-même de faire éloge à son pouvoir :

- Pour ma part, je vais être assez succincte…Ma conscience en ce moment est environnée de noirceur, mais fut au temps de mon ascension tout était blanc. Notamment cette astre lumineux éblouissant qui sans Raito m’aveuglerait. Il se retrouve toujours en face du corps céleste afin de me protéger et se profile alors sa petite silhouette. Ce n’est physiquement qu’un enfant, vêtu très simplement d’un petit haori bleu. Cette petite frimousse blonde possède d’immenses yeux bleus, et ses lèvres restent infiniment closes. Pour me parler, il préfère communiquer par télépathie. Et.. Il sourit toujours… Évidemment, lorsqu’il est devant le soleil, je ne le vois pas bien puisque ombré. Mais il lui arrive de venir vers moi pour me prendre les mains. Tour était si épuré ..si beau. Mais vous savez… Raito cache une autre forme.. Bien plus sombre et dangereuse…cela dit je ne préfère pas en parler. Si possible…

Puis ponctuant son malaise, la jeune femme déclina son visage. Mais ce ne fut pas tout. Qu’importe toute la volonté qu’elle avait, elle ne supportait plus cette fraîcheur givrante. Et le simple kimono qu’elle portait ne la protégeait pas assez. Alors, c’est pas automatisme qu’elle se recroquevilla sur elle-même, s’agenouillant par ce geste et se serrant fort par les bras.

- Pardon.. Mais j’aurai dû vous écouter, Wonsul… Je vous en prie, ne vous embêtez pas, restez debout, et avancez je vais vous rejoindre…Je vais me concentrer pour me rechauffer.

Sa voix certes tremblait…mais cette mine adorable restée figée sur son visage. Décidée à garder ce maigre sourire, ces yeux lumineux, elle demeurait ainsi, ses cheveux doux et glacials lui fouettant le visage.
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