BETWEEN PAIN AND DARKNESS {feat. Orihime & Rukia}

Invité

La fin des cours venait de sonner. En tout cas, pour cette matinée. Ichigo ramassa ses affaires et referma son cahier sur lequel il avait écrit le cours. Il était à quelques tables de ses camarades. Aujourd'hui, Rukia devait revenir sur terre, il lui avait donner rendez vous sur les toits, loin des regards, il avait encore une confidence à lui faire. Il devait encore s'excuser. Car il ne s'était pas encore excuser auprès de la brune. Inconsciemment, cette pensée l'obsédé, il n'arrivait plus à penser à autre chose. Il devait le faire, il devait se libérer. Il boucla son sac. Sado devait partir rejoindre il ne savait qui, Ishida quant à lui aller manger rapidement pour rejoindre son groupe de couture.

Inoue allait sans doute manger avec Ishida. Il lui avait dit qu'elle pouvait le rejoindre un peu plus tard, quand Ishida aurait finit de manger. Il ne voulait pas non plus mettre ses amis de côté, il voulait juste pouvoir s'excuser en toute discrétion. Il lui avait aussi dit qu'elle pourrait manger avec lui si elle le désirer.. Mais il lui avait demandé de le rejoindre après quelques minutes, ce que la jeune fille allait faire.

Ichigo prit donc la direction du toit. Le soleil au loin continuait sa folle course vers la hauteur. En ce midi, il avait atteint le zénith. Ichigo avait posé ses mains sur le muret et regardait en bas les élèves mangeaient, rirent, discutaient. Ils ne se doutaient de rien. Ils ne se doutaient pas qu'Aizen avait trahit la Soul Society, qu'il nourrissait des projets ahurissant et qu'ils étaient tous en danger.

*Parfois je les envie. J'aimerais avoir cette insouciance. Ils n'ont pas fait le choix de combattre les Hollow, de se liguer contre eux. Je n'ai plus le choix, Rukia m'avait prévenue. Une fois entrer dans cette chasse, je n'en ressortirais pas. Mais je ne peux pas les laisser m'accompagner. C'est dangereux. On ne sait pas ce que peux faire Aizen dans ce monde étrange. J'ai déjà combattus un Menos Grande, je sais la puissance qu'ils ont... Je n'arrive pas à m'imaginer qu'ils peuvent se regrouper et détruire la ville. Je dois éloigné Inoue, Sado et Ishida de ce danger...Comment?*

Il sortit de ses pensées. Ses doigts étaient fermement refermer sur le muret en béton, sécurité du toit. Il serrer les dents, parcouru d'un léger tremblement de colère. Pourquoi n'arrivait-il pas à les empêcher de le suivre? Il ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter, et en s'inquiétant, il ne pourrait jamais se concentrer sur le combat. Ils l'avaient tous tellement aider à la Soul Society qu'il n'arrivait pas à leur demander d'arrêter. Ce serait injuste, ils avaient leur part de gloire dans cette bataille.

De plus, Rukia n'était toujours pas arriver. Il restait face au toit, pencher vers le sol, là ou la plupart des lycéens mangeaient. Il fronçait les sourcils, comme à son habitude, ses lèvres pinçaient montrait son état perturbé. Car oui, Ichigo était perturber plus que jamais. Même s'il avait réussit à obtenir l'aide de Ogihci, il savait qu'il ne pouvait simplement se laisser aller. Il risquait de perdre bien plus que son corps: sa conscience. Il savait que le hollow en lui n'hésiterait pas à prendre possession de son corps dès qu'il en aurait l'opportunité.

Elle était là, à la cafet' du lycée, à attendre qu'on lui donne ce qu'elle avait commandé. C'est idiot, mais ce matin, elle était si pressée qu'elle avait oublié de prendre son déjeuner dans le frigo. Heureusement, elle n'avait pas oublié le dessert qu'elle avait fait la veille exprès pour le déjeuner du midi. Une fois qu'elle parvint à se débattre parmi tous les lycéens affamés qui voulaient très vite de quoi se rassasier. Elle s'empara de son bento qu'on venait de lui réchauffer et courrut vers le parc pour manger avec ses amies : Tatsuki, Chizuru, Ryo, Mahana, Michiru. Son regard se fixa alors sur une silhouette solitaire sur le toit de l'école : Ichigo. C'était sur le toit qu'Ichigo et ses amis (Chad, Uryu, Misato, Keigo et Rukia) se réunissaient pour manger. Il était rare que Rukia vienne manger avec le groupe des filles, en bas sous les arbres. Aussi Orihime hésita avant de changer de trajectoire : peut-être ne voulait-on pas d'elle en haut ? Elle serait de trop ? Cependant ses jambes la portèrent droit vers les escaliers et elle monta même les étages au pas de course. Lorsqu'elle arriva au dernier étage et qu'elle poussa la porte qui ouvrait sur le toit, elle voulait faire une surprise genre : "taddaaaaa" avec les bras en V comme une présentatrice de lots à la télévision, mais elle était toute éssoufflée et alors qu'elle vit qu'il n'y avait qu'Ichigo présent sur place, elle put à peine articuler un "Ohayo" avant de poser ses mains sur ses genoux et de respirer comme un boeuf.

- Pioufff.... Piouff....Salut, Kurosaki-kun ! Je......ne te dérange pas ? Pioufff.....

Elle affichait un grand sourire et tenait debout avec un sourire aux lèvres.

- Je...ne voulais pas m'incruster ici...je voulais juste de faire gouter mes "tartes"* que j'ai fait pour mon dessert ! Je... je t'en donne une et je te laisse, si tu attends les autres !

Elle mourait d'envie d'un moment d'intimité entre elle et lui, seuls, à discuter, à plaisanter. Mais à chaque fois, ce phénomène ne pouvait arriver : soit ils étaient dérangés (et cela risquait d'être le cas à tout moment, vu qu'Ichigo était rarement seul au lycée), soit elle devenait terriblement maladroite et s'en allait avant la fin avec des excuses aux lèvres. C'est pourquoi elle craignait ce moment autant qu'elle l'attendait. Elle attendait la réponse de Kurosaki pour bouger, hésitant entre ne pas l'embêter et repartir, et rester sur place pour le voir. C'était dans ces moments là qu'elle était jalouse de Rukia. La Shinigami n'avait pas les mêmes scrupules. Elle était si ouverte, si peu regardante sur les conventions. Rukia était forte, sociable et formidable. Elle n'avait pas eu une vie facile, c'est pourquoi il n'était pas bon d'être envieuse. Mais elle ne pouvait s'en empêcher....

* En français dans le texte

Invité

D'habitude, Ichigo n'arrivait jamais à être seul, surtout à cause de Keigo, qui n'arrêter pas de le coller pour lui demander ce qu'il avait fait de mal. Il se souvenait la scène qu'il avait fait la veille parce qu'Ichigo n'avait pas voulu qu'il le raccompagne jusqu'à chez lui. Le son de sa voix, de ses hurlements, le bruits strident de ses sanglots étaient gravé dans la mémoire d'Ichigo, trop fraiche pour oublier à quel point son ami pouvait se montrer ridicule. Il soupira légèrement. Personne n'arrivait à comprendre, à le comprendre. Il était là, au centre des attentions, et pourtant, il cherchait à l'éviter.

« ICHIGOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO! POURQUOIII?! QU'EST CE QUE J'AI FAIIIT? NE ME DETESTE PAS...ICHIGOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO »

C'était ce genre de phrase qu'il n'arrivait pas à oublier. Non pas parce qu'il était toucher. Il avait appris à se protéger de la bêtise de son ami depuis quelques années. C'était cette voix aiguë et dérangeante. Dans tout les cas, Ichigo était seul, et bien heureux de l'être. Il regardait par dessus le toit, les sourcils froncés, sans cherchait à reconnaître quelqu'un. Il était pensif. Voilà tout.

Perdu dans le fin fond de ses pensées inexprimable, il entendit la porte derrière lui s'ouvrir. Celle qui relier le toit au reste du lycée. Il se tourna lentement, s'attendant à voir Keigo, ou encore Uryuu, ou Sado...Mais loin de s'imaginer voir une Orihime hors d'haleine, il fronça un peu plus les sourcils, une sorte de visage interrogatif à la Ichigo. Les mains sur ses genoux, la poitrine proéminente perpendiculaire au sol, ses cheveux rougeoyant tombant en cascade, elle se tenait cambrer, reprenant sa respiration tout en parlant au jeune shinigami. Il s'approcha lentement.

«-I-Inoue? Non...tu ne dérange pas. Ca va?»

A en juger par ces halètements elle était au bord de l'évanouissement. Elle avait monter tout les escaliers, depuis le parc jusqu'au toit en courant? Cela semblait fort probable. Inoue était une jeune fille sportive, surtout depuis leur chasse aux Hollows et aux shinigamis. Elle avait prouver qu'elle était utile et qu'elle s'avéré être un excellent soutient, pour guérir les blessures. Mais Inoue faisait un énorme complexe d'infériorité, et Ichigo était convaincue pourtant qu'elle pouvait changer une défaite en une victoire, par sa simple volonté.

Elle justifia alors la raison de sa visite. Elle lui parla d'un plat, dans une langue étrangère.. Une ..une.. Non décidément, il ne retenait pas le mot, mais c'était culinaire. Ichigo avait toujours été très intrigué par Orihime. Elle mangeait beaucoup, bien plus qu'une fille de son âge et elle restait svelte et magnifique en toute circonstance. Il ne put s'empêcher d'esquisser l'ombre d'un sourire. Sans doute le premier depuis longtemps. Il sentait le reiatsu de Shinji pas très loin, mais trop loin pour les entendre... Il regarda sa jeune amie dans les yeux.

«-une...tartre? Pour moi? C'est gentil»

Dire merci, sourire, être gentil...C'était des choses qu'Ichigo avait du mal. Il était rustre, inexpressif. Il n'arrivait pas à montrer ce qui le toucher, ce qui lui plaisait, à rire à plein poumon. Surtout depuis qu'il était revenue de la Soul Society. Il regarda en l'air, puis la jeune fille, son amie. Il pouvait lui faire confiance, elle avait prouver qu'elle en été digne au cours de leur long périple.

«-Tu peux resté. J'attends personne»

Il avait excepté !!! souvent on disait du mal de la cuisine d'Orihime et elle craignait toujours qu'on refuse d'y gouter, ou pire...qu'elle fasse tomber quelqu'un malade. Peu de personnes (en fait, de mémoire, il n'y avait personne) appréciaient son alimentation à sa juste valeur. Pourtant, il était possible de faire avec les mêmes ingrédients des choses mangeableS : Hiroki-kun y était bien arrivé avec le contenu de son frigo. En tout cas, Ichigo n'avait pas l'air de tomber malade. Il vallait mieux, d'ailleurs ! Qui se battrait contre les hollows aussi vite que lui ? Et puis elle avait été fière de son résultat de tarte. Et Ichigo lui avait dit merci. A sa façon : "c'est gentil". C'était mesuré, c'était tout à fait Ichigo, ça ! Elle se sentait tomber à terre et ses jambes oscillaient. Oh la la... La terre bouge...La mer est mauvaise ! Hardi mousaillon, tiens bon ! Elle trouva le moyen de faire en sorte que sa petite faiblesse ne se voit pas, et elle se jeta sur le sol, le dos droit, sur le sol du toit. Elle avait fait ça assez violemment, avec sa finesse habituelle. Des petites larmes de douleur sortirent de ses yeux mais vite avant qu'Ichigo s'inquiète, elle fit de grands gestes des mains.

- Tinquieteichigoçavatoutvabienjaipasmalahahah !!

Elle se mit à rire de son rire tonitruant et gêné. Elle se dépêcha de trouver une contenance en engouffrant une tarte. Une fois qu'elle eut à peu près terminé le dessert...

- C'est rare que tu manges tout seul, Kurosaki-kun...

C'était vrai. En général, lorsqu'Ichigo était seul, il avait quand même Rukia à ses côtés. Ou alors, Ichigo voulait ce moment de solitude, et Orihime l'avait interrompue. Elle s'en trouvait confuse. Peut-être réfléchissait-il à quelque chose d'important ? Etait-il préoccupé par quelque chose ? Le cas Aizen, son pouvoir de Shinigami ? Elle aimerait tant le savoir et partager ses problèmes, mais Ichigo ne se livrait jamais. Et quand il se livrait...C'était...à...Rukia...C'était la seule tributaire de... ORIHIME !!!! Arrête d'envier Rukia, bon sang !!! C'est ton amie et c'est chouette qu'elle fasse des trucs pour Ichigo !

Invité

C'était l'une des premières fois que je retournai dans le monde des humains depuis mon retour forcé à la Soul Society. Et revenir dans ce quartier n'était pas si facile qu'on aurait pu le croire. Je m'étais jurée de ne jamais me rapprocher de ce monde où les sentiments sont faiblesses... or il faut dire que Karakura a perturbé sérieusement ma façon de penser. C'est pourquoi, avant de rejoindre le toit où m'attendait Ichigo - de toute façon il peut patienter un peu, je ne suis pas à son service - j'ai voulu visiter les anciens lieux "qui m'ont fait redevenir humaine" comme dirait Renji.
Ah nostalgie quand tu nous tiens... . Bref, passons ces petits détails sans importance.

J'étais en route - sur le chemin menant de la maison de Kurosaki à l'école - quand je me redis compte que quelque chose clochait. J'avais pris mon gigai, ce qui permettait à tout le monde de me voir... ce que j'avais tendance à oublier. Malgré le fait qu’il soit midi et que la plupart des gens normaux étaient en train de manger (et de faire un boucan monstre… comme si on ne savait pas manger sans faire de bruit), cela ne m’empêcha d’entendre un bruit de pas léger. J’avais comme l’impression… d’être suivie… . Et c’est alors que…

- Paaaaaaaaatrrrroooone, comme je suis heureux de vous revoir

Non… pas lui… pas maintenant… il ne va quand même pas.. en plein jour… .
Par pur réflexe… je soulevai mon pied et le fit atterrir en plein milieu du visage de la peluche lion qui sautait sur moi.

- Kon… mais t’es con où quoi ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu veux qu’on te voit… ?

Je regardai à droite et à gauche. Ouf… dans un sens, heureusement que tout le monde mange.

- Mais maîtresse, ça fait tellement longtemps…vos coups de pieds m’ont manqué

- T’approche pas sinon je t’enlève le coton qui te sers de peau ! Retourne chez Ichigo et fais toi discret… tu ne voudrais quand même pas resubir le cauchemar de ta première évasion ?

C’était un coup bas… mais il était utile. Au moins il avait compris… mais pour être sure, je le raccompagnai quand même. Avec lui on ne sait jamais.
Après ce détour forcé, je fini par arriver à l’école. Là, j’étais bel et bien en retard à mon rendez-vous mais bon… je n’allais quand même pas m’en faire pour si peu.

Je gravis les escaliers menant au toit. Généralement, Ichigo y allait avec ses amis ou lorsqu’il avait besoin de prendre du recul et réfléchir. C’est pourquoi je fus étonnée d’entendre une discussion… il m’avait pourtant juré être seul sur les toits. En me rapprochant, je reconnu la voix d’Ichigo – reconnaissable entre mile.. bien que cette fois il n’y avait pas d’accents d’énervement ou de frustration.. ce qui était étonnant – et celle… d’Inoue… je pensais qu’elle aurait préféré déjeuner avec ses amies.

La dernière phrase d’Orihime résonna dans mes oreilles… comme quoi il était rare qu’Ichigo soit seul… et il y avait une note bizarre dans sa voix. Enfin en même temps, je ne suis pas spécialiste des sentiments humains et j’ai encore du mal maintenant. il est vrai que j’étais souvent présente avec lui et que j’allais à nouveau m’incruster avec eux.

Salut Ichigo, bonjour Inoue

Mmmm ça me faisait plaisir de les revoir ces deux là !

Une voix retentit juste derrière le dos de la rouquine qui sursauta en poussant un cri, comme si elle avait été prise en flagrant délit de crime. C'était Rukia. Et en la voyant, malgré les quelques ressentiments qu'elle avait envers la shinigami, elle afficha un sourire jovial. Après tout, Rukia était son amie et elle l'appréciait énormément. Ce qui posait problème, ce n'était pas Rukia...c'était elle-même.
Orihime leva la main et fit un petit coucou.

- Ohayo, Kuchiki-chan ! Je suis si contente de te voir de retour ! On t'a autorisée à quitter la Soul Society ?

Rukia avait récupéré son air décidé qu'elle avait perdu lors de son enfermement et de sa condamnation. Elle avait été transfigurée par l'angoisse permanente, les renversements de situation. Cela avait été pour elle des moments éprouvants et son fort caractère lui avait permis de résister. Cependant, son visage avait les traits tirés, même après qu'elle eut été sauvée et quand elle dit au revoir à ses amis qui repartaient pour Karakura.
C'était presque comme si rien ne s'était passé. On revenait aux bons moments du passé.

- Tu....vas bien ? J'ai fait à manger, tiens !

Ne cherchant même pas la réponse de Rukia, elle tendit un morceau de tarte qu'elle avait cuisiné.

- Enfin...C'est plutôt un dessert. C'est français. Ca s'appelle Tarte ! J'ai oublié de prendre à manger du salé mais j'ai pensé à faire ça. Je suis une vraie tête en l'air ! Vous mangez des tartes à la Soul Society ? Oh, désolée, je te pose plein de question...

Elle surveilla les yeux de Rukia et Ichigo pour voir s'ils se regardaient. Et soudain elle se sentit de trop.

- Je crois que...je vais vous laisser....

» [PV Orihime - Haiji]
» Une peluche perdu dans les ruelles [PV : Orihime]
» La détresse face à la moquerie [PV Inoue Orihime]
» Pourquoi pendant un jour d'affluence ? [Altaïr-Orihime]