Quand le destin s'en mèle...la petite soeur venue du passé [ PV ]

»Song

Aujourd’hui, il pleuvait. Encore. Ce temps n’était pas là pour éclairer les visages, ni même pour donner la joie de vivre. De toute façon, pour notre jeune héroïne, rien, absolument rien n’avait de saveur depuis ce jour. Oui, ce jour où sa vie a basculé, là où elle a su ce qu’il s’était vraiment passé. Ce monstre qu’était son frère avait lâchement assassiné leurs parents, elle en était sûre et certaine. D’autant plus qu’il ne semblait pas s’en sentir coupable. Et ça, elle ne le supporterait pas plus longtemps… Il a ruiné leur famille, leur vie qui avait eu une trajectoire si prometteuse. Son âme était baignée dans une folie vengeresse, une folie qui ne pourrait disparaître, à moins d’atteindre son but. Que Kazuki Mutou paye le prix fort. Quel est-il ? Quelle question… Sa vie, bien sûr. Chaque nuit, elle rêve qu’il baigne dans son sang, découpé en rondelles. C’est le prix de son geste, de son ignorance. Même si, en oubliant son égoïsme, Aki rêve, ou plutôt cauchemarde encore… De ce qu’elle n’a pas pu voir, ou du moins, pas distinctement. Ce moment où il a transpercé leur chair, dans un bruit métallique plus que désagréable. Non, c’était bien trop horrible pour que son frère, Kazuki, puisse avoir fait une telle chose… Hum ? Que racontes-tu, voyons ? C’est lui le meurtrier… Qui d’autre ?

On la surprit alors à se diriger vers l’hôpital. En effet, après un combat acharné, elle avait également eu quelques… Soucis. Un « être des abysses » plus farouche que d’autres. Son bras avait été d’ailleurs salement amoché, mais peu lui importait. Se faire soigner… Pourquoi, d’ailleurs ? Aki a longtemps préféré résoudre ses propres problèmes seule… Mais il lui fallut quelques temps avant de s’apercevoir qu’on ne pouvait pas résoudre tous les soucis seuls… Parfois même, il faut de l’assistance. Comme dans ce cas-là. On lui désinfecta la plaie, mettant un nombre incalculable de pommades et autres pour soulager la douleur avant de pouvoir bander le tout. Elle avait mal, mais ne se plaignait pas. C’était comme ça chez elle, se taire, du début jusqu’à la fin, sans rien laisser transparaître. Ce fut seulement sa mine dégoûtée lors du « pansement » qui montra à quel point la shinigami était… Un peu « contre » tout ce cirque. Elle resta une bonne heure dans une salle de soins.

L’heure passée, elle décida de se balader dans les couloirs, afin d’aller se trouver quelque chose à boire, histoire de se rafraîchir les idées… Ce fut lors de cette petite virée à l’improviste qu’elle vit, dans le reflet d’une « fenêtre de porte » -si, si, je vous assure, ça existe…-, une personne, allongée, yeux clos… Une chevelure dorée, un bandage au niveau du ventre… Aki se voit alors frémir. Pas de peur, ni de mal. Seulement d’excitation. Les hommes en blanc sortent de la chambre, et laissent la porte entrouverte… La jeune fille ne réfléchit pas, et s’avance vers celle-ci, la tirant délicatement vers elle de sa main encore valide. Cela émettait un son suraigu, voire strident…. Elle referma derrière elle, de la même manière. On s’aperçoit qu’elle ne le regarde plus, et s’empare d’une chaise et la positionne près du lit aux draps blanchâtre ; s’asseyant à son chevet. La jeune Mutou croisa ses jambes, le fixant silencieusement. Pourquoi ne lui avait-elle pas directement sauté au cou ? Pour la simple et bonne raison qu’elle préfère le voir mourir lentement. De plus, elle n’était pas du genre à s’attaquer aux plus faibles… Physiquement parlant. Ou du moins, dans ces circonstances-ci. Oh, et puis, où serait la distraction, sinon ?

En s’asseyant, on aurait dit qu’elle avait prit toutes les précautions afin de ne faire aucun bruit. Comme si elle se souciait de sa santé… Oh, c’est bien connu, les petites sœurs avides de vengeance sont attentives à la santé de leur grand frère meurtrier chéri ? Bah tiens, on aura tout vu. Et encore, je ne vous ai pas montré le plus gratiné. Son bras s’était comme déboité, quasi arraché par je ne sais quelle pression. Heureusement que l’on n’avait pas à recoller les morceaux, ça aurait été… Tordant. Dans tous les cas, elle était en train de soigner (enfin, à ce qu’il paraît). Et apparemment, ils n’étaient pas vraiment en état de se battre tous les deux… Ce serait tout d’abord avec les mots qu’ils dialogueraient –quoi de plus banal ?-. Même si, pour Aki, il lui aurait été aisé de lui porter un quelconque coup… Histoire de l’achever. Oh, ça, elle en rêvait… Le démembrer, le faire saigner, l’entendre hurler et l’implorer encore et encore… Jusqu’à ce qu’il pousse son dernier soupir. Et, à ce moment-là… Aki aurait probablement rit… Ou, la connaissant, pleuré. Pourquoi ? Aucune idée… C’est une fillette fragile, vous savez.

On aurait pu distinguer dans son regard une once de compassion… Même si, au fond d’elle, elle pensait ressentir une haine démesurée envers son frère. C’est bien dommage que ses sentiments soient si flous et pourtant clairs comme de l’eau de roche à ses yeux… Oh, vous savez, ça arrive à tout le monde d’être aveuglés… Que ce soit par la lumière ou par la vengeance. L’empaler… Le voir encastré dans sa lame, à languir… C’est ça, qu’elle désirait plus que tout au monde. Ou bien seulement retrouver la paix. Une paix intérieure qu’elle n’aura probablement jamais….

Aki : « Alors, on a décidé de fuir ? », Lui lança t-il, cinglante.

Sans même savoir ce qu’il se passait réellement, elle avait dit ceci. De toute façon, qu’en avait-elle à faire ? De plus, tout se savait, en ces temps… Les rumeurs courent de divisions en divisions, c’est bien connu. Et les shinigamis ne s’apprécient pas forcément entre eux…. Aki replaça son bras dans l’anse blanche qui le soutenait, l’air plus raisonnable qu’elle n’en avait l’air aux premiers abords. Son regard, sombre et doté de pupilles inertes, voilait une adolescente blessée qui, pourtant, était bien plus forte qu’elle n’en avait l’air. C’est en déposant celui-ci sur Kazuki qu’elle finit par soupirer discrètement. Parler n’était pas trop sa tasse de thé. Encore moins si ce n’était pour rien dire. Peut-être lui accordera t-il des explications brèves et explicites ? C’est tout ce qu’elle pensait pouvoir attendre… Le temps de se contenir.

Bip… Bip… Ces sons incessants ne faisaient qu’agacer au plus haut point notre jeune demoiselle. Si elle en sentait l’envie soudaine, elle débrancherait très probablement tous ces fils qui étaient reliés à sa tête blonde qui était d’ailleurs bien plus âgé qu’elle. Pourtant, en le voyant, si ce n’est le gabarit, on aurait pu penser à un jeune enfant tout fraîchement sorti d’une bagarre entre copains-copains. D’un côté, c’était un peu ce qui s’était passé, même si Byakuya Kuchiki n’était pas vraiment… Un ami à ses yeux. Aki divagua légèrement, absente. Son regard était perdu dans le blanc des murs. Jusqu’à ce que quelque chose, quelqu’un vienne la remettre les pieds sur terre, la tête sur ses épaules.

Kazuki : « Tss... Je ne pensais pas que la Soul Society s'abaisserait aussi bas au point d'achever quelqu'un dans un lit d'hôpital... »

Le regard de la « sombre beauté » ne fit qu’un tour avant de se planter dans celui du jeune Mutou. « Qu’est-ce qu’il raconte encore comme conneries, celui-là ? », avait-elle l’air de dire avec ses yeux noirs. Encore pouvait-elle faire de son mieux pour paraître respectueuse envers des personnes qu’elle ne connaît pas, mais là, si cela était envers des personnes familières… Ca changeait toujours la donne. Il reprit ensuite sur la même longueur d’onde. Aki sut instinctivement qu’il avait fait quelque chose… De contraire aux lois de la Soul Society. Ce qui l’étonna, c’était qu’il était encore en vie. Pourquoi ? Qui lui avait fait ça, au juste ? Honnêtement, elle n’avait pas réellement envie de le savoir… Mais pour elle, c’était une nécessité. Si quelqu’un avait voulu le tuer à sa place, sans nul doutes elle serait partie à sa chasse… Bien sûr, si Byakuya l’avait achevé, forcément qu’elle aurait eu du mal à l’abattre. Parce qu’Aki est ici pour tuer Kazuki Mutou… « rien de plus, ni de moins ». Attendre le moment fatidique… Sans vraiment qu’il ne le sache… D’autant plus qu’il ne l’avait jamais revu depuis tout ce temps. Celui-là, c’est son frère. Et cela serait théoriquement impossible qu’il ait oublié le timbre de sa voix. Bien sûr, la mémoire n’est pas fiable….

Aki : « Oh, rassures-toi, si j’étais venue pour ça, c’est sans nul doutes que je l’aurai déjà fait… »

Prise d’inconscience, la jeune fille déposa sa fine et douce main sur la blessure bandée de notre jeune ami… Tout en lui demandant, d’un ton neutre et pourtant si froid en soi….

Aki : « Qui donc t’as fait subir cela ? »

Là non plus, tout est par intérêt… Loin d’elle était l’idée de s’inquiéter pour ce pauvre mécréant.

C’est ce qu’on pourrait appeler le revers de sa tendresse d’antan. Cette sorte d’envie fréquente de recevoir de l’affection, qui ne s’est apparemment pas allégée dirons-nous. Cela en est même devenu luciférien. Que tant de cruauté se soit emparée d’une pauvre et belle jeune fille comme elle. Tout ce qu’on peut dire, c’est que cela est incroyablement désolant. Semblant pourtant ne pas la troubler elle, au contraire. Mettez-vous à sa place. Quelle vague de délivrance… Parce que c’est ça qu’elle cherchait, depuis le début. Non ?

Serait-il seulement aussi effrayé immobile qu’à son état normal ? Là était la question. C’est vrai, cette aura obscure n’était pas là pour rassurer. D’autant plus qu’on ne pouvait en aucun cas savoir ce qu’elle avait en tête. Et le coup du « je contre-attaque tout, même par pur hasard », il ne fonctionnera pas. Oh, elle voulait aussi un jour se mesurer à lui, dans un combat loyal, là où il perdrait la vie… Ce serait si beau en soi… La loyauté n’excluant pas les tâches pourpres que l’on retrouvera au sol ni sur ses lames. Cependant, même en étant « pressée » et à la fois « patiente » que ce jour, ce moment arrive, elle arrivait à réfléchir à d’autres alternatives. Car Kazuki Mutou est traqué… C’est un fait.

Ce serait à lui de le découvrir, mais le fait même qu’elle agisse de la sorte pourrait le mettre sur la bonne voie. Une voie que personne n’emprunterait d’ailleurs… Bien trop périlleux. Qui était-elle, déjà ? Sa sœur ? Ah… Bon ?

Aki : « Et si on faisait… Les présentations ? », Murmura t’elle.

Elle savait qui il était. Mais ce n’était pas réciproque. Il avait absolument aucune idée de qui elle pouvait être, seulement qu’elle faisait partie des Shinigamis qui peuplent la Soul Society (et encore, elle avait plus l’air d’un monstre qu’autre chose…). Comme quoi, c’était le rendez-vous des deux prétendues monstruosités de la Soul Society. D’ailleurs, ils se ressemblent… Vous ne trouvez pas ? Non ? Je vois, vous ne voyez que cette facette vicieuse de l’adolescente. C’est bien dommage. Physiquement ce n’était pas encore ça… L’un blond et coloré, l’autre brune et pâle. On se demande s’ils ont vraiment eu les mêmes parents, du coup. Sa main s’arrêta à sa hanche, au moment même où le pauvre blessé lui hurla d’arrêter.

Aki : « Qu’est-ce que ça fait si… », Commença t’elle, l’air de divaguer.

Aki : « … Je fais ça ? », Fit-elle, enfonçant ses ongles dans la chair de son tendre frère.

Les ongles des femmes n’ont jamais fait du bien, je peux vous l’assurer. Ce mal ne fut pas localisé, s’emparant d’autres membres de son corps. Les réactions de son aîné étaient attendues. Sa main remonta finalement vers son épaule, et on crut remarquer qu’au bout de ses ongles, il y avait des traces rougeâtres. Et même plus si affinités. Ce qui était sûr, c’était que ce sang ne lui appartenait pas. Aki déposa son front sur le sien, le fixant incessamment. Ce fut après un silence pesant qu’elle lui avoua enfin…

Aki : « Mon nom est Aki. Aki Mutou. Tu devrais noter. »

Un hurlement soudain sortit de la bouche de notre jeune blessé, qui semblait l’être encore plus qu’initialement. Mais c’était le but. Aki ne cilla pas. C’était même si elle ne l’avait pas entendu, tellement elle semblait absente, presque sombrant dans un autre monde, un monde peut-être plus noir que celui-ci, où les choses seraient cependant bien plus agréables, vivables. Une sorte de Paradis qui n’existerait que pour elle (égoïste…). Leurs fronts étaient collés l’un contre l’autre, leur souffle irrégulier pour l’un, s’entremêlant. Dans le feu de l’action, il lui fit comme promesse de lui briser ses bras. Chose qui tombait plutôt bien, l’un des deux était quasiment arraché –ce qui la faisait étrangement souffrir-. D’ailleurs il ne semblait pas l’avoir vraiment remarqué (nooon, et là je ne t’aide pas à lui tenir face ? XD). Si on y touchait, ne serait-ce qu’un tout petit peu, il va de soi qu’elle hurlerait à la FullMetal Alchemist…. L’adolescente serra sa mâchoire, contenant des horribles paroles qu’elle aurait rêvé lui cracher au visage.

Kazuki : « Ma...masaka...Je...Je pensais que ma famille avait été entièrement tué... »

Bien sûr, si toute sa famille est décédée, c’était encore plus facile pour elle d’être présente, là, face à lui….
Là, les mots ne pouvaient pas êtres retenus. Le visage de la belle sembla s’assombrir d’un coup, et cela plus sous un masque d’indifférence… C’était plutôt… Un masque de souffrance. Ce n’était plus des mots qu’elle contenait à présent, mais des larmes. Qui ne couleront probablement pas….

Aki : « Bien sûr… Tu m’as oubliée sur la liste… Enflure ! »

Qu’est-ce qui l’empêchait donc de….

Kazuki : « Teme... Espéce de menteuse... ne parle pas de ma famille tu entends? »

La jeune fille se redressa subitement, se tenant à présent debout, les doigts de sa main valide en sang. On put la voir trembloter… Ni de peur, ni de froid… Simplement de rage. Quelqu’un qui n’osait pas avouer… Qui préférait se voiler la face… Aux yeux de la Shinigami, c’était une pure honte…. Il avait, semble t-il, touché un point qu’on dirait de sensible. Elle n’a jamais eu à mentir de sa vie, et ce n’est pas après qu’elle commencerait à le faire…. Sa main partit toute seule… Pour gifler son aîné, dans un son bref qui exprimait souffrance et blâme. Elle s’exclama alors…

Aki : « Tu peux me traiter de tout, Kazuki, mais pas de menteuse ! Est-ce que c’est clair, ou je dois m’expliquer d’une autre manière ? »

Comme elle le disait plus jeune… Elle n’était pas une menteuse. Lorsqu’elle faisait des bêtises, Aki disait toujours la vérité, plus ou moins difficilement certes, mais assumait ensuite les conséquences, sans broncher. Et ça, que cela fasse un sacré bout de temps ou pas, son frère devait s’en souvenir… Ou au moins, cette phrase purement vraie et à caractère défensif…. C'est alors qu'elle lâcha, le poing serré, prêt à frapper de nouveau le blond….

Aki : « Ordure… », Soupira t’elle, baissant la tête, yeux clos.

Silence.
Elle était déterminée et ne pouvait pas faire marche arrière. Cela faisait déjà longtemps qu’elle le cherchait, elle n’allait pas craquer à dix centimètres de ce garçon, tout de même ? Et si… Et si c’était tout bonnement vrai, ce que Kazuki lui déclara plus que sincèrement ? Sincère… Si seulement elle pouvait le percevoir correctement, elle n’aurait pas de problèmes… Aki aurait, étrangement, beaucoup de mal à concevoir cela. Que son « maître » lui ait menti depuis le début, ne voulant que la mort du jeune Mutou et surtout, s’amuser à regarder ce mouton noir s’acharner sur un shinigami tel que lui. Pathétique. Oui, et s’en était plus que flagrant. Mais le moment de vérité n’était pas encore arrivé, malheureusement. Même si quelque chose lui disait qu’il fallait le croire, lui, sa chair, son sang… C’était mission impossible.

Le coup qu’elle désira lui apporter fut contré. Il se voulut compréhensif, en vain. Cela ne pouvait l’attendrir, bien qu’en étant une jeune fille plutôt sensible en son fond. Ou, tout simplement, elle n’était pas prête. Ce n’était pas possible. Elle l’était. Elle avait patienté, elle s’était longtemps entraînée… Alors pourquoi ? Pourquoi ?!

Kazuki : « J'ignore si tu est vraiment ma soeur...J'ignore ce que tu veut de moi...MAIS JE NE SUIS PAS UN MEURTRIER... »

Aki : « Alors, qu’es-tu ? »

La jeune fille prit son mal en patience. Se lécha le bout de ses doigts, après avoir retiré son poing de sa paume ; l’air pourtant timide. Allez savoir pourquoi. Alors, Kazuki lui offrit de belles paroles. Comme quoi elle pourrait le frapper le temps qu’il faudra avant de pouvoir se calmer… Mais, elle était calme… Très, même… Cela ne se voyait donc t-il pas assez ?

Aki : « Foutaises. »

Voilà les seuls mots qui franchirent ses lèvres. Cela n’avait rien de concevable, voilà tout. Il n’y avait pas à tourner autour du pot. Eventuellement il était devenu amnésique, ce qui l’étonnerait fort… Hé bien, tu te mets à réfléchir à ce genre de choses, maintenant, Aki ? Tu es de plus en plus surprenante. Essaye donc, à présent…

Aki : « Tu ne peux pas le nier, Kazuki… »

Il ne pouvait pas nier qu'il soit de son sang. Et qu'il ai tué. Qu'il ne soit pas un... Meurtrier.
Elle le croyait d’une lâcheté implacable, cachant ses desseins et ce passé sous un voile de mensonge. La jeune shinigami trouvait cela indigne de la part d’un membre de la famille Mutou. Le seul qui soit encore en « vie »…