A L'EXTRÊME!!!! C'était l'hiver sur Karakura, oui, l'hiver, la saison où il n'y a plus de championnats de boxe à la télévision.... et aussi où il fait froid. Mais, un boxeur de l'extrême affronte sans distinction tout type de temps, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente. La nuit avait déposé sa lourde chappe d'obscurité sur la ville, et les lampadères s'étaient allumés. J'étais chez moi, dans mon appartement, en débardeur et en jogging. Mes poings entourés de bandage, je m'entraînais sur un sac de frappe, pendant que mon repas du soir se réchauffait dans le micro-onde. La fenêtre était ouverte, mais je n'avais pas froid. Les rideaux dansaient dans l'air, comme les longs pans d'une robe de mariée. Tiens, puisqu'on parle de mariée, ma soeur pensait que je devrais trouver une femme. Pourquoi faire? Elle m'empêcherait d'apprécier pleinement le sport de l'EXTRÊME, la boxe!
Enfin bref, passons, j'étais en train de frapper mon sac de frappe, lorsqu'un "TING" retentit dans la maison. Le micro-onde avait accompli sa mission, je pouvais sentir la bonne odeur du hachis-parmentier, dans sa barquette d'aluminium. Je fermais la fenêtre, pour éviter d'attirer touts les bestiaux du quartier, puis allais dans la cuisine, et tirai une chaise. Je posais une assiette, une fourchette, un couteau et un verre, et m'asseyais, près à manger. Mince, le plat était toujours dans le micro-onde. Je me levais, je sortais mon hachis parmentier avec des gants isolants, puis commençais à le couper, quand je réalisais qu'un repas se savoure pleinement quand on a faim... et aussi qu'il était un peu trop chaud pour être mangé maintenant. Je me levais, enfilais mes Converse, et partais dans les couloirs de mon immeuble. Je descendais au rez-de-chaussée, où je vis la vieille concierge qui balayait devant sa porte. Elle commença à parler, alors je me mis à courir sur place, pour faire genre je l'écoutais:
Concierge: Ah, Mr Kyoko! De nombreux locataires se sont plaint de vos cris au milieu de la nuit, et je dois dire que....
Ryohei: Balayez devant votre porte avant de balayez devant la mienne. Dans les deux sens du terme.
Je lui adressais un clin d'oeil et un grand sourire, puis repris ma course, sans oublier de lever le poing droit et de crier "A L'EXTRÊME!". Je sortis dans le froid, en débardeur et en jogging. Je n'avais pas froid, car l'énergie de l'Extrême brûlait en moi. Je courais dans différentes rues, bien tenté pour aller rendre une petite visite à Kangaryuu-san. Le zoo était sûrement fermé à cette heure. De la neige tombait du ciel, comme des paillettes quand on éclate une piñata... Non, mauvais exemple. Comme des... Hum, une métaphore poétique...... Comme des paillettes quand on éclate une piñata, très bon exemple finalement. Puis, je pris un virage serré et me dirigeais vers le parc de Karakura, célèbre pour sa statue. Il devait être désert à cette heure de la nuit. Je tournais à gauche, puis à droite, continuais tout droit, passait devant le boulevard Sam Suffi, puis arrivais finalement au parc de Karakura, sa fierté. Regardant à droite puis à gauche, je me plaquais au mur et marchais en crabe jusqu'au portail. Faisant semblant de recharger mon arme, j'escaladais la grille, et aterris souplement au sol, la neige étouffant le bruit de ma chute.
Je commençais à marcher, lorsqu'un Reïatsu me titilla. C'était un Shinigami au Reïatsu particulier, sûrement un Shinigami soigneur de la Quatrième Division... Je m'approchais, et c'était une jeune femme, enfin, en apparence, relativement belle, avec des cheveux d'un doux mélange de violet et d'argentés, vêtue d'un uniforme de Shinigami. Elle était jolie, moins que ma soeur, mais jolie quand même. Je me raclais la gorge, et dis:
Ryohei: Bonsoir, mademoiselle Shinigami. Belle soirée, n'est-ce pas?
Je lui souris, et attendis sa réponse.
[Terminé!]