{&.Welcome to my mind Mister Nobodie* [PV Stark]

Invité

Froissement léger de hakama, bruissement rapide mourant dans l'atmosphère paisible, bruits presque inaudibles de pas foulant le sol vide...Seul un vague soupir n'indiquant aucunes émotions particulières parvient à se faire un écho sur les murs blancs du palais. Palais d'ivoire dans un monde d'ébène, entouré d'un désert solitaire et inintéressant. Ici, peu importait l'heure du jour, ou de la nuit. Ici, la lune argentée diffusait en permanence ses rayons blafards, narguant avec plaisir les rares personnes qui n'étaient pas la création du hōgyoku, les rares personnes qui étaient assez sensibles pour se laisser charmer par la beauté de l'astre lunaire, et ceux-là se comptent sur les doigts d'une seule main dans cette immensité perdue entre deux mondes. Le dirigeant de ce complexe qui portait si bien son nom de Las Noche était de ceux-là. Oh, bien sur, il n'était pas sensible dans ce sens où il était du genre à montrer ses émotions, bien au contraire! Qui sait quelles idées retors pouvaient bien naître dans cet esprit à l'humanité habilement dissimulée? Ainsi il était loin de s'émouvoir de quelques façons que ce soit devant cet astre laiteux. Puis, il se remémora une chose: "On ne peux comprendre la beauté d'une fleur que si l'on prend le temps de s'arrêter pour la contempler". Cette phrase lui revint doucement en mémoire, se frayant un passage depuis des limbes qui étaient pour lui chose insignifiante et lointaine... Car cette citation était bien la sienne. Elle datait de cette époque où il était encore officiellement un des capitaine de la Soul Sociéty. Cette époque où il faisait semblant de jouer le rôle parfait, en enfilant le masque parfait de la tromperie. Cela faisait plusieurs mois déjà mais qu'était-ce pour lui? Des minutes, des jours qui s'étalaient de façon monocorde. Cela faisait déjà de longues et nombreuses années qu'il était en ces mondes après tout.

Un mouvement léger et cette lune moqueuse était à portée de son regard. Les iris d'une froideur mordorée glissèrent lentement de cette dame blanche et limpide jusqu'à apercevoir la grandeur désertique qui lui faisait face. Sable blanc de lin se découpant magnifiquement bien sur le jais de la voûte céleste et vide d'étoiles. Il régnait sur un monde bien vide qui au final ne présentait que peu d'intérêt à ses yeux. Mais patience... Bientôt, très bientôt, il atteindra son but. Il deviendra le Dieu de toutes choses, vivante ou esprit, tangible ou idée, mort et vie. Bientôt, tout cela lui appartiendra! Après tout, il gouvernais déjà le Hueco Mundo, se faisant obéir de créatures nées de la peur et du ressentiment... Juste un peu de patience...

Léger souffle d'air s'échappant des lèvres fines qui se raccrochèrent en un sourire paradoxalement doux et agréable. Il fit volte-face silencieusement, sans déplacer un seul souffle d'air, comme si le vent lui-même s'était décidé à se faire discret devant une telle présence. Puis là, un pas, deux pas, trois pas... Il s'assit toujours aussi calmement et élégamment sur le trône imposant, à la manière de de son propriétaire. La tête nonchalamment appuyée sur son poing refermé, il ferma les yeux et laissa une voix posée et calme s'échapper de sa gorge, élevant légèrement le ton pour se faire entendre de la personne qu'il souhaitait interpeller.

Et bien? Aurais-tu un message à me délivrer? Ou une requête à me formuler? Quoi qu'il en soit, il t'est inutile de rester ainsi derrière la porte. Entre.

Cela faisait en effet plusieurs minutes déjà qu'il ressentait un reiatsu émanant de l'extérieur de la salle. C'était d'ailleurs ce qui l'avait sorti de sa contemplation du paysage. Il savait à l'avance qu'il s'agissait d'un Privaron, cela était aussi facile à ressentir pour lui que de respirer. Mais de quel Privaron, voila une chose qu'il n'aurait pu préciser. Il avait tellement d'Arrancar sous ses ordres. Il ne s'en sortirait jamais s'il devait se rappeler de chacun d'eux. Et il n'était pas assez philanthrope pour ça de toute façon. Ainsi, il laissa échapper un léger geste de la tête et l'immense porte s'ouvrit silencieusement, comme si elle ne pesait absolument rien. Entendant des bruits de pas foulant le sol et se rapprochant, il rouvrit les yeux. En face de lui, une femme aux longs cheveux noirs et ondulés, le fixait de ses iris ébène glacé. Avec sa robe dévoilant ses formes plus que de nécessaire, elle aurait pu faire tourner la tête à bien des hommes. Charme inutile sur son supérieur. Il n'était en aucun cas jamais troublé par les physiques d'autrui. Car le trouble, c'était lui qui l'instaurai. Jamais l'inverse.

Une fois devant le visage de son soldat, le musée de sa mémoire s'ouvrit à nouveau, tout aussi calmement et tranquillement qu'à chacun de ses actes. Car bien sur il ne pouvait se souvenir de chacun de ses subordonnés, surtout qu'il ne les côtoyait véritablement extrêmement rarement. Malgré tout, il gardé toujours des réminiscences des pions qu'il considérait comme les plus important. C'est ainsi qu'un nom se freya un chemin dans son esprit...

Ah, c'est toi Tekka. Qu'y a-t-il donc?

Invité

Aller le voir...ne pas aller le voir...Si cela n'était pas malpoli et peu harmonieux, elle se serait rongé les ongles. Mais vu que ses ongles étaient à rallonge lorsqu'elle libérait son zanpakuto, cela aurait été une fort mauvaise idée. En tout cas, Tekka était angoissée. Elle n'était pourtant pas du genre à avoir peur et à perdre ses moyens, mais là, il s'agissait tout simplement de Aizen-sama. Elle nourrissait une sorte de rancune envers lui depuis qu'elle était privaron, car jamais il ne lui avait offert la possibilité de rattrapper, de prouver qu'elle méritait son retour au rang d'espada. Quoiqu'elle s'en fichait un peu, d'être espada ou non. Son but n'était pas d'être la plus forte ; elle voulait juste être reconnue pour elle. Or, elle avait pris pour une insulte personnelle sa déchéance. Car les Privaron étaient la risée des arrancars. Et pas seulement des espadas, non. Les arrancars de bas rang, ceux qui n'avaient jamais dépassé le simple chiffre d'ordre de naissance, ceux qui n'étaient qu'un nombre parmi d'autres se moquaient. L'ultime humiliation.
De plus, trois d'entre eux, privaron, avaient une facheuse tendance à en rajouter une couche. Notez la façon dont Gantenbain Mosqueda, Dorudoni, Chirucchi Thunderwitch s'habillent ou - et è se comportement. On dirait des artistes de cirque, des guignols de foire qui crient fort pour persuader de la puissance. Rien que de penser que Chirruchi était 105 donnait à Tekka l'envie de hurler. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne devait pas. Car remettre en cause l'ordre des nombres serait contraire aux voeux d'Aizen - sama. Et il ne fallait pas contrarier Aizen-sama. C'est pourquoi elle allait à reculon vers son trône pour faire une réclamation.
Plus elle approchait de la grande porte qui donnait sur la salle du trône, plus son coeur battait. Elle avait l'impression de s'écrouler. Déjà, derrière la porte, elle sentait le reiatsu impressionnant d'Aizen-sama. Quand on pense qu'il parvenait même à amadouer Grimmjow, ça forçait le respect. Quoiqu'il en soit, elle devait se lancer. Elle posa la main sur la poignée, prête à faire pivoter les gonds, lorsqu'elle s'arrêta. Elle voulut brusquement renoncer. Celui qui l'en empêcha fut Aizen-sama lui-même, dont la voix pourtant sourde semblait résonner dans la salle du trône et à son seuil. La porte s'ouvrit d'elle-même, comme poussée par une force invisible. Elle entra alors dans la salle du trône et dut la traverser entièrement pour parvenir jusqu'à Ses pieds. Le climat semblait s'alourdir, le temps ralentir. à un point tel que la pression que tous ces phénomènes exerçaient sur l'arrancar la rendait folle. Mais elle tenait bon. Maintenant qu'elle était là. Elle se maintint debout, à quelques pas de lui, tentant de cacher au mieux tout ce qu'il se passait en interne, et s'inclina respectueusement devant le Roi des lieux.

- Je vous remercie, Aizen-sama, de m'accorder une entrevue.

Elle tenta même de lever les yeux jusqu'à son visage, de fixer son regard quelques secondes. SEs lèvres, légèrement incurvées, un sourire séduisant mais au combien effrayant. Ses yeux tranquilles où brillait son intelligence et sa démesure. Son attitude générale : noblesse et douceur, parfaits masques sur un être cruel et sadique.

- Je voulais vous demander si vous pouviez me confier une tâche. Je suis impatiente de vous rendre service, Aizen-sama, tout en me permettant d'utiliser mes capacités et garder un équilibre.

Elle attendait cette réponse avec la même impatience d'une réponse rapide, mais la même peur d'avoir une réponse. Quel dilemme... Avec lui, on en venait à ne plus savoir sur quel pied danser, savoir ce qu'on voulait ou non, ce qu'on était ou pas, renoncer à ses idées ou au contraire les montrer. Chaque parole devait être réfléchie, et malgré toute la diplomatie qu'il était possible d'avoir, nous ne pouvions pas toujours deviner s'il était satisfait ou courroucé. Il fallait toujours s'attendre à une sanction douloureuse.

Invité

Pas peu assurés, voix à la fois sure et hésitante, cheminent bref et rapide... Celle qui se trouvait devant lui était une de ces personnes à la fierté et l'orgueil important mais ne pouvant s'empêcher de plier l'échine une fois devant lui. Soumission bienvenue et naturelle ou peur réelle? Elle seule pouvait le savoir. Malgré le malaise qu'il inspirait de par la combinaison de son reiatsu et de son visage à l'air presque paternel, la Privaron s'inclina, une main dur le cœur, en signe de respect. Après des remerciements dont il n'avait cure, la gorge délicate de la jeune femme sembla se soulever sous le coup d'une déglutition instinctive lorsqu'elle eu le courage de croiser son regard. Il l'a vit rabaisser rapidement la tête. Allait-elle enfin se décider à lui dire ce qu'elle lui voulait? Certes, dire qu'Aizen est "débordé" était un peu fort. Malgré tout, il considérait qu'il était inutile de perdre bêtement du temps en écoutant les balbutiements d'un ancien Espada... Puisse-t-il être de physique agréable et de plaisante compagnie. Mais il ne montra rien de son léger agacement, le dissimulant derrière la coquille semblant indestructible entourant son cœur. Jamais, au grand jamais, il ne serait capable de dévoiler ses véritables pensées à qui que soit. Après plusieurs secondes de silence, son soldat sembla rassembler son courage et son assurance, se décida enfin à lui délivrer la raison de sa visite. C'est ainsi qu'avec toute la politesse dont elle était capable, elle formula enfin sa pensée...

Le dirigeant de ce monde morne et ennuyeux qu'était le Hueco Mundo écouta la requête sans ciller outre mesure. C'est alors que son fin sourire s'évapora, lui qui surplombait de toute sa noblesse l'Arrancar à la chevelure de ténèbres. En silence, il l'observa d'un regard lourd et hautain. Il devait avoué être quelque peu surpris, ce qu'il garda bien évidemment étroitement dissimulé. Ce pion avait bel et bien eu une telle l'audace que celle de réclamer? Elle qui avait l'air peu sure d'elle en premier lieu, il fallait avoir un certain courage pour oser réclamer! Et puis... Si elle etait un ancien Espada, sa force physique se devait tout de même d'être assez conséquente, même si elle n'était plus à présent qu'une déchu, une détrônée. Cela valait-il la peine de s'intéresser un tant soit peu à elle? Oh, bien sur, même lorsqu'il faisait une erreur (chose rare et improbable), il ne regrettait jamais ses actes mais cela ne voulait pas dire qu'il fallait qu'il fasse des choix inconsidérés, bien qu'en ce cas précis, cela n'aurait aucun impact quelconque sur ses projets et ses plans.

Finalement, il se redressa sur son trône, se tenant d'une droiture imposante, et relâcha quelques peu la pression de son reiastu qu'il avait lentement laisser s'échapper sans y prendre garde pendant ses introspections silencieuses. Son visage de marbre impassible toujours présent, il se leva silencieusement en prenant appuie sur les accoudoirs, et se dirigea sans un souffle vers le fond de la salle pour admirer la nouveau la lune laiteuse qui n'avait pas changé depuis tout à l'heure. Il stoppa son errance pour revenir à la demande de la Privaron. Ainsi, elle souhaitais avoir une chance de faire ses preuves? Était-ce pour prouver sa valeur au créateur à qui elle devait tout? Ou simplement par fierté de vouloir réintégrer le rang de Espadas? Peu importe, que ce soit l'un ou l'autre, Aizen réprima un rire de satisfaction. Voila qui allait enfin lui donner de quoi se divertir...

Et pour cela, rien de mieux qu'une bonne mise à l'épreuve.

Il se détourna du désert diaphane pour revenir vers son soldat, le gratifiant enfin à nouveau de ce sourire doux et paisible dont il avait le secret.

- Ainsi, tu souhaite montrer de quoi tu es capable. Ma foi, je n'ai pas à m'opposer aux désirs de mes chers subordonnés. Laissa-t-il entendre d'une voix étrangement agréable pour de telles paroles qui n'étaient que pure hypocrisie.

Debout entre son trône et Tekka, il planta un regard franc et droit dans les opales de jais de celle-ci. Il laissa un bref silence s'installer, sans doute gênant pour elle, mais il n'en avait que faire. Il lui donna l'illusion qu'elle était libre de parler si elle le voulait, bien qu'il n'en fus rien. Et comme il savait qu'elle n'oserait prendre la parole, il continua sur le même ton lent et grave.

- Malgré tout Tekka, je n'ai que peu de moyen de satisfaire ta demande... Le Hueco Mundo est bien calme en ce moment. Bien sur, j'ai toujours besoin de quelques exécutants pour des missions à Karakura mais je ne peux décemment pas y envoyé un Arrancar autre qu'un Esapda. Un seul grain de sable dans la meilleure des machinerie peut tout réduire à néant.

Nouveau silence. Il fit mine de réfléchir et de trouver une solution qu'il avait pourtant déjà en tête depuis le début. Il descendis les deux ou trois marches et s'approcha de quelques pas d'elle.

- Mais il pourtant vrais que pour faire ses preuves, il est besoin d'une occasion. A vrai dire, j'avais prévu d'effectuer un opération sur Terre. J'accepte de t'y envoyer en temps que chef de groupe. Mais ce, à une condition seulement: Prendre par la force la place de celui que j'avais choisi d'y envoyer... Un Espada bien entendu. Acceptes-tu? Et ce en ignorant duquel il s'agit? Celui-ci ne devrait d'ailleurs plus tarder à nous rejoindre.

Bien sur, Aizen ne faisait que s'amuser aux dépens de Tekka, se divertissant d'un plaisir sadique à la pensée des réactions que la Privaron pourrait avoir. Car bien sur, jamais il n'avait eu véritablement l'intention de faire s'affronter un de ses Privaron face au Primera Espada. Car c'était bien là de lui dont il s'agissait. Seule un imbécile inconscient aurait véritable envie de faire un chose aussi stupide et ridicule, aux vagues relents de voyeurisme malsain. Malgré tout, il devait s'avouer curieux de voir comment la situation allais évoluer.

Invité

Aizen s'installa tranquillement sur son siège, écrasant à l'occasion Tekka de son reiatsu puissant. Elle fit un grand effort pour garder les yeux fixés vers lui, mais elle se sentait si mal qu'elle avait l'impression qu'elle allait s'évanouir. Mais elle devait rester debout, sinon Aizen-sama ne lui donnerait plus jamais l'occasion de récupérer son rang et elle sombrerait dans l'ennui. Tout, sauf ça. Cela sera vraiment une torture de n'être plus rien une seconde fois. Une seule déchéance était trop douloureuse. Alors une seconde : mieux vallait mourir. Du coup, Tekka se donna un coup de fouet interne et changea d'attitude. Elle se montrait toujours aussi respectueuse mais cependant elle n'hésita pas à affronter sa peur et laisser sa nature prendre le dessus. Ce n'était pas facile, c'était un vrai supplice surtout depusi que le reiatsu d'Aizen-sama s'était intensifié, mais elle devait tenir bon.

Pour le moment, Aizen semblait un peu ailleurs. Il réfléchissait. Le suspense était insoutenable. Qu'il parle, pourvu qu'il parle mais qu'il ne conserve pas ce silence ! Le temps semblait passer longuement jusqu'à ce qu'il bouge enfin. Rien de plus qu'un petit sourire en coin comme il en avait le secret. Sa voix se mit à résonner de nouveau. Une voix mielleuse, sucrée mais qui colle pour mieux vous garder prisonnier. "Je n'ai pas à m'opposer aux désirs de mes chers subordonnés". Ah bon ? Depuis quand ? N'était-il pas le chef suprême ? Il se leva. Elle mourrait d'envie de reculer. Mais elle ne le fit pas. Elle restait là, devait prouver sa force à tout prix. Ce silence était de plus en plus lourd. Quand allait-il briser le silence, bon sang !Il se décida enfin... Elle crut qu'il ne le ferait jamais.
Et elle aurait presque préféré qu'il se taise. Il ne confiait aucune mission à ceux qui ne faisaient pas partie de l'élite. Elle aurait dû s'en douter mais elle attendait de grandes choses qu'elle n'aurait plus jamais. Son moral baissa d'autant plus qu'il ajouta qu'elle devait affronter un espada. Que devait-elle faire ? Accepter ? Cela serait du suicide. Tekka prit son courage à deux mains. Et s'apprêta à être tuée dans une seconde.

- Je serais d'accord pour faire mes preuves, Aizen-sama, mais pas au prix d'accepter un combat contre un espada. Je ne cherche pas à concurrencer l'élite, je veux juste exister et me sentir utile, voila tout. A quoi me servirait-il de prendre la place d'un espada alors qu'il ferait mieux son travail si je travaillais à ses côtés ? Cependant, si c'est ce que vous voulez que je fasse, je le ferais, Aizen-sama.

Elle dut déglutir car elle sentait comme une boule dans sa gorge.

Invité

Ce fut des secondes interminables qui semblèrent s’écouler le temps que la Privaron ne formule sa pensée Aizen resta impassible devant tant d’ardeur mais commençait à perdre son sang-froid à l’intérieur. C’était une évidence inéluctable : Le Shinigami exécrait qu’on lui tienne tête ! Certes, la femme avait fait preuve d’un courage exemplaire et certain en répondant ainsi à son maitre. Une telle force mentale ne pouvait qu’être bénéfique. Mais il ne voulait avoir de soldat qui ne serait pas prêt et déterminé à donner sa vie pour lui. Si elle se refusait à combattre un Espada, elle qui n’en était que l’ombre de la déchéance, elle ne lui était que l’inutilité personnifié !

Mais surtout, ce qui agaçait par-dessus tout Aizen, c’était cette impression de rébellion qui émanait d’elle alors que son attitude entière exhalait la soumission à des kilomètres. Une telle paradoxalité de la part d’une personne étrangère ne pouvait que lui paraitre horriblement désagréable pour lui qui était le roi des illusions et de la duplicité. Et cette arrogance… Il était le seul ici autorisé à la posséder ! Elle n’était qu’un pion insignifiant manipulable à sa guise. Elle n’était pour lui que la piétaille des ridicules. Elle, comme tant d’autre, n’était après tout que de la simple chair à canon dont il se servait sans pitié pour atteindre son but ultime ! Qu’est-ce qu’un insecte sans importance pour celui destiné à devenir le Dieu de toutes choses ? Rien. Pas même un néant sans fin. Juste une particule de poussière se laissant porté par les vents car trop faible et minuscule pour lutter. Depuis la nuit des temps, nombres de personnes s’enorgueillie de raconter aux enfants, symboles de la forces future, des histoires où méchants et démons se font occire par de courageux guerriers. Ces derniers étant bien souvent à la base de simples garçons de ferme, des personnes semblables à tous autres… Il serait peut-être temps pour cette demoiselle qui avait osée lui faire front de grandir un peu. Il était temps de lui sortir ses contes de fées de la tête, de lui faire comprendre que les gentils qui gagnent à tous les coups sur les méchants, ce n’est qu’une pure fantaisie émanant de cerveaux malades tel que ceux des grands conteurs. Jamais un papillon ne pourrait vaincre un ouragan.

Son sourire avait à présent totalement disparu de ses lèvres fines. Il prit la parole d’un ton sans appel.

« Te rends-tu compte de la situation dans laquelle t'on menée tes paroles ? »

Sa voix grondante aurait effrayé au plus profond des méandres même le plus imperturbable des hommes. Le seigneur du Hueco Mundo, qui n’était déjà plus qu’à quelques mètres de celle qu’il considérait déjà comme morte, se rapprocha d’elle sans se presser le moins du monde. Il passa dans son dos, lui posant une main sur l’épaule. Il avait repris un ton paternel mais il exultait son reiatsu plus noir que les ténèbres. Oui, pour lui, cette Tekka n’était déjà plus qu’un cadavre ambulant. Cette pensée fit monter à son esprit l’anecdote de quelque chose qu’il avait appris il y bien longtemps, on ne sait où.
En fait, il avait appris une théorie étrange circulant chez les humais... Le Chat de Schrodinger... Nom plus qu'étrange pour un concept sans envergure utilisé pour une chose seulement. Cette idée avait en fait été créée pour désigner une chose possédant deux états totalement opposés en même temps. Si l'on cache un chat bien vivant sous un carton, il est tout à fait possible que cet animal ai une crise cardiaque et en meurt. Mais tant que le carton ne sera pas soulevé, Il est impossible de répondre à la question "Est-il mort ou vivant". La solution de l'équation est donc simple: Ce chat est à la fois mort ET vivant.
Et bien c'est ainsi qu'Aizen voyait Tekka en cet instant précis. Pour lui, tel le chat de Schrodinger, elle était à la fois vivante et morte... Elle n'était qu'un cadavre en sursis qui ne pouvait continuer à se déplacer et à respirer que grâce au plaisir sadique de son maitre de la voir souffrir de peur encore un peu. Aizen se délectait de ce pouvoir qu'il possédait sur ses subordonnés. D'un regard, il pouvait même les empêchaient de respirer... C'était presque... jouissif, un tel pouvoir sur les être vivants.
Mais comme tout dieu qui se respecte, la lassitude l'envahit. Il en avait déjà assez de cette petite souris. Il retira la main de son épaule et d'un pas très rapide, sans même utiliser de shunpo, il passa à coté d'elle, se dirigeant vers son trône. Il était à présent à quelques mètres d'elle que le tintement caractéristique qui se faisait entendre quand il rengainait son cher zanpakuto se dit entendre, alors même qu'aucun œil humain n'aurait eu la possibilité de voir l'homme dégainer. Il n'y eu à peine guère plus d'une ou deux seconde de battements silencieux où rien ne se passait puis soudainement, la sang écarlate jaillit du cou fin et délicat de la jeune femme. La carotide avait été coupée net... Aizen se retourna pour la voir s'affaisser sur elle-même telle une poupée désarticulée.

« Réjouis-toi de mourir par ma main plutôt que de celles de ces misérables ryokas... Car jamais tu n'aurais pu réussir quoique ce soit. »

Il se tut un instant, jetant un œil désintéressé au cadavre qui gisait à terre.

« Oh, désolé... Tu ne dois déjà plus m'entendre. »

Il s'assit majestueusement sur le trône blanc, tout sourire avait à présent totalement disparu. Il était quand même fort regrettable d'avoir dû supprimer un soldat qui aurait pu se rendre d'une utilité quelconque...

« Que l'on aille me chercher Stark. »

Il entendit un bruissement, preuve qu'un de ses subordonnés était partis exécuter son ordre. Il allait être temps pour lui et le Hueco Mundo de passer à l'attaque.

Finalement, au bout de plusieurs longs instants, le primera espada finit par apparaître devant son créateur, au pied de l’estrade supportant son trône. Comme toujours, Stark semblait porter un regard dédaigneux et inattentif sur toute chose, ne paraissant pas se sentir concerné plus que cela de se trouver devant le maître du Hueco Mundo. Non pas un signe d’arrogance ni rien de la sorte, seulement un manque total d’envie. On voyait bien qu’il n’aurait jamais eu l’idée de se rendre de lui-même en ce lieu, et qu’il y arrivait contraint et forcé. Il aurait aussi bien pu se trouver devant une assemblée entière de shinigamis ou en enfer que cela ne l’aurait pas plus motivé.

En effet, Stark venait tout juste d’être tiré d’une agréable sieste par le messager de son supérieur. Ce qui naturellement ne l’enchantait pas. Bon, il était certes difficile de trouver Stark en train de faire autre chose que se reposer en dehors de ses devoirs, mais cela ne l’ennuyait pas moins pour autant. Qu’est-ce qu’il y pouvait après tout si sa nature solitaire ne lui donnait pas d’envie ou d’enthousiasme pour quoi que se soit ? Il n’avait jamais eu d’envie particulière de suivre Aizen après tout, et tout ce qui paraissait plaire autant aux autres arrancars le laissait de marbre.

Cela, le souverain de Las Noches le savait très bien. Il était après tout celui qui l’avait fait passer du statut de hollow à celui d’arrancar. Aussi bien souvent fichait-il la paix à son subordonné, lui préférant quelqu’un de plus motivé. Enfin, ça, c’est ce que ce que se disait Stark, et qui lui convenait après tout fort bien. Que d’autres en quête de reconnaissance ou de pouvoir se chargent des volontés de leur seigneur avec empressement, lui préférait la compagnie de son oreiller. Mais quoi qu’il en soit, Aizen ne le convoquait du coup jamais au hasard, raison pour laquelle il y répondait malgré tout, quelle que soit sa fatigue ou son envie de dormir. Et puis, il pouvait bien faire cela de temps à autre, comme assister à la création d’un frère arrancar ou une autre tache d’importance. On pouvait au moins avouer que celui censé être le plus puissant des espadas ménageait bien son énergie, et qu’il en aurait plus qu’à revendre le jour où il userait. Ce qui ne paraissait pas être pour tout de suite à voir son air ennuyé. Mais quand il fallait y aller…

C’est donc en se frottant la tête d’un air un peu distrait que le primera espada se tint devant le trône et Aizen, le regard las et sans prononcer un mot, attendant patiemment ce qui lui valait cette convocation à l’improviste. Quoi qu’il en soit, il se doutait que cela serrait fatiguant de toute façon.

Il ne semblait même pas avoir remarqué le cadavre, pourtant assez voyant, de l’arrancar affalé non loin du siège d’Aizen. Une seule blessure nette et précise, fatale. Stark reconnaissait cette marque pour l’avoir rencontrée plusieurs fois et même contemplée, la façon de tuer du seigneur du Hueco Mundo, si caractéristique pour un œil aiguisé comme le sien. Visiblement, quelle que fut cette femme, elle avait apparemment déplu à Aizen, chose à ne pas faire à Las Noches si l’on tenait un tant soit peu à la vie. Elle ne lui disait en tout cas rien de particulier. Il faut dire d’en dehors de Lilinette, des espadas aux réunions et des messagers, il ne voyait guère de monde. Aussi, elle pouvait aussi bien faire partie du paysage pour l’instant en ce qui le concernait. Seul l’ancien shinigami en face de lui arrivait à lui arracher son attention alors qu’il patientait d’un air neutre…

Invité

Ce ne fut qu’au bout de longues secondes après avoir ressenti le reiatsu de son espada dans la pièce qu’Aizen daigna enfin ouvrir les yeux et poser son regard mordoré sur ce dernier. Le Primera était une des forces majeures de son armée, pourtant il rechignait à faire appel à lui en règle général. Après tout, il n’était guère amusant d’user des ses plus grands atouts en première instance. Et puis, si Stark était d’une puissance non négligeable comparé aux autres Arrancars, Aizen se devait de prendre en compte le facteur ‘‘motivation’’ de chacun de ses soldat. Et celui semblait être à un niveau largement inférieur à celui du niveau de la terre question motivation justement… Non pas que l’Espada faisait mal son travail mais disons plutôt qu’il lui manquait l’envie de bien accomplir ses missions. Bien sur, le Shinigami savait que cela n’intervenait en rien dans la loyauté que Stark pouvait lui accorder. D’ailleurs, s’il avait vraiment voulu se rebeller contre son maitre, il l’aurait sans doute fait depuis bien longtemps. Alors tant qu’il pouvait disposer en toute quiétude, peu lui importait que celui qui l’avait créé était un monstre, un démon, ou quoi que ce soit d’autre. Son attitude négligente et désintéressée avait le don d’en agacer quelques uns, le faisant passer pour le péché de la paresse personnifié. Aizen lui, se plaisait plus à voir son subordonné comme une sorte de chat. Un chat dormant profondément en plein soleil, un peu feignant et distrait, mais qui n’hésité pas à sortir ses griffes et à devenir un réelle menace une fois qu’une souris lui était désignée.
Et en cet instant précis, le seigneur de Las Noches avait ce chat juste sous les yeux. Il était rare qu’il ne le convoque, connaissant le peu de goût que possédait ‘‘l’animal’’ pour les affectations que l’on pouvait bien lui ordonner. Mais aujourd’hui, la situation n’était pas vraiment habituelle… Envoyer une autre personne que Stark accomplir son but aurait sans doute été une erreur… Et mieux valait être prudent. Après tout, les Ryokas, malgré leurs pathétiques apparences et leurs forces négligeables, avaient tout de même réussis à pénétrer dans la Soul Society auparavant, chose qui n’était point arrivé depuis des centaines d’années, et ont qui plus ai, réussi à sauver la petite Kuchiki… Bien que tout ceci avait était prévu par Aizen dans les moindres détails, cela n’en restait pas moins étonnant. L’ex-capitaine du Gotei 13 fini par se redresser sur son trône et voyant que le Primera Espada attendait patiemment et respectueusement la raison de sa convocation en un tel endroit, il gardât son visage d’impassibilité pour prendre la parole.

« Je te remercie d’avoir répondu si vite à mon appel. »

Un temps d’arrêt, avant de finalement reprendre d’un air un peu plus paternel mais pourtant moins doucereux qu’auparavant, un peu comme un père s’apprêtant à confier une tache de la plus haute importance à sa progéniture.

« Stark, te souviens-tu du rapport qu’à fait Ulquiorra à son retour de Karakura ? »

Sans même attendre de réponse, qui aurait été futile de toute façon, il se leva pour retourner observer le paysage morne et blanc qu’offrait la vue du désert du Hueco Mundo. Et puis, bien sur que Stark se souvenait. Il était paresseux mais pas en décrépitude. Si sa mémoire était dans l’incapacité de stocker ce genre d’information, Aizen n’en aurait certainement pas fait le premier de son élite. Car la force ne faisait pas tout et cela il le savait mieux que quiconque. Une intelligence forte et une bonne logique associées à un minimum de bon sens étaient implacables. Ainsi, les mains dans le dos, il poursuivit.

« Cette Ryoka répondant au nom d’Orihime Inoue… Son pouvoir pourrait mettre très utile. Et il serait également dangereux de laisser une telle capacité à l’ennemi. »

Toujours de dos, Aizen laissait ses paroles s’insinuer dans l’esprit de l’Espada, histoire que celui-ci puisse prendre conscience de l’impact qu’elles pourraient avoir. Sans doute ce dernier avait-il déjà compris où voulait en venir son maitre.

« Cette jeune fille… Il me la faut. »

l se retourna sans se presser, délaissant ce paysage laiteux qui lassait son regard.

« Tu vas aller à Karakura pour la récupérer. Je vais t’assigner quelques Arrancars en soutien, et peut-être un ou deux autres Espadas. Ramène cette humaine sans faire de trop de remue-ménage. Sois assez discret. »

En effet, il était stupide de mettre en branle-bas de combat la Soul Society et la terre. Ce serait une preuve de bêtise. En un sens, c’était le raison qui avait poussé Aizen à choisir Stark. Celui-ci ne cherchait pas à tout prix à assouvir une soif de combat ou d’honneur, qui se révélait bruyante et grotesque. Il était plus calme, plus discret que d’autre, tel Grimmjow ou Yammy. Il se contentait de faire son travail sans rien dire, point. Pas de fioritures inutiles, de grands discours m’as-tu-vu. Seuls les actes comptaient. Et comme le Shinigami exilé ne décidait de rien sans raison valable, il avait décidé d’envoyer d’autres soldats au coté du Primera. Non pas qu’Aizen pensait que Stark avait besoin d’une aide ou quoi que ce soit, non, vraiment pas. Mais comme il le pensait, il ne devait pas montrer ses atouts trop rapidement à l’adversaire. Et envoyer le Primera aux coté d’autres Arrancars permettrait de ne pas dévoiler trop soudainement aux Ryokas une de ses cartes maitresses.
C’était ainsi que raisonnait Aizen. Et si ce dernier avait été un être humain normal, sans doute aurait-il été possible de dire que ce dernier était soucieux. Mais soucieux de quoi ? Impossible à dire, car nul ne pouvait savoir et encore moins comprendre ce qui se tramait dans son esprit.

Stark avait attendu tranquillement que son seigneur lui révèle la raison de sa convocation. Après tout, il finirait bien par le dire, et lui même savait plus que tout être patient et profiter de chaque instant de calme. Aizen aurait pu encore prendre tout son temps que l’espada serait resté là à attendre sans broncher. Peut être aurait-il dormi dans l'intervalle, mais il aurait attendu ses ordres. De toute façon, quand Aizen vous convoquait, il n'y avait rien d'autre à faire qu'a venir et à écouter, puis obéir. Se risquer à toute autre chose était prendre un assez gros risque. Ce qui convenait très bien à Stark, étant donné que cela allait ainsi directement au plus court, et lui permettait ensuite de retourner à sa sieste. Aizen n'était pas quelqu'un qui agissait et faisait agir les autres sans raisons, et cela li allait très bien.

Quand il entendit ces premiers propos, il put deviner rien qu'au ton de la voix qu'en effet, la chose était sérieuse. Remarque, on ne l'avait dérangé pur des futilités jusqu'a présent, mais on ne savait jamais. En tout cas, le ton d'Aizen ne trompait pas. Voila pourquoi le Primera espada ne se dona même pas la peine de répondre. L'ancien shinigami connaissait de toute façon déjà la réponse, et ne l'attendait de toute manière pas. Evidement qu'il se souvenait du rapport. Comme tout ce qu'il avait été mené à observer depuis le temps qu'il servait Aizen. Restait à savoir ce qui intéressait particulièrement son maître pour cette fois. Il soupçonnait plusieurs éléments, mais attendit confirmation.

Ah, apparemment, c'était la jeune fille. Après tout, Aizen avait eu une drôle d'expression lorsqu'il avait vu ces passages du rapport. Rien de perceptible pour la plupart des arrancars alors présent, mais Stark avait un don poussé pour tout remarquer et analyser. Aussi l'intérêt du maître de Las Noches ne lui avait pas échappé. Et cette annonce le confirmait en beauté. Le but premier de la mission de reconnaissance d'Ulquiorra n'avait en fait finalement que peu d'intérêt par rapport à ce qu'il avait découvert par la même occasion. Ce qui ouvrait de nouveaux objectifs aux arrancars.

Stark se mit alors à pousser un profond soupir. Pas la peine qu'on le lui dise il devinait aisément la suite par ces seules paroles. Aizen ne voulait pas que cette fille reste sur Terre. Ils devraient donc la prendre sous leur aile. Et si il lui parlait de cela à lui après l'avoir convoqué, cela voulait dire que ce serait au Primera de s'en charger. Simple logique de déduction élémentaire. Mais rien que de penser à ce futur ordre, cela le fatiguait. Se rendre sur Terre, trouver cette fille, la kidnapper et la ramener ici...quel ennui cela allait être. Mais bon, il devait se faire une raison, chaque convocation d'Aizen amenait une mission et son lot de choses fatigantes à faire, et il devait s'y plier. Au moins, cela devrait ensuite le laisser de longs moments tranquilles sans affectations ni instructions, et c'était ce genre de récompense qui lui plaisait plus que tout. Après tout cela, on devrait lui ficher la paix pendant un moment, il pourrait donc dormir en paix tout son soûl. Au moins, cela devrait être assez rapide à faire, somme toute.

Mais c'est alors, quand Aizen énonça officiellement son ordre, qu'une chose vint briser cette douce espérance. Il serait accompagné. Ca, c'était irritant. Qui disait accompagné disait d'autres personnes, qui le fatigueraient forcement à parler et agir dans tout les sens. Stark n'aimait vraiment pas la compagnie, même celle des autres Espadas. Ce n'était pas pour rien qu'il avait une unique fraccion après tout. Alors, les rencontrer au cours des réunions et autres, à la rigueur. Mais devoir faire toute une mission avec eux! Cela allait être forcement ennuyeux. Les gens étaient toujours ennuyeux, voir irritants dans le pire des cas. Cela risquait en plus de fortement perturber la mission. Seul, il aurait mit tout juste quelques instants pour récupérer cette âme errante et l'amener ici. Avec une escorte pareille et tout le boucan qu'elle occasionnerait, cela risquait de prendre considérablement plus de temps. Ca l’embêtait déjà, quoi. Mais il ne questionna pas, ni ne vint se plaindre pour autant de cette décision à son supérieur. Aizen n'ordonnait jamais quelque chose par hasard, et si il faisait accompagné le Primera c'était pour une excellente raison, de son point de vue, que l'avis de son subordonné ne changerait en rien. Il était des plus intelligent et devait avoir réfléchi depuis longtemps à tout cela, pas la peine de le sous estimer en remettant en doute cela. Et puis Stark doutait que l'argument "avoir tout ce monde me fatigue" plairait au seigneur des lieux.

Aussi en vint il à énoncer un autre soucis en rapport à ces propos. Se grattant distraitement la tête, dérangeant presque machinalement ses cheveux d'ébène, son regards las et pourtant fixe et sérieux posé sur Aizen, tout son corps relâché comme si il était encore en plein repos, Stark parla d'une voix directe, ennuyée mais pertinente.

De mon coté, pas de problème, faire du bruit et être remarqué est ennuyeux. Mais comme je vais être accompagné, je doute que les autres fassent preuve d'autant de discrétion, ils sont rares à être comme Ulqiorra. Enfin, cela sera fait. Je dois les attendre ici où l'on se retrouve dans le garganta?

Sur ces quelques paroles lapidaires, Stark se remit à patienter. Jamais utiliser plus de mots qu'il n'en était nécessaire. Les conversations étaient déjà assez ennuyeuses pour ne pas les prolonger inutilement avec des paroles hors de propos. Stark ne s'intéressait plus qu'au minimum de la mission pour la mener le plus rapidement à bien et revenir à ses oreillers. Qu'importe ce qu'Aizen voulait faire avec cette jeune fille. Cela le dérangeait un peu d'avoir à faire cela à ce genre de personnes, mais bon, les ordres sont les ordres, et e savoir plus sur les finalités en changerait rien. Mieux valait donc régler l'affaire rapidement.

» Ballade nocturne [Stark]
» Promenons-nous dans les bois.....[Pv Stark]