[PV Orihime - Haiji]

Belle journée pour un froid hiver...Orihime sortait de l'école, la tête pleine de mathématiques et d'Onigiris qui dansaient la farandole. Elle avait hâte de rentrer chez elle pour regarder l'émission de Don Kaionji à la télévision, jusqu'à qu'elle se rappelle qu'elle avait oublié son écharpe chez Kisuke la veille au soir. Elle fit demi-tour rapidement, manquant de renverser une petite vieille, s'excusa auprès de la dame pendant cinq minutes puis partit en courant vers la maison du Shinigami fou. Elle manqua de se perdre plusieurs fois, à force de s'attarder devant des vitrines de magasin alléchantes. Puis elle rappelait qu'elle avait autre chose à faire et repartait au pas de course. Elle arriva (enfin) chez Kisuke Uruhara et frappa à la porte. Pas de réponse. Mais la porte était ouverte, alors elle entra et repéra son écharpe. Elle se demandait où tous étaient passés et tendit l'oreille. Elle entendit de petits bruits vers l'entrée de la cave étrange, qui accueillait un désert, sous la maison de l'homme au bob et aux gettas. Curieuse, elle s'approcha des escaliers lorsque quelqu'un sortit brusquement devant elle, hors de la salle immense, et effraya la jeune fille qui se mit à crier.

- Irkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk !

Elle se mit à taper la personne qui était sortie devant elle, sans même savoir de qui il s'agissait.

Elle s'arrêta brusquement de taper lorsqu'elle se décida enfin à lever les yeux et regarder son agresseur. C'était Haiji, un Shinigami de la Sixième Division qu'elle avait rencontré lors d'une invasion de Hollow sur Karakura. Il lui avait paru sympathique dès le début,et elle s'en voulut de l'avoir martyrisé à coup de poing. Certes, même si Tatsuki l'avait entrainée aux arts martiaux, Inoue ne risquait pas de faire bien mal à un shinigami durement entrainé. Elle fit un petit bond en arrière et se gratta la tête, gênée de son comportement. 

- Euh oui, Bonjour Numiko-san ! J'ai été surprise et j'ai répondu. Je suis désolée. Je ne vous ai pas fait mal ?

Question uniquement réthorique, vu qu'elle ne pourrait pas faire mal à un shinigami avec des petits coups de poing. Elle regarda plus attentivement le corps de Haiji, au fur et à mesure que ses yeux s'habituaient à l'obscurité de l'arrière boutique d'Uruhara. Il était blessé à deux nombreux endroits. Il avait l'air fatigué. 

- Mais vous devez avoir très mal ! Comment vous êtes vous fait ça ! Laissez - moi voir ! 

Elle approcha son visage des blessures et les examina comme un chirurgien qui va opérer son patient. 

- Ce n'est pas joli joli, dites-moi. Il faut vous soigner et vite, sinon ça va s'infecter !

Comment pouvait-on s'habituer à une blessure ? Une blessure, ça fait mal ! ET ce n'est pas agréable. Avoir mal n'est pas une bonne raison de vivre. Certains prétendent se sentir vivants uniquement parce qu'ils sentent la douleur, mais pourquoi ne pouvait-on pas vivre en aimant, en aidant ? Pourquoi toute raison de vivre était - elle reliée à quelque chose de profondément négatif ? Orihime détestait le pessimisme, et il lui fallait faire de son mieux pour qu'il ne dise pas une chose pareille. 

Alors qu'elle examinait de beaucoup trop près, elle sentit qu'elle avait dû lui faire mal. Oh, il n'avait rien dit, rien montré, mais elle avait deviné. Et voila qu'il essayait de la rassurer. Mais ça ne marchait pas. 

- Mais non ça ne va pas, c'est pas beau du tout ! 

Elle ne se gêna pas pour appuyer avec douceur sur une des plus petites blessures, et attendit la réaction d'Haiji, qui ne se fit pas attendre. Elle afficha un petit sourire victorieux. 

- Ah ah ! Vous voyez ! 

Elle se rendit compte de son geste un peu déplacé et s'excusa.

- Désolée, Numiko-kun...je ne voulais pas...je.....mais c'était pour vous montrer....euh....Voila ! Ahahaha ! 

Elle apparut plus gênée puis changea du tout au tout et se retroussa les manches. 

- JE vais vous soigner, moi, vous allez voir ! 

Comment s'y habituer? Tout était très simple. Lorsque le jeune homme avait commencé a obtenir son Shikai, et qu'il était entrée en contact avec l'esprit de son Zanpakuto, il avait compris. Il avait compris que c'était le zanpakuto le plus dangereux qu'il connaissait. Pas dangereux pour les autres, en tout cas, pas plus qu'un autre Shikai, mais dangereux pour lui. Il se rapeller de cette conversation comme si elle avait eut lieux la veille. C'était drôle de communiquer avec son propre Zanpakuto et pourtant, il le pouvait...

FLASH BACK::: A LA DECOUVERTE DE MAJINAI a écrit:

C'était un jour d'été à la Soul Society. Cela faisait un bon moment que Haiji avait son Zanpakuto, l'épée était de taille normale, comme tout les Zanpakuto de ses congénère. Il avait pourtant du mal à l'entendre parler. Il sentait son arme murmurer, mais cela rester inaudible, incompréhensible. A cette époque, le jeune homme était encore seul, il n'avait aucun ami et n'en voulait pas. Assit au bord du lac du Rukongai, il scruter le soleil qui se reflétait dans celui ci, son arme en main. Puis son regard se tourna vers le Zanpakuto, et il ferma les yeux en faisant le vide autour de lui. Son esprit était comme embrumer, mais bientôt, après un moment qui sembla une éternité, une ombre apparut, entouré de cette brume. C'était une ombre de grande apparence, il pouvait distinguer un corps animal, mais quoi?

Une fois de plus la vête murmurer, c'était inaudible, et Haiji le fit comprendre. Il cria un "Je ne peux pas entendre! Parles plus fort!"...Mais il entendait ce qui semblait un rire, et puis enfin, une pate sortit de l'ombre. Une lueur aveuglante avait chasser l'ombre et devant lui se tenait...Ce qui semblait être un griffon. A moitié aigle, à moitié lion, l'animal semblait mal en point. Sur sa fourrure, de nombreuse touffe de poil manquer. Ses plumes semblait replier par endroit. L'animal semblait même borgne.

« - Alors c'est toi...?»
[..(la suite pour plus tard, que de suspens^^)..]

«Majinai...»

« - Aaaie! »

Le jeune homme fut sortit de ses pensées par la jeune et somptueuse jeune fille qui commença à lui appuyer sur une blessure des plus benine. Ces petites blessures était le résultat de ses échecs, qui n'avait pas durer assez longtemps pour faire élargir la blessure. Le jeune homme effecuta a la suite un sourire en voyant la mine coupable de la belle.

« - C'est rien! Ne vous en faites pas!... Ca m'a juste surpris..»

Elle le vit alors se retrousser les manches, et comprit qu'elle avait pris sa décision. Elle allait utiliser son pouvoir pour le soigner. Enfin, il roula des yeux, avant d'adopter un sourire gêner, en la regardant faire, murmurant intérieurement un "Merci"

Pendant un petit instant, Haiji s'était enfoncé dans des pensées qu'Orihime ne pouvait saisir. Tout ce qu'elle put saisir de lui, ce fut son petit cri de douleur résultant de la délicatesse toute relative de la jeune femme. Il tenta de la rassurer, mais elle n'était pas persuadée que ce n'était rien. Elle n'écoutait pas les réticences de Haiji et le regarda droit dans les yeux (pas longtemps) avant de lui demander : 

- Allongez-vous un instant, s'il vous plait. 

Elle s'exaspérait de voir comment se comportaient les hommes lors d'un entrainement. Ils tombaient à moitié morts sur le sol et pourtant ils en redemandaient. Cela était déjà une torture de s'entrainer, donc plus du tout instructif. Alors à quoi servait de continuer ? L'orgueil, peut-être. Orihime ne pouvait pas comprendre ce comportement. Elle devait s'entrainer, c'était vrai. Mais de là à arriver à cette extrémité...
Elle n'était pas sûre qu'Haiji accepterait. Alors, elle insista. 

- Cela me permettra de m'entrainer, moi aussi. 

Cela serait nécéssaire, mais surtout sur ses capacités d'attaques, plus que sur ses capacités à guérir. En effet, elle se souvenait que Tsubaki l'insultait presque car elle manquait d'envie de tuer. Mais lorsqu'il avait fallu prendre des décisions d'attaque, elle ne pouvait rien faire. Elle s'était sentie si inutile à la Soul Society...

Il ne put finalement résister au pouvoir charmeur de la jeune fille, malgré le fait que ça bousculait son honneur d'homme et de guerrier. Mais ça, Orihime ne pouvait le comprendre. Elle n'avait pas de telles pensées. Il luttait encore mais alla tout de même se coucher dans son lit, enfin....un simili-lit, puisqu'il logeait chez Uruhara mais qu'il n'avait pas de maison à rallonge. Elle le regarda s'allonger ; Il acceptait de se faire soigner. Ouf, elle n'aurait pas à se mettre en colère. Enfin, se mettre en colère, euh...c'est possible, ça ? Pour Orihime, se mettre en colère, c'était rare.
Elle se dirigea vers le lit, pour se mettre à soigner, lorsqu'elle se prit un tatami qui débordait un peu et chuta. C'est une tradition Orihimecienne, mais il fallait toujours qu'elle tombe dans des conditions génantes. Elle tomba sur Haiji, les visages proches l'un de l'autre, un contact naif s'effectua, et elle se releva doucement, avec gêne. Le visage d'Orihime était plus rouge que ses cheveux, et en plus, en tombant, elle avait dû faire mal, très mal à Haiji.

- Gomen Naisai !!!! Gomen, Gomen ! Je ne voulais pas...Oh lala...Je suis si maladroite ! Je te blesse au lieu de se soigner !

Elle rajusta ses vêtements (qui n'étaient pas dérangés, elle fit ça uniquement pour se donner une contenance), afficha un petit sourire idiot puis afficha un faux air sérieux, toussa un coup et toucha ses barrettes puis deux petites lumières oranges en sortirent et se placèrent au dessus de Haiji pour créer un bouclier guérisseur.

- Shuno ! Ayame !

La lumière enroba entièrement le corps d'Haiji et le pouvoir se mit en marche.

La guérison s'acheva tranquillement, avec calme et sérénité, comme à chaque fois qu'Orihime intervenait. Son pouvoir avait un effet appaisant sur les personnes qui l'entouraient. Orihime ne savait pourtant pas s'appaiser après ce qu'elle avait fait. Elle avait embrassé (non, juste posé les lèvres) une personne sans qu'il le veuille et qu'elle même le veuille...Ce n'était pas voulu et Oh lala...qu'est-ce qu'elle pouvait faire comme bêtises !
Lorsque la guérison fut terminée pour de bon, les deux fées rejoignirent leur emplacement d'origine et Orihime fit un grand sourire gêné.

- Alors...voila ! Vous vous sentez mieux ? Vous .... voulez boire quelque chose, manger ? Je ne sais pas si Uruhara-kun a quelque chose dans son garde manger et Jinta ou Ururu ne sont pas là. Mais je peux regarder, ou alors on peut aller manger des Yakitoris ou des beignets de poulpe ? Je connais un petit resto sympa qui...

Elle réfléchit et se remarqua qu'elle s'enfonçait encore plus, car cette proposition ressemblait presque à un rencard !!! Comment faire pour ne pas qu'il pense ça et qu'elle le mette mal à l'aise ? Trop tard, ses paroles étaient déjà sorties de sa bouche et le doute s'était déjà sûrement insinué dans la tête du Shinigami. Décidémment, elle accumulait les gâches depuis cinq minutes. Dire qu'elle était juste venue pour chercher son écharpe !

- Euh... Peut-être vouliez-vous juste vous reposer avant de reprendre votre entrainement ?

Bon, là, ça donnait presque l'impression qu'elle voulait se débarasser de lui. Elle parlait vraiment comme une patate ! Pourquoi n'avait-elle pas l'aisance de Rukia ?

*Orihime suivit Haiji vers la cuisine de Uruhara et observa le frigo où elle ne repéra rien du tout de mangeable immédiatement. Et encore, même s'il y avait des matières premières, vu le niveau en cuisine de la lycéenne rousse, mieux valait voir ailleurs. Moyennement consciente de ses lacunes en gastronomie, la jeune fille décida finalement de revenir sur ce qu'elle avait dit auparavant*

- Le resto vous tente toujours ? Car je crois que sinon vous allez mourir de faim...

Elle ne savait pas si lui avait faim. Elle, par contre, se savait toujours affamée à la fin de ses entrainements. Ou à la fin des cours. Et là, son estomac se mit à réclamer de quoi le sustenter. Elle fit semblant de ne rien entendre, mais le bruit ne pouvait pas rester silencieux, il avait déjà du atteindre les oreilles de Haiji. Elle lui fit un grand sourire innocent avec les joues tellement rouges qu'elle rendrait une tomate jalouse.

- Et vous savez, l'alimentation c'est primordial, car l'hypoglycémie est un problème délicat qui peut faire perdre un combat dans le cas des guerriers. Et puis les apports en vitamines sont nécessaires à constituer un corps solide, comme Musclor.

Elle essaya d'imiter justement un Bodybuilder en prenant la position de faire des altères, affichant un regard sérieux sur son visage.

- Je trouve que le repas est le moment le plus important de la journée ! Moi en tout cas, je ne pourrais pas m'en passer !

restant pencher sur le frigidaire du shinigami fou, Haiji n'avait aucun talent de cuisinier. Il faut dire qu'il était un guerrier et que même s'il adorait manger, c'était secondaire pour lui. Il refermer alors le frigo qui fit un bruit sourd lorsque la porte percuta l'encadrement de la porte. Finalement il se tourna vers Orihime qui lui demandait si le restaurant était pas une bonne chose. Mais non, Haiji ne pouvait se résoudre à aller au restaurant... Il n'avait pas de sous ici, Urhahara lui donner le gite et le couvert, en plus d'un entrainement, il serait déraisonnable de lui demander de l'argent pour le travail qu'il accomplissait... C'est donc gêner que Haiji fit un petit sourire

« -Ne vous inquiétez pas, Orihime-Chan, je suis très résistant...Et je n'ai pas faim! »

Oui, enfin le mensonge ne passa pas inaperçue vu la sérénade que commença son ventre, en duo avec celui de la plus magnifique des ROUSSES sur terre...Et même de toute la Soul Society, et sans aucun doute du Hueco Mundo!! Finalement, Haiji éclata de rire en voyant que chacun avait une fin de loup! Il l'écouta lui faire un récit sur les bienfait de la nourriture sur le corps, surtout lors d'un effort aussi important que l'entrainement. Lorsqu'elle parla de musclor, Haiji qui ne connaissait pas leva un sourcil, le arquant, c'est sans doute pour sa, ou sans doute le caractère spontanée d'Orihime qui la poussa à imité un bodybuilder... Et il faut dire que c'était magnifique, même si elle n'avait que la peau sur les os!

« - Je vois... En gros, pour des efforts inhumain, un bon repas et on est prêt pour la suite, huh?... Mouais...Mais j'ai pas vraiment le temps! »

La jeune rousse finit alors son récit, en disant que le repas était le moment le plus important de la journée. Haiji voulait lui faire plaisir. Il voulait l'inviter, il voulait être proche de la jeune fille. Rien qu'en ami...Puisqu'il ne pouvait se permettre plus, même si Orihime lui faisait tourner la tête. Finalement, après avoir prit l'argent de réserve pour les courses -qui rendrait surement Kisuke fou de rage ^^- il se tourna vers la jeune fille.

« - Puisque c'est ainsi, je t'invite au restaurant, Orihime-Chan. A une condition, que tu m'autorise un autre entrainement avec toi après!»

Super, un restau, pensa Orihime ! La lycéenne rousse observa le shinigami prendre de l'argent mis en évidence sur un meuble. Orihime soudain comprit qu'il allait lui payer le repas et elle protesta.

- Non, Numiko-san ! C'est moi qui ai proposé ....

Mais trop tard, il avait déjà pris l'argent. Tant pis, elle se rattrapera une autre fois, en l'invitant manger chez elle. (Quoique, c'était un risque pour cet homme mais cependant c'était un shinigami il était déjà mort, donc il pourrait manger sa cuisine ? Oui, mais peut-on inviter quelqu'un manger du poison tout simplement parce qu'il est déjà mort ? Et puis si elle en mange elle-même....Enfin, bref, Orihime, reviens à notre sujet).
Elle lui rendra la pareille, peu importait comment. du moment qu'elle ne cuisinait pas.

Récupérant l'écharpe qui était l'origine de sa visite chez Kisuke, elle la mit autour de son cou et attendit Haiji à la sortie de la maison de Kisuke. Le ciel s'était assombri et la pluie n'allait pas tarder à tomber. Il faisait pourtant si beau cinq minutes auparavant...Mais c'était la saison qui voulait ça, et les deux jeunes gens allaient devoir sprinter s'ils ne voulaient pas se transformer en éponge. Car bien sûr, elle avait oublié chez elle son parapluie. Elle aurait mieux fait de regarder la météo la veille plutôt que ce jeu télévisé imbécile (mais qu'elle adorait) où des hommes devaient courir vite pour échapper à une espèce de saucisse géante qui tentait de les dévorer.

Haiji la rejoint peu de temps après et tous les deux prirent la direction du restaurant en question. Ils firent le chemin en partie secs, avant que l'orage n'éclate soudainement, et Orihime se mit à courir avant de se réfugier enfin dans le Benrys, qui abritait quelques étudiants, des collégiens et des travailleurs. Elle fut vite reconnue par le propriétaire avec qui elle discuta un peu en riant. Il l'installa à une table à l'arrière du restaurant, plus tranquille que la première où les gens attendaient la fin de l'ondée de pluie.